Lorsqu'à une demande dont l'import rend l'appel recevable, le défendeur oppose des con- clusions par lesquelles il se prétend libéré en partie, et que le demandeur admet dans ses conclusions la vérité de cette allégation, y a-t-il lieu à appel si le surplus de la somme deman- dée n'atteint pas le chiffre du dernier ressort? N° 567.
Y a-t-il lieu à appel lorsque sur une demande supérieure au chiffre du dernier ressort, le dé- fendeur acquiesce à certains chefs de la récla- mation, et que l'import des chefs restants n'at- teint pas le dernier ressort? No 568.
En est-il de même dans le cas où le défendeur acquiesce à certains articles d'un compte, ou convient devoir certaines sommes se rappor- tant à des objets déterminés spécialement dans la demande? No 569.
En est-il de même dans le cas où le défen- deur convient qu'il est redevable d'une partie de la somme qui lui est réclamée, ou offre une partie de cette somme? N° 570.
Application de ce principe au cas où un compte est produit par le demandeur. No 571. Diverses autres applications du principe. Dé- cisions contraires. No 572.
Pour que l'acquiescement du défendeur à une partie distincte de la demande ait pour effet de réduire celle-ci, faut-il nécessairement que cet acquiescement soit mentionné dans le juge- ment intervenu entre parties? No 573.
Dans le cas de demande alternative, laquelle des deux branches de la demande établit-elle le ressort? No 580.
Si le second membre de la demande alterna- tive était une demande en payement d'une somme inférieure au taux du dernier ressort, ou bien d'une somme à fixer par experts, y au- rait-illieu à appel? No 581.
Si après la demande introductive d'instance, le demandeur rend sa demande alternative, en réclamant l'exécution de l'obligation, ou bien une somme inférieure au dernier ressort, un pareil changement peut-il influer sur le res- sort? No 582.
Les difficultés existant sous la loi de 1790 quant aux demandes alternatives d'un immeu- ble indéterminé ou d'une somme fixe, ont-elles disparu sous la loi de 1841? N° 583.
Applicabilité en matière de compétence des règles édictées par le code civil quant aux obligations alternatives (art. 1190 à 1196). No 584.
Solution de la jurisprudence quand la de- mande n'est pas véritablement alternative, mais qu'une somme d'argent à titre de dommages- intérêts est réclamée subsidiairement à la de- mande principale. No 585.
Les règles qui concernent les demandes al- ternatives et les demandes subsidiaires sont applicables aux justices de paix et aux tribu- naux de commerce. No 586.
Division de la demande en diverses parties. - Y a-t-il lieu à appel quand le demandeur ré- clame du défendeur diverses sommes dont cha- cune est inférieure à 2,000 francs, mais qui par leur réunion dépassent ce chiffre? No 587.
La même règle est-elle applicable dans le cas où le demandeur agit comme cessionnaire de certaines créances? No 388.
La réunion de sommes sur lesquelles des ju- gements par défaut ont statué peut-elle influer sur le ressort, lorsque l'opposition a été faite par un seul acte? No 589.
Diverses réclamations inférieures au taux de l'appel peuvent-elles y donner lieu, parce qu'un seul jugement a prononcé sur toutes en même temps? No 590.
Y'a-t-il lieu à appel quand plusieurs deman- deurs réclament d'un seul défendeur une somme globale supérieure à 2,000 francs, mais qui, divisée entre les demandeurs, reste infé- rieure à ce chiffre? - Hypothèse où la demande a une base spéciale pour chaque demandeur. No 591.
Hypothèse où la demande a une base com- mune pour tous les demandeurs? No 592.
Le principe est-il applicable au cas où les de- mandeurs sont subrogés aux droits d'un créan- cier unique? Loi interprétative du 27 mars
En est-il de même quand le demandeur ré- 'clame une seule dette de tous les défendeurs? No 595.
Actions réelles immobilières. Compétence des tribunaux de première instance en ce qui les concerne. Portée générale du principe. No 665.
Dans quel cas le revenu de l'immeuble peut-il être déterminé en rente? - Art. 530 du code civil. No 666.
Dans le cas où la rente est stipulée comme condition d'une cession à titre onéreux ou gra- tuit (art. 530 du code civil), le chiffre de la rente peut-il déterminer le ressort? No 667.
