Dupuis (Philippe), né à Saint-Georges-de-Reneins 1er novembre 1809; prêtre 21 décembre 1833; vicaire à Ville-sur-Jarnioux 26 décembre 1833; à Notre-Dame à Fontaines-sur-Saône 2 mars 1841; curé de Saint-Maurice-sur-Dargoire 23 novembre 1847; aumônier des sœurs Saint-Joseph à Lorette 15 mai 1865; curé de Saint-Julien-en-Jarez 14 mai 1866; chanoine honoraire 16 juin 1883; démissionne 1885; mort 20 octobre 1886.

Ouvrages de P. Dupuis :

1. La bible dédiée aux écoles et aux familles ; par l'abbé Philippe Dupuis, prêtre du diocèse de Lyon. « Seigneur, je me suis réjoui à la vue du livre de vos oracles, comme celui qui a trouvé un riche butin. Ps. 118. » A Lyon, chez Briday, libraire-éditeur, place Montazet, 1, 1859. [A la fin ] Besançon, imprimerie d'OutheninChalandre fils. In-12, vi-626 p.

2. La bible dédiée aux écoles et aux familles ; par l'abbé Philippe Dupuis, prêtre du diocèse de Lyon. Seigneur je me suis réjoui à la vue du livre de vos oracles, comme celui qui a trouvé un riche butin. Ps. 118. A Lyon, chez Briday, libraire-éditeur, place Montazet, 1, 1860. [Au début :] Besançon, imprimerie d'OutheninChalandre fils. In-12, 1x-489 (incomplet.)

3. La bible dédiée aux écoles et aux familles; par l'abbé Philippe Dupuis, prêtre du diocèse de Lyon. « Seigneur, je me suis réjoui à la vue du livre de vos oracles, comme celui qui a trouvé un riche butin. Ps. 118. 3. édition. A Lyon, chez Briday, libraire-éditeur, place Montazet, 1864. [Au début :] Imprimerie de Henri Damelet, à Lons-le-Saunier. In-8°, 493 p.

4. La bible dédiée aux écoles et aux familles. Lyon, 1875. In-12°.

5. La bible illustrée dédiée aux écoles et aux familles ; par l'abbé Philippe Dupuis, prêtre du diocèse de Lyon; septième édition. Lyon, librairie Briday. [A la fin : ] impr. Storck. - In-12, vin-552 p.

6. Histoire de N.-S. Jésus-Christ, Fils de Dieu; par l'abbé Philippe Dupuis. «< Hæc est vita externa ut cognoscant te solum Deum verum et quem misisti Jesum Christum. Joann. ch. xvii, v. 3. La vie éternelle consiste à vous connaître, vous le seul vrai Dieu et JésusChrist que vous avez envoyé. » A Lyon, chez Briday, libraire-éditeur, 3, avenue de l'Arɔhevêché, 3, 1872. [A la fin :] Imp. H. Damelet, à Lons-le-Saunier (Jura). In-18, vi-226 p.

7. Histoire de N.-S. Jésus-Christ, Fils de Dieu; par l'abbé Philippe Dupuis « Hæc est vita æterna ut cognoscant te solum Deum verum et quem misisti Jesum Christum. Joann. chap. xvii, v. 3. La vie éternelle consiste à vous connaître, vous le seul vrai Dieu et Jésus

Christ que vous avez envoyé. » 2e édition. Lyon, librairie Briday, avenue de l'Archevêché, 3, 1880. [Au début :] Imprimerie ContantLaguerre, Bar-le-Duc. In-12, 2 f.-312 p.

Dupuis (Pierre-Marie), né à Lamure 4 mars 1837; prêtre 30 mai 1863; vicaire à Sain-Bel 7 juin 1863; à Sainte-Marie à Saint-Etienne juin 1864; curé de Sain-Bel 15 septembre 1880; de Perreux 4 juin 1886; de Saint-André à Tarare 30 avril 1891; démissionne 6 décembre 1895; mort 15 mai 1897.

Dupuy (Michel), né à Leigneux 3 septembre 1819; prêtre 6 juin 1846; professeur au séminaire de Montbrison; curé auxiliaire de Saint-Julien-la-Vestre 15 septembre 1864; titulaire 19 novembre 1864; mort 8 janvier 1879.

Dupuy (Placide-Mathieu), né à Saint-Just-Malmon (Haute-Loire) 20 mars 1853; prêtre 17 décembre 1831; vicaire à Loueré? 22 mars 1832; à Vougy 14 mars 1835; à Saint-Forgeux 15 septembre 1837; à Lentilly 16 novembre 1842; à Dardilly 1846; curé d'Ecotay 29 septembre 1846 ; de Corcelles 9 mars 1863; mort 7 juin 1868.

Dupuy (Simon), né à Saint-Jean-Soleymieu 3 novembre 1805; prêtre 28 mai 1836; vicaire à Cervières 31 mai 1836; à Longessaigne 14 novembre 1842; à Saint-Haon-le-Châtel 1843; curé de Leigniecq 24 juin 1846; démissionne 10 juin 1870; chapelain de Fourvière à Lyon 1871; mort 11 avril 1878.

Durand (André), né à Sauvin 21 septembre 1789; prêtre 23 juin 1815; vicaire à Sauvin 18 août 1815; à Saint-Georges-en-Couzan 6 octobre 1817; curé de Meillieu-Montrond, 10 novembre 1820; à Saint-Haon-le-Châtel 1er février 1830; mort 24 septembre 1833.

