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rovince de Rio de Janeiro; SANTA-CATHARINA, dans la province de ce nom; et, à environ oo milles au nord-est du cap Saint-Roque, l'îlot stérile de FERNANDO-DE-NORONHA. Les ILES MALOUINES ou l'ARCHIPEL de Falkland, sur lequel la république de Buenosyres se propose de former un établissement à cause de ses bons ports, de ses tourbières de la riche pêche des phoques qu'on fait dans ses parages. D'ailleurs ces îles servent jourd'hui de relâche aux navires expédiés pour la pêche des baleines et la chasse des oques. L'archipel des Malouines se compose de deux îles principales et de go autres aucoup plus petites. Celle dite Hawkins's Maiden-Land, et plus tard Falkland, est Accidentale et la plus grande. En 1766, les Anglais y ont fondé l'établissement Fortorge, près d'un port superbe qu'ils nommèrent Port-Egmond; mais cette petite colonie detruite en 1770 par une escadre espagnole partie de Buenos-Ayres. L'ile Soledad Conti) ou l'Orientale, presque aussi grande que la précédente, est aussi remarquable la petite colonie du Port-Louis, fondée par les Français, et vendue aux Espagnols 1767. C'est au milieu de la baie de la Soledad que s'élèvent les deux îlots aux Loupsrins et aux Pingoins, dénominations qui rappellent les animaux qu'on y a chassés par iers pendant long-temps, et surtout cet être singulier, dont l'existence tient de l'oiI et du poisson, et dont la vue ne frappa pas moins les anciens navigateurs que les lernes ne furent frappés d'étonnement à l'aspect de l'ornithorhynque. Il n'y a, dit Lesson, presque point de relations de voyages qui ne mentionnent ce manchot ou pintres anciennement connu, que l'on retrouve aussi au Cap-de-Boune-Espérance, au de la Terre-de-Diemen et sur toutes les îles placées sur les limites du pôle austral, $ que la Désolation, Macquarie, à l'extrémité de l'Amérique, aux Orcades du Sud la Nouvelle-Shetland. Partout, les rivages en sont peuplés : leurs innombrables ins stupides, pressées, inactives, courent les grèves, et forment de longues files qui emblent à une procession de pénitens provençaux, ou, comme le dit Pernetty, à des ns de chœur en camail.

eur situation rend importans les deux ilots TRINITÉ et SAINT-Paul, perdus pour ainsi dans l'immensité de l'Atlantique; le premier, à la latitude australe d'environ 21 devient d'être occupé par un petit poste de Brésiliens, qui le nomment aussi ile Ascou Ascension, qu'il ne faut pas confondre avec celle que nous avons décrite à la *920; le second est presqu'au milieu de l'Atlantique et sous le premier parallèle boréal. L'OCÉAN-AUSTRAL ou ANTARCTIQUE offre dans sa partie exploles îles suivantes :

ARCHIPEL DE MAGELLAN, plus connu sous le nom de TERRE-DE-FEU : il se compose grand nombre d'iles, qui n'ont été explorées en détail que dernièrement par le caine King. Nous proposons de conserver provisoirement le nom de Terre-de-Feu plus grande de toutes ces iles, malgré le nouveau nom de King-Charles-Southid que ce savant marin vient de lui imposer; comme elle forme la partie orientale a Terre-de-Feu proprement dite découverte par Magellan, on pourrait aussi l'appeler Orientale; cette ile est surtout remarquable par sa grande étendue, par son an et par le mont Sarmiento, qui est la plus haute montagne connue de toutes les iles Océan-Austral situées à des latitudes si élevées. Deux de ses pointes forment le cap nge à l'embouchure orientale du détroit de Magellan et le cap San Diego sur le dét de Le Maire. Vient ensuite l'ile Occidentale, que M. King nomme Southsolation; elle est de beaucoup la plus grande de toutes après la précédente; son rémité nord-ouest forme le cap Pilares à l'entrée occidentale du détroit de Magellan. us nommerons ensuite les iles Clarence, Hoste et Navarin, du côté de rient; ensuite la grande ile Hanover; l'archipel de la reine Adélaïde, at l'ile de la reine Adélaïde, celles de Piazzi et de Rennell sont les principales ; cet hipel forme l'entrée occidentale et septentrionale du détroit de Magellan. A une cerDe distance de la Grande-Terre, à l'est, on voit l'ile des Etats (Staten-Land), portante par le détroit de Le Maire et par l'établissement de Hopparo, que nous nomons d'après Hassel et autres savans géographes; les Anglais l'ont fondé depuis quelques nées. Vers le sud le groupe des iles Hermite, dont l'ile Hermite et celle de ollaston sont les principales et l'ile Horn, sur laquelle s'élève le célèbre promontoire