La redevance payée par l'emphytéole au pro- priétaire de l'immeuble peut-elle servir à dé- terminer le ressort? - Loi du 10 janvier 1824. No 668.
Quid de la redevance payée pour le droit de superficie? Loi du 10 janvier 1824. N° 669. Revenu de l'immeuble déterminé par prix de bail. Le prix de bail doit-il nécessairement être fixé en argent? (Art. 1709 du code civil.) No 670.
Quand une somme d'argent a été stipulée par les parties comme condition du bail, ce pot-de- vin doit-il concourir à la fixation de la valeur du bail? No 671.
Toutes les prestations particulières mention- nées dans un bail doivent concourir à la fixa- tion de la valeur de l'action. - Applicabilité de l'art. 18 de la loi de 1841. No 672.
Lorsqu'une pièce de terre comprise dans une ferme est réclamée et que le prix de bail de cette ferme a été fixé en bloc, comment doit se déterminer le ressort? Revendication par- tielle de bâtiments loués globalement. No 673.
Quid dans le cas où le prix de location de la ferme a été déterminé à un chiffre tixe par hec- tare, ou par toute autre étendue de terrain? No 674.
Quand la nue propriété d'un immeuble est seule en contestation, et que la valeur de l'im- meuble est déterminée par un bail, comment doit se déterminer le ressort? N° 675.
Nouveau mode d'evaluation des actions im-
mobilières par le moyen du rôle de la contri- bution foncière. N° 676.
Conditions exigées par la loi pour que l'éva- luation cadastrale puisse fixer la valeur du litige. No 677.
Exception à l'évaluation de l'action immobi- lière par la matrice cadastrale. Loi du 3 fri- maire an VII, art. 103.-No 678. L'évaluation cadastrale exerce-t-elle son in- fluence sur le ressort lorsque le bien de l'Etat ou de la commune est productif? — Art. 108 et 109 de la loi du 5 frimaire an vii. No 679.
Est-il nécessaire que l'immeuble réclamé soit spécialement mentionné au cadastre s'il fait partie d'un immeuble plus grand donnant un revenu inférieur à 75 francs? No 680.
Examen de la jurisprudence. - Doit-on pren- dre pour base du ressort l'évaluation d'un im- meuble proportionnellement au revenu indiqué au cadastre à propos d'un immeuble plus grand dont l'immeuble en contestation fait partie? No 681.
La règle qui concerne le degré de juridiction de l'art. 14 plie devant celles édictées par cer- taines lois spéciales. Contributions indirectes. - Demande civile dans une instance criminelle. - Décisions disciplinaires. Nos 703, 881 et suiv. Caractère de la règle de l'art. 14 qui attribue aux tribunaux de première instance la connais- sance en dernier ressort de certaines actions. Les parties peuvent-elles déroger à cette règle, ou bien les cours d'appel sont-elles incom- petentes ratione materiæ pour les actions qui n'atteignent pas le taux d'appel? No 704.
Comment se fixe le ressort en ce qui concerne les demandes en payement d'intérêts, d'arré- rages de rentes, de loyers et fermages, art. 19? Projet primitif. No 787.
Similitude de notre disposition avec celle re- lative aux justices de paix. — Comparaison avec les articles correspondants des lois fran- çaises du 25 mai 1838 et du 11 avril 1838. No 788. Application par analogie des art. 2 et 3 de la loi relatifs aux justices de paix. No 789.
C'est la valeur du bail pour l'avenir qui seule influe sur le ressort. N° 790.
Le ressort se détermine par la valeur du bail en entier, nonobstant la faculté pour les parties de le résilier avant son expiration. No 790bis. Détermination du ressort quand il s'agit des arrérages d'une rente viagère. No 791.
Fixation du ressort quand l'existence même de la rente est contestée. No 792.
Fixation du ressort quand il s'agit de contes- tation sur l'existence d'un contrat qui ne donne pas lieu à payement d'intérêts, d'arrérages de rentes, de loyers ou de fermages. No 793.
Dans quels cas la contestation du titre reste sans influence sur le ressort. N° 794.
La règle de l'art. 4, relative à l'appréciation du litige d'après les mercuriales, est-elle appli- cable à l'art. 19? No 795.
Comment se fixe la valeur des demandes en résolution de bail et de celles en expulsion à son expiration? - Controverse en Belgique et en France. No 796.
