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et du Rio de la Plata, diffèrent de celle de l'Amazone, qu'elles cernent au nord et au sud, par le manque d'arbres et par les innombrables graminees qui couvrent leur vaste surface, semblables en cela aux savanes ou prairies de la plaine Mississipi-Mackenzie. La superficie de la plaine du Rio de la Plata monte, selon M. de Humboldt, à 135,000 lieues carrées ou à 1,215,000 milles, et celle du Guaviare-Orenoco, à 29,000 lieues, qui corresponden à 261,000 milles.

DÉSERTS. L'Amérique a plusieurs déserts qu'on peut comparer ceux de l'Afrique et de l'Asie pour l'aridité de leur sol et pour le sable qu les recouvre; mais tous sont extrêmement petits en comparaison des solitudes de ce genre, qui s'étendent sur un si vaste espace de la superficie de ces deux parties du monde. Les plus remarquables sont : le désert d'Atcama; il s'étend, avec quelques interruptions, depuis Tarapaca, dans la république du Pérou, jusqu'aux environs de Copiapo, dans celle du Chi il renferme par conséquent la bande étroite de pays que la république d Bolivia possède sur le Grand-Océan; le désert de Sechura, beaucoup pets petit, occupe une partie considérable de la côte du département peruver de Truxillo; le désert de Pernambuco, qui est le plus étendu ; il s'étend s une grande partie du plateau du nord-est du Brésil, qui s'élève entre Pe nambuco, le San-Franscisco, Crato, Seara et Natal; M. Koster y vit de oasis couvertes d'une belle végétation au milieu des collines de sable m vantes. Nous ne parlons pas des solitudes; l'Amérique offre les plus grands du globe; elles forment partie des vastes plaines, dont nous avons p dans l'article précédent, ainsi que des Terres-Arctiques et Antarctiq mentionnées dans celui des iles. C'est dans cette classe qu'il nous sentia plus convenable de ranger le prétendu désert de Nuttal que traversent p sieurs grandes rivières, et remarquable par ses riches mines de sel gem” et par sa situation élevée; il s'étend au pied de la Cordillère- MisSORTY Colombienne (Montagnes Rocheuses), entre l'Arkansas supérieur et le P duca, et forme partie du grand plateau Central de l'Amérique-du-Nord CLIMAT. La configuration de l'Amérique, la disposition de ses ve chaînes de montagnes et la position de ses plateaux élevés et de ses p immenses produisent une influence remarquable sur sa températu offrent sur plusieurs points de grands contrastes entre deux climat différens et pourtant très rapprochés l'un de l'autre. « Le Pérou, dit Ma Brun, la vallée de Quito, celle de Mexico, quoique situés entre les trepiques, doivent à leur élévation une température printannière; ils même les paramos, ou les dos de leurs montagnes, se couvrir des qui séjournent, même perpétuellement, sur quelques sommets, qu'à peu de lieues de là, une chaleur souvent malsaine étouffe l'hab des ports de Vera-Cruz ou de Guayaquil. Ces deux climats donnent sance à deux systèmes différens de végétation: la flore des zones torr sert de bordure à des champs et à des bosquets européens. Un sembla voisinage ne peut manquer d'occasioner fréquemment des change subits par le déplacement de ces deux masses d'air, si diversement const tuées; inconvénient général en Amérique. Mais partout ce continent eprees un moindre degré de chaleur. L'élévation seule explique ce fait per région montagneuse; mais pourquoi, se demande-t-on, s'étend-il aux co trées basses? Voici ce que répond un habile observateur, M. de H boldt : « Le peu de largeur du continent, son prolongement vers les pés