de ce nom, aussi remarquable par sa configuration extraordinaire que par sa hanter Enfin, plus au sud, le petit groupe des iles Diego-Ramirez, qui est l'este mité la plus méridionale des terres que l'usage attribue à l'Amérique. Nous ferons outre observer que l'archipel de Magellan est la terre habitée la plus australe de tom n globe, et que, par sa position à l'extrémité de l'Amérique, il appartient autant à cet ore, auquel nous l'avons assigné, qu'à l'Atlantique et au Grand-Océan qu'il sépare l'un l'autre. On doit même ajouter que cet archipel n'est à proprement parler que conte nuation de celui que nous avons proposé de nommer archipel Patagonien, et que me avons rangé parmi les groupes d'iles situés dans le Grand-Océan.

L'ARCHIPEL ANTARCTIQUE ou les TERRES-ANTARCTIQUES, dénominations que nous a posons pour réunir sous un nom général toutes les îles qui, étant à une grande distance da Nouveau-Continent, sont situées au-delà du 54o parallèle austral. La plupart de ess ont été découvertes dernièrement; toutes ont été trouvées sans habitans, et presques toute couvertes de glaces; elles ne sont importantes que par les phoques qu'on trouve en gra nombre dans leurs parages; elles fournissent déjà de précieuses fourrures et une g7: quantité d'huile aux marins anglais et anglo-américains qui les fréquentent. Les barn aussi sont très nombreuses dans ces mers. Les iles et groupes les plus remarquables & archipel sont:

L'ile Saint-Pierre, nommée Géorgie-Australe par Cook, qui la vista siecle après La Roche qui l'avait découverte. Elle parait être la terre antarctique a grande que l'on connaisse; son extrémité australe touche presque le 55 parallele. L la visite de Cook, ces solitudes glacées, ainsi que celles de l'archipel de Sandwich valu plusieurs millions de francs aux marins qui les ont fréquentées.

Le petit Archipel de Sandwich, situé au sud-est de l'ile Saint-Pierr îles principales sont : Bristol, qui paraît être la plus grande; Thule-Australe, que presque en étendue et qui est la plus méridionale; et le petit groupe du marquis à versay, remarquable par le volcan qui s'élève dans son ile principale. C'est aussi 47% ces îles qu'on doit ranger les quatre que le capitaine James Brown vient de decor celles qu'il a nommées du Prince et de Willey ont un volcan chacune.

Les Orcades- Australes, situées à l'ouest-ouest-sud de l'archipel de Samevat Ce groupe comprend l'ile principale nommée Pomona (Mainland, Coronation) et pleas ilots, tels que Meleville, Robertson, Weddell et Saddle, etc.

Le Shetland - Austral, situé à l'ouest-ouest-sud des Orcades-Australe, compose de plusieurs iles, dont les plus grandes sont nommées Barrow, du Row-fam et Levingston. L'ile Deception offre un des plus beaux ports du monde; celle de un pic très élevé; et l'ilot Bridgman présente, dans son petit volcan, la montags vome la plus australe et la plus basse que l'on connaisse actuellement; ce petit ** situé à environ 62 degrés de latitude, et ne s'élève, selon une relation publice &1qu'à So pieds au-dessus du niveau de l'Océan; en admettant l'exactitude de cette tam tion, c'est au volcan de Bridgman et non à celui de Koo-sima, que conviendrait l fication que nous avons donnée à ce dernier décrit à la page 613.

La Terre-de-la-Trinité, vue dans ces dernières années par le capitaar!linghausen; elle est probablement un archipel semblable aux précédens. Elle s sud du Shetland-Austral. On n'en connait pas encore les limites.

Les petites iles d'Alexandre le et de Pierre Ier, situées au sud-oue! ↑ la Terre-de-la-Trinité, presque sous le 70° parallèle. C'est à ces deux petites terres, tout à celle de Pierre I, que nous proposons de donner provisoirement l'epather a Thule-Australe, étant la terre du globe la plus méridionale que l'on connaisse.