Applicabilité aux tribunaux de première in- stance des règles relatives à la tacite réconduc- tion ou au congé. (Supra, nos 102 et s.) N° 797. Les prestations accessoires dues par le fer- mier au locataire doivent être évaluées, soit dans la demande en payement de loyers, soit dans celle en résolution de bail. L'appel
reste ouvert en cas de non-évaluation. No 798.
Voy. Appel. Contestation de titre. Accessoi- res. Dom ages-intérêts. Contrainte par corps. Demande incidente. Action personnelle et mo- bilière. Action immobilière. Action mixte. Evaluation du litige. Attributions. COMPÉTENCE DES TRIBUNAUX DE COM- MERCE. Introduction, p. 5 et suiv., 15, 17, 23. (Art. 21 à 26 de la loi du 25 mars 1841.) Incompétence des juges de paix dans les ma- tières dévolues aux tribunaux de commerce No 9.
Les tribunaux de commerce sont-ils compé- tents pour statuer sur les contestations entre patrons et commis. Nos 321 et suiv.
Sont-ils compétents pour statuer sur les con- testations entre le maître et les parents de l'ap- prenti et réciproquement. No 346.
Compétence en matière de demandes alter- natives. Renvoi au no 386.
Influence des accessoires sur la compétence. Nos 72 et suiv., 596 et suiv. Voy. Accessoires. Dommages-intérêts. Intérêts.
Devant les tribunaux de commerce, les liti- ges doivent-ils être évalués? No 755. Voy. Eva- luation du litige.
Compétence des tribunaux de commerce d'a- près la loi de 1841. Art. 21.
Extension de la compétence des tribunaux de commerce. Projet primitif. N° 824.
Observations de MM. Verhaegen et Dolez pour combattre l'extension de la compétence. No825. Réponse à ces observations. Vote de la dis- position. No 826.
Observations sur la composition défectueuse des tribunaux de commerce. No 827.
La compétence des tribunaux de commerce s'étend jusqu'à 2,000 francs en principal. Sens de ces mots. Renvoi aux nos 596 et suiv. No 828.
Les tribunaux de commerce peuvent-ils juger en dernier ressort les actions d'une valeur de 2,000 fr.? Renvoi aux nos 54 et 552. No 829.
Le § 2 de l'art. 639 du code de commerce n'a subi aucune modification. N° 830.
Modifications apportées à la compétence des juges consulaires par la loi française du 3 mars 1840. No 851.
Applicabilité des art. 15, 16 et 17 de la loi de 1841 aux tribunaux de commerce. Renvoi aux nos 735 et 759. No 832.
L'art. 20 de la loi de 1841 est-il applicable aux litiges commerciaux? Renvoi aux nos 821 à 825. No 855.
L'art. 22 est-il applicable aux tribunaux de commerce? N° 860.
Origine et but, no 427. —Quand le défendeur assigné en complainte déclare en justice ne pas contester la possession du demandeur, faut-il que le juge de paix se déclare incompé tent comme juge possessoire? No 428.
Les déplacements de bornes, usurpations de terres, arbres, haies, fossés et autres clôtures, donnent-ils toujours lieu à des actions posses- soires? Portée de la loi de 1841. N° 429.
Voy. Actions possessoires. Dénonciation de nouvel œuvre. Entreprises sur les cours d'eau. Réintégrande.
CONCILIATION (préliminaire de).
La demande en expulsion en est dispensée. Loi du 5 octobre 1833, art. 3. No 122.
Elles servent à déterminer la compétence. Devant la justice de paix. Nos 381 et suiv. Devant les tribunaux de première instance influence des conclusions sur le ressort. Nos 555 et suiv.-Voy. Compétence des tribunaux de première instance.
Leur importance au point de vue de l'éva- luation que la loi impose aux parties. (Arti- cles 8, 15 et suiv.) Voy. Evaluation du litige. CONGÉ en matière de location d'immeubles. Voy. Bail. No 109.
CONGÉ en matière de louage d'ouvrage. Le maître peut-il recevoir l'ouvrier sans congé ? Nos 303 et suiv. Voy. Domestiques. Gens de tra- vail.
CONSEIL DES PRUD'HOMMES. V. Prud'- hommes. Domestiques. Gens de travail.
Actions relatives aux constructions et tra- vaux prévus par l'art. 674 du code civil. Portée de la loi de 1841. No 463.
Fondement de l'art. 674. No 464.