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glacés; l'Océan, dont la surface non interrompue est balayée par les vents lisés; des courans d'eau très froide qui se portent depuis le détroit de Magellan jusqu'au Pérou; de nombreuses chaînes de montagnes remplies le sources, et dont les sommets couverts de neiges s'élèvent bien au-dessus le la région des nuages; l'abondance de fleuves immenses qui, après des étours multipliés, vont toujours chercher les côtes les plus lointaines; des éserts en général non sablonneux, et par conséquent moins susceptibles e s'imprégner de chaleur; des forêts impénétrables qui couvrent les plaies de l'équateur remplies de rivières, et qui, dans les parties du pays les us éloignées de l'Océan et des montagnes, donnent naissance à des masses ormes d'eau qu'elles ont aspirées, ou qui se forment par l'acte de la végétion: toutes ces causes produisent, dans les parties basses de l'Amérique, 1climat qui contraste singulièrement, par sa fraîcheur et son humidité, ec celui de l'Afrique. C'est à elles seules qu'il faut attribuer cette végétion si forte, si abondante, si riche en sucs, et ce feuillage si épais, qui mposent le caractère particulier du Nouveau Continent. >>

En considérant ces explications comme suffisantes pour l'Amérique-Mélionale et le Mexique, nous ajouterons, par rapport à l'Amérique-durd, qu'elle n'a presque pas d'étendue dans la zone torride, et qu'au ntraire elle se prolonge très loin dans la zone glaciale, dont les vents acés la balayent du nord au sud depuis l'embouchure du Mackenzie jusCau delta du Mississipi, à cause de l'absence d'une chaîne qui en intermpe le cours. Ainsi, la colonne d'air glacial, inhérente à ce continent, ne trouve pas contrebalancée par une colonne d'air équatorial. De là réIte une extension du climat polaire, jusqu'aux confins des tropiques; iver et l'été luttent corps à corps, les saisons changent avec une rapité étonnante. Une heureuse exception favorise presque toute la côte ocdentale de l'Amérique-du-Nord, laquelle, abritée des vents glacés, par la aine Maritime et par la chaîne Centrale, jouit de la température propre sa latitude.

Nous devons aussi corriger une opinion que, sur l'autorité de Volney, us les géographes reproduisent, mais dont de récentes observations méorologiques, faites pendant plusieurs années et sur plusieurs points, ont montré le peu de solidité. C'est que la température des plaines du Missispi, au lieu d'être beaucoup plus douce que celle des pays situés sur la côte l'Atlantique, offre plutôt des excès de chaleur et de froid beaucoup us grands que ceux qu'éprouvent les lieux situés sur l'Atlantique, sous s latitudes correspondantes.

On peut dire, en général, que toutes les contrées situées au delà des 50° trallèles sud et nord sont froides et ont un sol impropre à la culture des ains de l'Europe. Toute l'Amérique-Danoise, toute l'Amérique-Russe, à Exception des contrées abritées par la chaîne Maritime, presque toute Amérique-Septentrionale Anglaise ainsi que l'extrémité de la Patagonie, archipel des Malouines et les Terres-Antarctiques, appartiennent à cette lasse de pays. Les régions élevées de la zone torride et les plaines des eux zones tempérées sont favorables, jusqu'à un certain point, à la culture les céréales de l'Europe, et même à celle de ses fruits, tandis que les conrees chaudes de la zone torride étalent les productions les plus précieuses lu règne végétal avec une étonnante profusion. Nous ajouterons qu'en gééral toutes les côtes des contrées équatoriales, et même celles des pays

situés à des latitudes encore plus élevées, sont malsaines; les côtes qui bordent la mer des Antilles et la côte des États-Unis, sur l'Atlantique, jus qu'au delà du 40° degré, sont sujettes à la fièvre jaune, qui y fait souvent d'horribles ravages.

