La Revue hebdomadaire, Volume 25

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Nourrit et Cie, 1916 - Literature

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Popular passages

Page 489 - Console-toi, tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé. Je pensais à toi dans mon agonie, j'ai versé telles gouttes de sang pour toi.
Page 180 - Vous êtes la première sujette de lui, vous lui devez obéissance et soumission ; vous devez l'exemple à la cour, aux courtisans, que les volontés de votre maître s'exécutent. Si on exigeait de vous des bassesses, des familiarités , ni moi ni personne ne pourrait vous les conseiller, mais une parole indifférente , de certains regards, non pour la dame, mais pour votre grand-père, votre maître, votre bienfaiteur...
Page 41 - C'est d'elle que dépend le salut de la France, donc celui du monde et de la civilisation. Tout se joue sur nos têtes.
Page 23 - L'ange étant entré où elle etait, lui dit : «Je vous salue, Marie pleine de grâce! le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre toutes les femmes...
Page 338 - Laissant de côté la qualité d'archiduc, vous auriez pu remarquer que le roi l'a traité en frère et qu'il l'a fait souper en particulier dans l'intérieur de la famille royale, honneur auquel je suppose que vous n'avez jamais prétendu. Au reste, mon frère sera fâché de ne pas voir les princes, mais il est pour peu de temps à Paris, il a beaucoup de choses à voir : il s'en passera.
Page 47 - Pourtant, j'ai vu des camarades qui, dans leurs conversations avec les Maures, souriaient des choses divines et faisaient profession d'athéisme. Ils ne se rendaient pas compte de combien ils faisaient reculer notre cause et combien, en abaissant leur religion, ils abaissaient leur race même. Car, pour le Maure, France et Chrétienté ne font qu'un. Ne nous appellentils pas
Page 50 - D me semble pourtant que je déteste les gens que tu détestes et que j'aime ceux que tu aimes, et que je ne diffère guère de toi qu'en ce que la grâce ne m'a pas touché. La grâce. Voilà le mystère des mystères ! Tu vas me dire de ne pas tomber dans l'erreur janséniste et que l'homme est libre et qu'il peut par ses œuvres, sinon forcer, du moins provoquer la grâce (je ne sais si je dis bien).
Page 52 - Mais quels sont ceux-ci qui s'avancent, portant leurs cœurs au-devant d'eux, comme des flambeaux? Ce sont les héroïques, les affamés de la vertu, les assoiffés de la justice. Certes, ils se sont gardés des chutes grossières. Mais ils jugent que c'est peu. Ils veulent cette pureté essentielle qui est l'entrée dans l'intelligence supérieure. Car tout est lié dans le système intérieur de l'homme, et la lumière profonde de ce qui est vrai manquera toujours à qui ne se sera point fait un...
Page 238 - Le sujet, comme celui de l'Éveil, est sans originalité et ne peut valoir que par la manière. On n'est jamais sauvé de la passion, car on la porte en soi ou l'on a le cœur mort. Mais il faut l'asservir au dessin de sa vie. Le jeune héros, de l'Éveil, sauvé d'elle une première fois, la rencontre dix ans plus tard quand il a son foyer fondé et sa voie tracée.
Page 385 - ... qui viendraient à se produire entre elles et qui n'auraient pu être réglés par la voie diplomatique, seront soumis à la Cour permanente d'arbitrage établie par...

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