Compétence du juge de paix pour toutes les demandes basée sur l'art. 674. Le sens de cet article n'est pas limitatif. No 465.
Les travaux non compris dans l'art. 674 ne peuvent donner lieu à une action devant le juge de paix. No 466.
L'action en dommages-intérêts, jointe à la demande basée sur l'art. 674 du code civil, doit- elle être portée devant le juge de paix? No 467.
L'action en dommages-intérêts basée sur l'inobservation de l'art. 674 du code civil ap- partient-elle au juge de paix quand elle se pré- sente isolément? No 468.
Le juge de paix reste-t-il compétent quand l'action a pour objet une indemnité pour dom- mage survenu nonobstant l'observation des rè- gles prescrites par l'art. 674 du code civil? No 469.
Incompétence du juge de paix quand la pro- priété ou la mitoyenneté du mur est contestée. No 470.
L'exception de prescription enlève-t-elle compétence au juge de paix? No 741. Voy. supra, no 462.
Incompétence radicale du tribunal de pre- mière instance dans les cas prévus par l'arti- cle 9,2 et 3 de la loi de 1841. No 472.
Voy. Contestation des droits de propriété. Plantations.
Voy. Action. Demande. CONTESTATION DE TITRE.
Le juge de paix cesse-t-il d'être compétent, lorsqu'une contestation sur un titre invoqué vient à s'élever devant lui? No 62.
Le juge de paix est-il de même compétent, lorsque la valeur du titre invoqué excède le taux de sa compétence? Distinction à faire. Quid si la somme demandée est un reliquat? No 65.
Quid si le titre invoqué conserve pour l'ave- nir une valeur supérieure à 200 francs? No 64. Application du principe au cas où certaines primes annuelles sont réclamées. No 65.
Quid si le demandeur, tout en invoquant un titre supérieur à 200 francs, déclare borner sa demande à cette somme, et renoncer au sur- plus? No 66.
Quid si le défendeur avoue une partie de la dette, et que le débat se trouve ainsi réduit à la somme de 200 francs? No 67.
Dans le cas de réclamations d'intérêts, d'ar- rérages de rentes, de loyers ou fermages. Nos 80 et 81.
Non-contestation du titre dans les mêmes cas. Nos 82 et suiv.
Y a-t-il lieu à deux degrés de juridiction quand un titre d'une valeur supérieure à 2,000 francs est invoqué devant un tribunal à l'appui d'une demande inférieure à ce chiffre? — Solution quand la demande est un reliquat. No 574.
Y a-t-il lieu à deux degrés de juridiction lors- que le titre invoqué présente pour l'avenir une valeur supérieure au taux du dernier ressort, ou que la demande présente un intérêt supé- rieur à 2,000 francs? No 575.
Applications diverses. Y a-t-il lieu à appel d'une décision déclarant qu'un débiteur est tenu hypothécairement d'une somme supérieure à 2,000 francs, alors que la demande est infé- rieure à 2,000 francs pour la part réclamée spé- cialement contre le débiteur? No 576.
La contestation du titre donne-t-elle lieu à deux degrés de juridiction quand la valeur du titre jointe aux sommes réclamées reste infé- rieure au taux du dernier ressort? - Applica- tions diverses. N° 577.
La production du titre influe-t-elle sur le ressort, quand le juge doit se borner à une sim- ple interprétation de ce titre par rapport au litige? No 578.
Une demande qui n'est faite que pour étayer ou pour combattre la réclamation principale peut-elle influer sur le ressort? Renvoi aux nu- méros qui traitent des demandes incidentes (infra, nos 616 et suiv.). No 579.
Contestation de titre devant les tribunaux de première instance en matière d'intérêts, d'arié- rages de rentes, loyers et fermages. (Art. 19). -Voy. Bail. Compétence des tribunaux de pre- mière instance.
CONTESTATION DU DROIT D'INDEM- NITÉ.
Dans le cas de demande en indemnité pour non-jouissance. Voy. Indemnité pour non- jouissance. Nos 230 et suiv.
CONTESTATION DES DROITS DE PRO- PRIÉTÉ OU DE SERVITUDE.
Sur une demande en réparation des dom- mages aux champs, fruits et récoltes. N° 172.
Incompétence du juge de paix quant aux ac- tions mentionnées dans l'art. 7, no 1, lorsque les droits de propriété ou de servitude sont contestés. Sous l'empire de la loi des 16-24 août 1790, que décidait-on à cet égard? No 193.