Il ne faut pas quitter ces terres, où l'homme n'a pas encore établi de demeure permu nente, sans signaler au lecteur la grande importance qu'elles ont acquise de as Nous le ferons en résumant le tableau intéressant et animé des pècheries de la an Sud, tracé par notre savant ami M. Lesson. Habitans naturels des confins du mer ce naturaliste, les phoques ne sont nulle part plus abondans, nulle part en troupes a considérables que sur les côtes sauvages qu'envahissent les glaces du pôle austral, des tribus s'y multipliaient en paix depuis des siècles; mais les progrès de la navigad fait éclore, dans ces trente dernières années, les entreprises hardies qui n'ont pas p

ribué à porter parmi elles une rapide diminution; les phoques, de plus en plus repoussés es zones tempérées où ils vivaient anciennement, sont forcés aujourd'hui de chercher n refuge sur les points les plus écartés du globe. Ce n'est pas que ces animaux soient acore complètement expulsés des côtes du Chili, du Pérou et de la Californie, qu'on : les trouve dans la Méditerranée aussi bien que dans l'Océan-Indien; mais dans ces ers, ils ne vivent qu'isolés ou par individus solitaires, qu'on dédaigne de poursuivre, r les faibles gains que leur chasse procurerait seraient loin de compenser les frais des nateurs. Les Anglais et les Anglo-Américains arment chaque année, pour chasser ces maux, plus de 60 navires. Ils furent expédiés d'abord sur les côtes de la Patagonie, aux louines, à la Nouvelle-Zélande et au sud de l'Australie (Nouvelle-Hollande). Ces trées ne fournissant plus à des expéditions fructueuses, il fallut se lancer dans les paes les moins fréquentés, et c'est ainsi que les Orcades et le Shetland-du-Sud étaient nus depuis plusieurs années par des chasseurs de phoques qui s'y rendaient en se, et que Powel et Weddell, tout en dirigeant avec succès leurs entreprises lucra s, ajoutérent des notions d'un haut intérêt sur les Terres-Antarctiques qu'ils exploat dans un but purement commercial. Nous avons vu ailleurs à quelles sommes con rables s'élèvent les produits de cette pèche. Nous ajouterons seulement que, parmi les i espèces principales de phoques qui sont plus particulièrement l'objet de ces armes, se trouve le phoque à crin ou l'otarie molosse, dont la peau sert à confectionner cellens cuirs; l'éclat et la douceur soyeuse de ce précieux pelage égalent celui de la re. Un fait notoire, dit M. Lesson, est l'usage constant qu'ont ces amphihies de se en quelque sorte avec des cailloux, dont ils se chargent l'estomac pour aller à t, et qu'ils revomissent en revenant au rivage.

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e Grand-Océan offre un grand nombre d'îles que nous indiquerons s la description des états dont elles font partie. Nous citerons ici les icipales en allant du sud vers le nord, jusqu'au détroit de Bering. ARCHIPEL PATAGONIEN, qui correspond en partie aux archipels de Guayaneco, de de, de la Madre de Dios de plusieurs géographes, se compose selon nous de toutes les situées le long de la côte occidentale de la Patagonie, depuis le golfe de Penas u'au cap Pilares à l'embouchure occidentale du détroit de Magellan. Nous proposons l'appeler Patagonien, à cause de son voisinage de la Patagonie, dont il n'est séparé par des canaux très étroits. Nous avons déjà vu à la page 941 que l'archipel de Man'est à proprement parler que la prolongation de cet archipel. L'expédition du aine King vient de compléter la reconnaissance des iles dont il se compose. Les prines sont, en allant du nord au sud : le groupe de Guayaneco, dont toutes les ant peu étendues; il est surtout remarquable par le Nevado de Cuptana qui s'élève me de ses iles; la grande île Wellington, qui correspond à l'ile naguère encore faitement explorée, nommée Campana par les navigateurs espagnols; c'est la grande de tout l'archipel ; ensuite l'ile de la Madre de Dios, et celles de Sainttin, de la Roca Partida et de Lobes.

ARCHIPEL DE CHONOS, formé d'un grand nombre d'ilots, situés entre la presqu'ile de •Montes, la côte de la Patagonie et la grande île Chiloe. L'ile principale se nomme los; la plupart des autres sont des rochers.

