Mémoires posthumes, Volume 4Charpentier et cie, 1876 - France |
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... raison de son caractère politique , serait dé- féré à une commission spéciale dont je fis partie . Le projet n'en fut pas moins voté en définitive : le moment n'était pas encore venu où les défiances sourdes qui couvaient au sein de l ...
... raison de son caractère politique , serait dé- féré à une commission spéciale dont je fis partie . Le projet n'en fut pas moins voté en définitive : le moment n'était pas encore venu où les défiances sourdes qui couvaient au sein de l ...
Page 22
... raison , la protection due à la liberté des votes . Les ministres s'étaient bornés à lui répondre , l'un , M. Rouher , qu'il n'y avait pas là un délit carac- térisé ; l'autre , que l'élection de Paris n'était pas un acte de conciliation ...
... raison , la protection due à la liberté des votes . Les ministres s'étaient bornés à lui répondre , l'un , M. Rouher , qu'il n'y avait pas là un délit carac- térisé ; l'autre , que l'élection de Paris n'était pas un acte de conciliation ...
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... raison de leur importance même . Il est temps de faire connaître en quoi consistait ce projet de réforme électorale . La loi existante reconnaissait à tout citoyen âgé de vingt et un ans le droit de voter et n'établissait que quelques ...
... raison de leur importance même . Il est temps de faire connaître en quoi consistait ce projet de réforme électorale . La loi existante reconnaissait à tout citoyen âgé de vingt et un ans le droit de voter et n'établissait que quelques ...
Page 43
... raison d'éprouver une vive répulsion à récompen- ser une insurrection que ne justifiait aucune violation de contrat ; et qui , en substituant une révolution dont personne ne voulait , à une réforme à laquelle tous aspiraient , avait ...
... raison d'éprouver une vive répulsion à récompen- ser une insurrection que ne justifiait aucune violation de contrat ; et qui , en substituant une révolution dont personne ne voulait , à une réforme à laquelle tous aspiraient , avait ...
Page 51
... raison . A ces attaques venant de tous les côtés de l'Assem- blée , M. Baroche répond , en se faisant aussi petit , aussi humble que possible : Ne sommes - nous pas membres de cette assemblée ? s'écrie- t - il , piteusement et comme ...
... raison . A ces attaques venant de tous les côtés de l'Assem- blée , M. Baroche répond , en se faisant aussi petit , aussi humble que possible : Ne sommes - nous pas membres de cette assemblée ? s'écrie- t - il , piteusement et comme ...
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Common terms and phrases
24 février appelé Assemblée assez aurait avaient Baroche Berryer blique bonapartistes c'était choses collègues colonel commission conseils conservateur Constitution constitutionnelle coup d'État dangers débat déclaration défiance demande devait devoir discours discussion dit-il domicile donner duc de Broglie Dupin éclatante élection électorale Émile de Girardin Émile Ollivier eût force garantie gauche général Cavaignac général Changarnier gouvernement guerre hommes interpellations j'ai jour Jules Favre l'armée l'Assem l'Assemblée l'élection l'Élysée l'Empire l'orateur laissait légalité législatif lement Léon Faucher liberté loi du 31 Louis-Napoléon majorité ment message Michel de Bourges ministre de l'intérieur mission monarchie n'avait n'était Napoléon nationale Odilon Barrot orateurs parlement parlementaire paroles Pascal Duprat passions pays personnel peuple police politique pouvait pouvoir exécutif Président projet proposition prorogation Prusse question raison réélection représentants Répu républicain République responsabilité révision révolution revues de Satory s'était sentiment serait sérieux seul situation soldats sorte suffrage universel Thiers tion tribune voix vote voulait
Popular passages
Page 70 - Cet homme d'Etat, par exemple, qui médite de tromper ses confrères et de réaliser la maxime que la parole a été donnée à l'homme pour déguiser sa pensée, croyez-vous que, même en matière de politique, il prétende établir comme une maxime universelle la légitimité du mensonge?
Page 148 - Quoi! après Auguste, Augustule ! Quoi ! parce que nous avons eu Napoléon le Grand, il faut que nous ayons Napoléon le Petit ! (La gauche applaudit, la droite crie.
Page 220 - Un chef responsable, nommé pour dix ans ; « 2° Des ministres dépendant du pouvoir exécutif seul ; « 3° Un conseil d'État formé des hommes les plus distingués, préparant les lois et en soutenant la discussion devant le Corps législatif;
Page 220 - Soldats! Soyez fiers de votre mission, vous sauverez la patrie, car je compte sur vous, non pour violer les lois, mais pour faire respecter la première loi du pays, la souveraineté nationale, dont je suis le légitime représentant. Depuis longtemps vous souffriez, comme moi, des obstacles qui s'opposaient et au bien que je voulais vous faire et aux démonstrations de votre sympathie en ma faveur. Ces obstacles sont brisés. L'Assemblée a essayé d'attenter à l'autorité que je tiens de la nation...
Page 69 - C'est ma conviction profonde, elle n'a jamais été ébranlée. Les ennemis seuls de la tranquillité publique ont pu dénaturer les plus simples démarches qui naissent de ma position. » Comme premier magistrat de la république, j'étais obligé de me mettre en relation avec le clergé, la magistrature, les agriculteurs, les industriels, l'administration, l'armée, et je me suis empressé de saisir toutes les occasions de leur témoigner...
Page 221 - ... votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple. Soldats, je ne vous parle pas des souvenirs que mon nom rappelle. Ils sont gravés dans vos cœurs. Nous sommes unis par des liens indissolubles. Votre histoire est la mienne. Il ya entre nous, dans le passé, communauté de gloire et de malheur ; il y aura, dans l'avenir, communauté de sentiments et de résolutions...
Page 91 - L'Assemblée déclare qu'elle n'a pas confiance dans le ministère et passe à l'ordre du jour.
Page 70 - Ce qui me préoccupe surtout, soyez-en persuadés, ce n'est pas de savoir qui gouvernera la France en 1852, c'est d'employer le temps dont je dispose de manière à ce que la transition, quelle qu'elle soit, se fasse sans agitation et sans trouble. . Le but le plus noble et le plus digne d'une âme élevée n'est point de rechercher, quand on est au pouvoir, par quels expédients on s'y perpétuera, mais de veiller sans cesse aux moyens de consolider, à l'avantage de tous, les principes d'autorité...
Page 219 - Au lieu de faire des lois dans l'intérêt général, elle forge des armes pour la guerre civile; elle attente au pouvoir que je tiens directement du peuple; elle encourage toutes les mauvaises passions; elle compromet le repos de la France: je l'ai dissoute, et je rends le peuple entier juge entre elle et moi.
Page 221 - C'est à moi , responsable de mes actions devant le peuple et devant la postérité, de prendre les mesures qui me semblent indispensables pour le bien public. « Quant à vous, restez inébranlables dans les règles de la discipline et de l'honneur. Aidez, par votre attitude imposante, le pays à manifester sa volonté dans le calme et la réflexion. Soyez prêts à réprimer toute tentative contre le libre exercice de la souveraineté du peuple.