Le juge de paix reste-t-il compétent lorsque le défendeur soulève une exception qui ne met pas en contestation les droits de propriété ou de servitude? No 196.
Différentes manières dont le droit de pro- priété ou de servitude peut être contesté.-Ap- plications de la jurisprudence. N" 197.
Le juge de paix est-il compétent lorsqu'on
Quand y a-t-il véritablement contestation sur la propriété ou la servitude? Le juge de paix reste-t-il appréciateur de cette question? No 201. Quid quand c'est un tiers qui conteste la propriété ou la servitude? N° 202.
En prononçant le renvoi au juge de première instance, le juge de paix doit-il se dessaisir complétement du litige, ou bien doit-il seule- ment prononcer un sursis jusqu'après décision sur la propriété ou la servitude? N° 205.
Dans le cas où il se dessaisit, le juge de paix doit-il condamner le demandeur aux dépens de l'action intentéc devant lui? No 204.
Dans le cas d'exception tirée de la possession annale, le juge de paix demeure-t-il compétent? No 205.
Le juge de paix pourrait-il, avec le consen- tement des parties, se prononcer sur une ex- ception tirée de la propriété ou de la servitude? N. 206.
Les actions pour dommages aux champs, en élagage et en curage doivent-elles être inten- tées dans le délai d'un an? No 207.
Lorsque le defendeur, assigné devant le tri- bunal de première instance, déclare ne vouloir élever aucune contestation sur la propriété ou la servitude, le juge de première instance reste- 1-il compétent? Distinction à faire, No 212.- Voy. Dommages.
Contestation des droits de propriété dans le cas de l'art. 9 de la loi de 1841. Quand y a-t-il contestation sur la propriété en matière de bornage? Le juge de paix peut-il délimiter les héritages, ou bien ne peut il que procéder à l'opération matérielle du bornage? No 444.
Examen de la doctrine et de la jurisprudence belge et française sur cette question. Ño 445.
Hypothèses diverses où la contestation sur le bornage entraîne une contestation sur la pro- priété. Dans quel cas le débat quant à la contenance renseignée dans un titre entraîne- t-il contestation sur la propriété? Distinction à faire. No 446.
La prétention de l'une des parties d'avoir prescrit au delà des titres de propriété est une contestation sur la propriété. No 447.
Y a-t-il contestation sur la propriété quand l'une des parties prétend posséder au delà de son titre, et ne consent au bornage que dans les limites de sa possession? No 448.
Le juge de paix reste-t-il compétent si la con- testation sur la propriété est soulevée par un tiers revendiquant une portion d'un des ter- rains à borner? No 449.
La contestation sur la propriété existe-t-elle quand l'une des parties en cause prétend qu'une portion d'un des terrains à borner est la pro- priété d'un tiers? Différence de ce cas avec ce-
lui de contestation de propriété prévu par l'ar- ticle 7. Renvoi au no 202. No 450.
Le juge de paix reste-t-il compétent quand T'une des parties conteste que le titre produit par son adversaire s'applique à la propriété à borner? Distinction à faire. No 451.
L'allégation de la part d'une des parties qu'elle conteste la propriété de son adversaire suffit-elle pour que la contestation de la pro- priété existe dans le sens de la loi et que le juge de paix doive se déclarer incompétent? No 452.
Quand la propriété est contestée, le juge de paix doit-il se dessaisir complétement, ou bien doit-il se borner à surseoir jusqu'après la dé- cision sur la question de propriété? Voy. supra, nos 80, 203 et 251. — N° 455.
Règlement des frais dans le cas de renvoi devant le tribunal civil par suite de contesta- tion sur la propriété. No 454. — Voy. supra, nos 80, 204 et 252.
Quand une contestation de propriété est sou- levée, l'incompétence du juge de paix peut-elle être couverte? No 455.
Utilité de la citation en conciliation donnée subsidiairement à l'assignation en bornage. N° 456.
Le juge de première instance peut-il de plano décider une question de bornage si la propriété n'est pas contestée? Le consentement des par- ties peut-il proroger la juridiction du tribuual? N° 457. Voy. Bornage.
Incompétence du juge de paix en matière de plantations, quand la propriété est contestée. N° 461.-Voy. Plantations.
Incompétence du juge de paix en matière de constructions, quand la propriété ou la mitoyenneté du mur est contestée. N° 470. - Voy. Constructions.