MINÉRAUX. On peut dire, sans exagération, que les régions équato riales de l'Amérique sont la patrie de l'or et de l'argent. Aucune contrée du globe ne possède d'aussi riches mines de ce dernier métal. L'énorme quantité d'argent mise en circulation par celles de Guanaxuato, de Cătorce, de Zacatecas, de Pasco et de Potosi, a produit une véritable révo lution dans l'industrie et le commerce des nations les plus policées de notre hémisphère; les mines d'or de quelques cantons de l'Afrique et de la Malaisie (Archipel Indien), la Chine et le Japon, et depuis quelques années la chaîne de l'Oural, peuvent seules rivaliser en richesse aver celles de l'Amérique. Voici quelques faits positifs et curieux qui justifest le rang que, sous le rapport minéralogique, nous avons assigné à l'Ame rique; nous les empruntons à la nouvelle édition de l'Essai Politique le royaume de la Nouvelle-Espagne, et aux Fragmens de Géologie et Climatologie que M. de Humboldt vient de publier.

« Il est impossible, dit ce savant, d'évaluer la masse d'or et d'argent qui est maintenant en exploitation sur toute la surface du globe: NG ignorons absolument ce que produisent l'intérieur de l'Afrique, l'As Centrale, le Tonquin, la Chine et le Japon. Le commerce d'or en poudre. qui se fait sur les côtes orientales et occidentales de l'Afrique, et les tions que les anciens nous ont transmises sur ces contrées avec lesquels nous ne sommes plus en relation, peuvent faire supposer que les pays sud du Niger ou Djoliba, sont très riches en métaux précieux. On pe faire la même supposition à l'égard de la haute chaîne de montagnes se prolonge au nord-est du Paropamisus, vers les frontières de la Ch La quantité d'or et d'argent que les Portugais et les Hollandais ont jad exportée du Japon, prouve que les mines de Sado, de Sourouma, Bingo et de Kinsima, ne cèdent pas en richesse à plusieurs mines de l'1mérique. Sur les 73,191 marcs ou 17,635 kilogrammes d'or et suräs 3,554,447 marcs ou 869,960 kilogrammes d'argent que l'on retiraitnuellement au commencement du XIXe siècle de toutes les mines de Amérique, de l'Europe et de l'Asie-Boréale, l'Amérique seule fourt 57,658 marcs d'or et 3,250,000 marcs d'argent, par conséquent 80 etièmes du produit total de l'or et 91 centièmes du produit total de gent. A la même époque toutes les mines d'or de l'Europe ne produsest que 5,300 marcs ou 1,277 kilogrammes, et celles d'argent 215,200 ou 52,670 kilogrammes. L'Asie-Boréale ne fournissait que 2,200 mares of 538 kilogrammes d'or et 88,700 marcs ou 21,709 kilogrammes d'arg Dans l'estimation du produit de l'or, on a eu égard à la forte diminet. qu'ont subie les mines du Brésil depuis 1760 et surtout depuis le comm cement du XIXe siècle. En 1804, toutes les colonies espagnoles d'Ameri fournissaient annuellement en argent 3,460,000 marcs (le Mexique set 2,340,000 marcs); en or 45,000 marcs ». M. de Humboldt évalue à 34francs 44 centimes le kilogramme d'or et à 222 francs 72 centimes kilogramme d'argent. Depuis 1811, cet état de choses est bien chans Pendant les guerres de l'indépendance, qui ont désolé ces magniqu contrées, les travaux ont été suspendus dans beaucoup de mines; plusie