ARCHIPEL DE CHILOE, situé au nord du précédent et composé de la grande île Chiloe plusieurs autres beaucoup plus petites; il forme une province de la république du Chili. * petit GROUPE DE JUAN-FERNANDEZ, composé de deux iles nommées Mas-a-Tierra, est la plus grande et qui est importante par son port; et Mas-à-Fuero. Ces îles furent out temps l'asile des pirates qui vont s'y rafraichir et se radouber. Les relations les recentes présentent l'ile principale comme étant habitée par quelques Anglais et liens qui s'occupent à chasser les chèvres et les bœufs qui y abondent, quoique d'aurelations presque contemporaines prétendent qu'ils ont été entièrement détruits par chiens envoyés par le président du Chili, pour òter aux corsaires cet avantage. En I cette ile a été choisie pour lieu de déportation pour certaines classes de condamnés a république. Nous rappellerons qu'un matelot anglais, qui y fut laissé et y vécut senl dant plusieurs années, a fourni le sujet du fameux roman de Robinson Crusoe.

Le petit GROUPE DE SAINT-AMBROISE, situé au nord du précédent et presque sons le 28 parallèle austral. Il se compose de l'ile de ce nom, qui paraît être la principale. de celle de Saint-Félix et de quelques autres ilots tous déserts. Près de la seconde g trouve un rocher remarquable en ce que, sous quelque point de vue qu'on l'examine, il ressemble à un vaisseau sous voiles.

L'ILE PUNA, dans le golfe de Guayaquil, sur la côte de la république de Colom's L'ARCHIPEL DE GALLAPAGOS, situé sous l'équateur, à environ 500 milles à l'ouest # la côte de la Colombie. Malgré la température de son climat et la fertilité du sal, a nombreuses iles dont il se compose étaient encore dernièrement sans habitans perma On y trouve un grand nombre de tortues délicieuses. Le capitaine anglais Cowley a deca les noms suivans aux îles principales: Albemarle, James, Chatam et Charles. Les d premières sont remarquables par leurs volcans.

Les Iles aux PerLES, dans le golfe de Panama, dépendantes du département em bien de l'Isthme.

Le GROUPE DE REVILLA-GIGEDO, situé à environ 200 milles à l'ouest de l'état pe cain de Xalisco: il se compose de trois îles désertes, dont la principale, nommée Socorro est remarquable par son pic élevé.

Le golfe de Californie offre plusieurs iles, dont les plus grandes sont en allant de au nord: CERRALBO, SAN-JOSÉ et CARMEN; SAN-FRANCISCO, dans les parages de la on pêche des perles, ainsi qu'autour de celles de San-Jose et de Santa-Cruz; TITS la plus grande de toutes; SANTA-INES et SAN-IGNACIO.

La côte occidentale de la Californie est bordée d'iles, parmi lesquelles nous ciler celles de SANTA-MARGARITA, de CEDROS, de Santa-Catalina et de SANTA-CREZ, sont les plus étendues.

Sur les traces de M. Brué nous étendrons le nom d'ARCHIPEL DE QUadra-el-Vancomy aux nombreuses îles situées vis-à-vis la côte du Continent-Américain, entre le der Jean-de-Fuca ou Claaset et le détroit Cross. Ce vaste archipel, habité en grande p par les Wakas et les Kolouges, est partagé entre l'Angleterre et la Russie, de ca que la grande ile de Quadra-et-Vancouver, et celle de la Reine-Charlotte, appartiens à la première, et les îles du Prince-de-Galles et de Sitka à la Russie. Voyez l'Anews Anglaise et l'Amérique-Russe.

LE GROUPE DE KODIAK, ainsi nommé de l'ile principale située au sud-est de la pr sule d'Alaska dans l'Amérique-Russe.

L'ARCHIPEL DES ALEOUTES, remarquable par ses volcans, et parce qu'il forme une partie du contour de la Méditerranée de Bering. Les iles principales sont : O Ounalaska, Atchen, Tanagai, Ati, etc. Elles appartiennent toutes à l'Amériqesim Les principales iles appartenant à l'Amérique et situées dans la mer de Ber le groupe de Pribylov, composé des îles Saint-Paul et Saint-George, ** sieurs ilots, et la grande ile Nounivok.

L'Océan-Arctique offre un grand nombre d'îles, dont la plupart, les dernières explorations faites par les Anglais, étaient repr comme des parties du Continent-Américain. Nous proposons réunir toutes sous la dénomination générale de Terres Arctiques · chipel Arctique. En combinant les divisions géographiques avec les an sions politiques, nous croyons qu'on pourrait partager de la sorte les nombreuses îles comprises dans cet archipel. Nous renvoyons? les détails aux descriptions de l'Amérique-Anglaise et de l'Amer Danoise.