CONTRAINTE PAR CORPS.
La répugnance d'en accorder l'exercice au juge de paix est l'un des motifs principaux qui font rejeter la compétence du juge de paix eu matière commerciale. No 9.
Son exercice par le juge de paix dans le cas de l'art. 824 du code de procédure civile. N° 135. Contrainte par corps pour dommages-inté- rêts. No 171.
La contrainte par corps donnait-elle lieu à appel sous l'empire de la loi des 16-24 août 1790 et de la loi du 15 germinal an vi? — Portée de la loi française du 17 avril 1832 sur la con- trainte par corps et de la loi belge du 21 mars 1859 sur le même objet. No 614.
La question de l'exercice de la contrainte par corps peut-elle se présenter sous forme d'action principale? No 615.
Y a-t-il lieu d'évaluer une action ayant la contrainte par corps pour objet? No 717, CONTRIBUTION FONCIÈRE.
La matrice du rôle de la contribution fon- cière sert à la détermination du ressort. No 676 et suiv. Voy. Compétence des tribunaux de première instance.
COURS D'EAU. Voy. Autorité administra- tive. Entreprises sur les cours d'eau. CURAGE.
Actions relatives au curage soit de fossés, soit de canaux servant à l'irrigation des proprietés ou au mouvement des usines. Dans quelles li-
Le défendeur contre qui l'exécution d'un jugement est réclamée peut-il valablement of- frir de payer au demandeur la somme à laquelle celui-ci a évalué son action? N° 769.
Cas où l'évaluation peut exister sans que le rachat du litige soit permis. Hypothèse où le rachat est impossible. Rente viagère non ga- rantie par une hypothèque. N° 770.
Rente viagère garantie par une hypothèque.
N° 771.
Les objets insaisissables peuvent-ils être ra-
chetés par le défendeur? No 772.
L'obligation alimentaire (art. 205 et suiv. du
code civil) peut-elle être rachetée ? N° 773.
Cette obligation échappe-t-elle cependant à
l'évaluation? N° 774.
DÉGRADATIONS alléguées par le propriétaire.
Action résultant de ces dégradations. Modi-
fications apportées à la loi des 16-24 août 1790
par celle du 25 mai 1838 (art. 4). No 256.
Lorsque le droit à l'indemnité est contesté,
le juge de paix reste-t-il compétent? Nos 257,258.
Le juge de paix reste-t-il compétent, lorsque
le locataire soutient que les dégradations dont
se plaint le propriétaire sont en réalité des
améliorations? No 259.
Si le défendeur, en déniant les dégradations alléguées, produisait une demande pour amé-
liorations, le juge de paix serait-il toujours compétent? No 260.
Que faut-il entendre par dégradation, dans
la loi de 1841 ? No 261.
La mauvaise culture constitue-t-elle unc
dégradation? No 262.
Y a-t-il dégradation lorsque le fermier en- lève des objets attachés à la ferme pour l'ex- ploitation de celle-ci? N° 265.
Dans quel cas la vente ou l'enlèvement de pailles et d'engrais constitue-t-elle une dégra dation? N° 264.
Dans quel cas la vente ou le détournement
de fourrages peut-elle être réputée dégrada-
tion? No 263.
Le juge de paix est-il compétent quand il s'agit de coupes indûment faites par un loca-
taire de bois? No 266.
Tout fait du locataire qui cause un dommage
au propriétaire n'est pas une dégradation.
N 267.
Le juge de paix est-il compétent quand il s'agit de dégradation à un objet mobilier? N 208.
Quels sont les divers articles du louage qui
peuvent donner lieu à l'action pour dégrada-
tion? N° 269.
Dans l'hypothèse prévue par l'art. 1768 du code civil, y a-t-il action en dégradation?
N 270.
Le juge de paix peut-il être appelé à se pro- noncer sur des dégradations, avant que le bail
ait pris fin? No 271.
Le juge de paix est-il compétent quant à la
résiliation du bail demandée comme suite de
dégradations? N° 272.
Les dégradations alléguées par le locataire contre le propriétaire, sont-elles de la compé- tence du juge de paix? No 275.
Quid des dégradations alléguées par le sous-
locataire contre le locataire principal? N° 274.
Quid des dégradations alléguées par le pro-
prietaire contre l'usufruitier? N° 275.
Le juge de paix est-il compétent lorsque ce
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