ont manqué du mercure, si nécessaire pour l'amalgamation; les eaux ont gagné plusieurs galeries dans les mines les plus riches; des éboulemens considérables ont eu lieu dans d'autres; et, lors de la reprise des travaux, les capitaux ont manqué pour les opérations extraordinaires. Des compagnies nglaises se sont formées en 1824 pour reprendre l'exploitation de ces nines abandonnées. Les journaux portaient leur capital à la somme énorme le 32,800,000 livres sterling; mais à peine 1,900,000 liv. st. a-t-il été sousrit, et cette somme n'a pas même été versée en totalité. Un statisticien très istingué, M. de Montveran, qui a résumé avec un talent remarquable les ocumens précieux rassemblés dernièrement par MM. Ingham, Gallatin, foore et White, pour répondre aux questions posées par le congrès des tats-Unis, n'évalue le produit moyen de toutes les mines du Nouveauonde, pendant la période septénaire de 1824 à 1830 inclus, qu'à 870 marcs 314 d'or et à 838,857 marcs d'argent. La production des étaux précieux a donc souffert une diminution de presque la moitié pour r et de trois quarts pour l'argent. Dans les 33,870 marcs 374 d'or, M. de ontveran a compris les 4,411 marcs 314 qu'il dit provenir des mines de Caroline-du-Nord. Depuis la découverte de l'Amérique jusqu'en 1803, colonies Espagnoles et Portugaises ont donné, selon M. de Humboldt, 311 années, 3,625,000 marcs d'or, et 512,700,000 marcs d'argent. ut l'argent tiré du sein de la terre en Amérique, depuis trois siècles, merait une sphère de 85 pieds de diamètre. A la page 497, nous avons jà fait la comparaison entre le produit des mines d'or de l'Oural avec lles du Brésil. Cet empire partage seul avec l'Inde, l'île de Bornéo et ural, l'avantage d'avoir des mines de diamant; on prétend même felles ont fourni le plus gros que l'on connaisse. Le tableau suivant fre les contrées du Nouveau-Monde qui abondent le plus en pierres récieuses, en métaux, houille et sel. Dans chaque article, on a essayé de acer chaque pays avant ou après un autre, selon la quantité plus ou ins grande du minéral qu'il produit. A ce propos nous ferons observer en admettant l'estimation du produit de l'or de la Caroline, donnée par de Montveran, les Etats-Unis devraient être aujourd'hui placés imdiatement après la Colombie.

TABLEAU MINÉRALOGIQUE DE L'AMÉRIQUE.

AMANS. Empire Brésilien, Minas-Geraes, etc.

THIS PIERRES PRÉCIEUSES. Empire Bresilien, Minas-Geraes, etc.; république de Colombie, Cundinamarca; république du Chili; république du Bas-Pérou, etc.

République de Colombie, l'Audageda, l'Atrato, le San-Juan, la Cauca, etc., dans le Choco, département du Cauca; empire Brésilien, Minas-Geraes, Goyaz et Mattogrosso ; Etats-Unis du Mexique, la Pimeria-Alta dans l'état de Sonora-et-Sinaloa, etc.; republique du Chili; république du Bas-Pérou; république du Haut-Pérou; États-Unis de l'Ameique Centrale; États-Unis ou confederation Anglo-Américaine, comté d'Anson dans la Caroline-du-Nord, comté de Davidson dans la Caroline-du-Sud, etc.

GENT, États-Unis du Mexique, Guanaxuato, San-Luis Potosi, Zacatecas, etc.; république du Haut-Pérou; republique du Chili; États-Unis de Rio de la Plata, Mendoza; États-Unis de l'Amérique-Centrale, etc.

AI Republique du Bas-Pérou, États-Unis du Mexique, Guadalaxara.

ERCURE. République du Bas-Pérou; États-Unis du Mexique, etc.

CIVRE. République du Chili; république du Bas-Pérou; États-Unis du Mexique; États-Unis, New-York, Indiana, etc.

LOB. États-Unis, Illinois (Galena), Missouri (comté de Washington), New-York, etc.; Etats-Unis du Mexique, etc.

ER. États-Unis, New-Jersey, Pennsylvanie, Massachusetts, Connecticut, Sud-Caroline,

New-York, Maryland, etc.; États-Unis du Mexique; empire Brésilien, Saint-Paul. Minas-Géraès, etc.; Amérique-Anglaise, Canada; Colombie; Confederation de l' Amenyas Centrale, etc.

CHARBON DE TERRE. Amérique-Anglaise, île Cap-Breton, Nouvelle-Écosse, etc.; États-Um, Pennsylvanie, etc.; Chili, Penco.