L'ARCHIPEL-ARCTIQUE ou les TERRES-ARCTIQUES, où il faut distinguer:

Les Terres- Arctiques-Orientales ou Danoises, qui compre grand groupe du Groenland, l'Islande et l'ile de Jean-Mayen, dernière est encore sans habitans permanens; elle est située à l'est du Groenia nord-nord-est de l'I-lande. Jean-Mayen est frequentée par les bâtimens baleiner remarquable par le Beerenberg qui est le sommet connu le plus élevé de tout le glob

i haute latitude; par l'Esk, qui est le volcan connu le plus boréal de toute l'Amérique ; t par la quantité prodigieuse de bois flottant que les courans polaires accumulent sur

es côtes.

Les Terres-Arctiques-Occidentales ou Anglaises, qui s'étendent à ouest de la Mer de Baffin et au nord de la mer de Hudson. Ses principaux groupes at: le Devon-Septentrional; la Géorgie-Septentrionale, qui comprend siles Cornwallis, Bathurst, Melville, etc.; l'archipel de Baffin-Parry, où l'on ouve les iles Cockburn, Southampton, Mansfield, le Nouveau-Galloway, etc., etc. MONTAGNES. La classification des montagnes de l'Amérique a été sujet d'un grand travail de l'illustre voyageur, auquel on doit les conissances les plus exactes de la géographie physique de cette partie du nde. Il en est résulté pour le géographe la connaissance d'un fait aussi rieux qu'important; c'est que toutes les grandes hauteurs du Nouveaunde appartiennent à cette longue chaîne qui, sous différentes dénomiions et avec de très fortes interruptions, s'étend d'un bout à l'autre de mérique en longeant sa côte occidentale, ou bien en s'en approchant ne manière remarquable sur une ligne qui n'a pas moins de 9,000 milles développement. Prenant pour guide ce beau travail de M. de Humboldt, is tracerons, d'après le plan suivi dans la description des autres parties monde, la classification des principales chaines de montagnes qui silnent le sol de l'Amérique, en y ajoutant les faits nouveaux et impors dont la géographie s'est enrichie depuis.

Toutes les montagnes du Nouveau-Monde peuvent être classées en huit èmes, dont trois appartiennent au continent de l'Amérique-du-Sud, x au continent de l'Amérique-du-Nord, et les trois autres aux trois nds archipels qui se développent à l'est de la partie centrale du Nou-Continent et à ses deux extrémités boréale et australe. Nous comcerons par le système des Andes, qui est le plus élevé de tous; il n'est rieur que de quelques toises aux plus hauts colosses de l'Himalaya, nous avons vus être les points culminans connus de tout le globe. YSTÈME DES ANDES ou PÉRUVIEN, ainsi nommé à cause de la célèbre corre des Andes, et du nom de l'empire, qui embrassait autrefois les riches contrées que curent ses chaînes principales et sur le sol desquelles s'élèvent ses pics les plus éleLa chaine principale, à laquelle il serait convenable de conserver exclusivement le d'ANDES, décrit sans aucune interruption sensible deux courbes immenses depuis le Paria, à l'entrée du golfe de ce nom dans le département colombien du Maturin, d'au cap Froward, sur le détroit de Magellan dans la Patagonie. M. de Humboldt y ngue quatre parties qu'il nomme Andes-Patagoniques, depuis l'extrémité australe u'au 44° parallèle; c'est la partie la moins connue; Andes du Chili et du Potosi, dele 44 jusqu'au 20°; Andes du Pérou, depuis le nœud de Porco jusqu'au nord-ouest lateau d'Almaguer, à 1o 50'; et Cordillères de la Nouvelle-Grenade. Notre cadre ne permet pas d'entrer dans les détails qu'exigerait la seule indication des nœuds et des nes qui se détachent en différentes directions de la chaîne principale. Nous nous borins à indiquer ses branches les plus importantes, en faisant observer que, d'après l'état el de la géographie de cette partie du globe, c'est dans les Andes-Péruviennes, et parlierement entre le 14° et le 20° parallèle, qu'il parait convenable de placer le noyau e vaste système. La haute vallée du Titicaca, qu'on peut justement appeler le Tibet Nouveau-Monde, à cause de la prodigieuse élévation des pics qui l'entourent et de auteur du sol au-dessus duquel ils s'élancent, est le grand divortia aquarum de l'Améne-du-Sud. C'est non loin de ces montagnes que paraissent naître le Beni et l'Apurimac, par leur jonction, forment le véritable Marañon, le Guapaix, qui est une des princies branches de la Madeira, et le Pilcomayo, un des plus grands courans qui forment le › de la Plata. Ce plateau, si célèbre dans l'histoire de la civilisation indigène du Nou

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