Durand (Benoît), né à Saint-Martin-la-Sauveté 6 mars 1811; prêtre 23 décembre 1837; vicaire à Amplepuis 25 décembre 1837; à Saint-Ennemond 13 décembre 1844; curé de Cenves 1er avril 1857; de Saint-Germain Lespinasse 6 décembre 1859; mort 5 juin 1872.

Durand (François-Joseph), né à Labatie (Isère) 1er décembre 1820; prêtre 19 décembre 1846; professeur à l'institution des Chartreux; curé du Bon-Pasteur à Lyon 11 août 1867; mort 22 décembre 1893.

Durand (Jean-Antoine), né à Saint-Martin-la-Sauveté 17 septembre 1808; prêtre 2 mars 1833; vicaire à Estivareilles 16 décembre 1835; aumônier du Bon-Pasteur; curé de Frontenas 22 juin 1843; curé d'Albigny-Montrottier 9 novembre 1845; mort 25 février 1864.

(A suivre).

BIBLIOGRAPHIE

J. BEYSSAC.

Les prévots de Fourvière.
In-4o, XXIX-578 pp.

Lyon, P. Grange, 1908.

L'histoire de Fourvière a déjà tenté de nombreux écrivains. Après avoir rappelé les noms de Cahour et Peyronnet et en négligeant les ouvrages de seconde importance, il importe d'indiquer l'ouvrage capital de M. l'abbé Longin qui arrive à des conclusions très nettes sur les origines de Fourvière au XIIe siècle, mettant fin ainsi à des légendes sans base historique. M. Beyssac, dans un travail magistral, dont pas une ligne n'est appuyée sur des documents tirés des archives départementales, vient de consacrer un volume de six cents pages à l'histoire des dignitaires de Fourvière, ceux qu'on appelait prévôts ou chefs du Chapitre.

On sait que la dignité de prévôt de Fourvière était une des dernières du Chapitre primatial de Lyon. Rien donc d'étonnant à ce qu'elle ait eu moins d'éclat que les autres. Néanmoins, elle était recherchée au point qu'elle fut occupée par des chanoines appartenant aux meilleures familles de Lyon et de la région. Il suffira pour s'en convaincre d'indiquer les noms suivants : Guy de la Palud, Humbert de Beaujeu, Guy de Franchelins, Philippe de Thurey, Henri d'Albon, Amédée de Talaru, Antoine d'Ars, Gabriel de Saconay, Gaspard Mitte de Chevrières, Charles de Châteauneuf de Rochebonne, enfin Guillaume Dupac de Bellegarde, lequel traversa la Révolution et mourut postérieurement.

Il est nécessaire pourtant de dire qu'à plusieurs époques il y eut une véritable décadence dans le Chapitre de la collégiale, sans doute parce que les revenus étant peu importants, les chanoines cumulaient d'autres bénéfices et par cela même manquaient à la résidence. C'est dire qu'on se ferait une idée très fausse en comparant la collégiale actuelle de Fourvière, son importance et la fréquence du pèlerinage avec l'état du Chapitre au moyen âge.

M. Beyssac a eu tout naturellement à s'occuper du pèlerinage, de ses origines, de son accroissement; on peut dire, en toute vérité, que son ouvrage et celui déjà cité, de M. l'abbé Longin, sont les deux meilleurs relatifs à l'histoire de Fourvière.

Ajoutons, en terminant, que l'ouvrage de M. Beyssac est fait presque entièrement de citations et de références des archives départementales. C'est le meilleur éloge qu'on en puisse faire. Signalons également les reproductions de blasons, de signatures, de sceaux, de monnaies qui abondent dans le cours du volume.

Les chapiteaux des pilastres de Saint-Martin-d'Ainay, à Lyon; par le Docteur J. BIROT. -- Caen, Henri Delesques. In-8o, 12 p., 1908.

Il n'est personne qui connaisse mieux l'église d'Ainay que l'auteur de la présente étude. On sait d'ailleurs qu'il prépare un travail archéoogique considérable sur cette importante basilique. L'étude que nous signalons est une sorte d'extrait du travail définitif. L'auteur y décrit successivement les différents chapiteaux à sujets, avec une compétence que tous lui reconnaîtront et qui fera désirer plus vivement la prochaine apparition du volume.

Clubs révolutionnaires de Lyonnaises, par Louis DE COMBES. Jules Jeannin, Trévoux, 1908. In-8°, 23 P.

M. de Combes, dont le Bulletin historique a déjà mentionné à diverses reprises les publications relatives à l'histoire de Lyon, donne ici d'intéressants détails sur une Association des citoyennes de Lyon particulièrement dévouées à la Patrie et à la loi. Ce club tenait ses séances rue du Pas-Etroit, près la rue de la Bourse. Les dames portaient une écharpe aux trois couleurs; elles assistaient régulièrement à la messe des prêtres constitutionnels de la cathédrale. Elles étaient d'ailleurs pourvues d'une certaine instruction; toutefois l'article 36 demandait que, durant la séance, le silence le plus absolu fût observé et qu'il n'y ait qu'une femme qui parle à la fois. La société eut des protecteurs influents, aussi l'assistance était-elle particulièrement nombreuse aux réunions. Le club sombra bientôt dans le ridicule et même dans la défiance des autorités craignant, et avec raison, de voir s'introduire dans les réunions un esprit subversif et même cruel.

Le Gérant: J.-B. MARTIN.

Lyon. Imprimerie Emmanuel VITTE, rue de la Quarantaine, 18.

du Tome VII (1908-1909)