SEL. États-Unis du Rio de la Plata; empire Brésilien, Rio-Grande do Norte, Para, ete États-Unis, New-York (comté Onondaga), Massachusetts (comté Barnstaple), Ka tucky, Illinois (comté Gallatin), Missouri, etc.; États-Unis de PAmérique-Centrale, Ba duras, etc.; Colombie, Zipaquira, etc.; confédération Mexicaine, Oaxaca, Nouvellefornie; Bolivia, Yocalla, Chiquitos; Amérique-Anglaise, îles Bahama, Saint-Christophe.ex. dans l'archipel des Antilles.

VÉGÉTAUX. Les végétaux, dans le Nouveau-Monde, offrent plus & diversités que dans les autres régions correspondantes par leurs climas et cette remarque est d'autant plus vraie qu'on porte davantage son ater tion sur ceux qui se rapprochent plus de la zone équinoxiale.

Bien que nous soyons loin de connaître la flore de plusieurs rege d'Amérique, nous pouvons néanmoins affirmer qu'elle est générale plus riche que celle des autres parties du monde. Plus de 15,000 esp de phanérogames y croissent spontanément (la plupart appartiennent climats équatoriaux), et ce ne sont pas, comme en Europe et dans les pr tempérés, de ces plantes sociales qui semblent envahir une contrée enter, à l'exclusion de tout autre végétal; car, la nature en Amérique, plus v riée dans ses productions, y a disséminé les individus tout en multipl les espèces. Dans cette notice, cependant, notre intention se portera s cialement sur les végétaux qui, par leur structure si differente de e des plantes d'autres continens, sont l'apanage de l'Amérique.

Quoique la zone glaciale de l'Amérique n'ait été explorée que sur quelques poiss littoral, cependant l'état de sa végétation nous parait suffisamment connu. On e comparer la pauvreté de la nature dans ces affreuses contrées qu'à sa triste uniformit... basses terres du Groënland, celles qui avoisinent les baies de Baffin et d'Hudson, rissent des plantes presqu'en tout semblables à celles des Hautes-Alpes d'Europe; et sait que les régions hyperboréennes de notre continent ont, relativement à leurs prod tions, une grande analogie avec celles-ci. Ainsi la flore de l'Amérique glaciale et enk la Laponie sont à-peu-près identiques. Quelques saules rabougris (salix herbacea, nai reticulata), des bouleaux (betula alba, nana), des peupliers (populus trepida), pins au sombre feuillage, sont les seuls arbres qui s'avancent le plus au nord et au froid en raison des nombreuses enveloppes corticales dans les uns, ou des sucs resalt dont le tissu des autres est imprégné.

Un nombre assez limité de plantes herbacées se font remarquer et par les diner gigantesques de leurs fleurs, comparées aux autres parties, et par la courte durée de iur existence. Mais la rigueur de la température n'est pas un obstacle au développemist / cryptogames. Plusieurs mousses et lichens couvrent la terre de ces contrées pois, et semblent en exclure tout autre végétal.

Les bords du fleuve Saint-Laurent et toute la région du Canada offrent, sous le ray de la végétation, une transition de la zone froide à la zone tempérée de l'Amers C'est dans l'ile de Terre-Neuve qu'on trouve déjà de ces plantes particulières aux Unis, mais les végétaux du nord y dominent encore. Plus au sud, les espèces se mult.p et se font remarquer par leur beauté incomparablement plus grande que celle des pà qui croissent dans l'Ancien-Monde, sous les mêmes latitudes ou sous des climats d température est la même. En effet, trouverons-nous en Europe, entre les 43° et 45′ grés parallèles, des arbres dont les fleurs aient de 1 à 2 décimètres de largeur, et feuilles longues de 3 à 6 décimètres, comme celles de certains magnoliers # glauca, tripetala)? Pourrions-nous faire entrer en ligne de comparaison les res de nos forêts avec le liriodendron tulipifera, le pavia lutea, le cornus florida et le rhy dendron maximum? Et parmi les plantes de genres européens, quelle diversite, qued

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