Histoire des campagnes de 1814 et 1815, en France, Volume 4

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Page 168 - France de renforcer promptement les armées. Qui veut la paix doit se préparer à la guerre. Ne mettez pas cette grande nation à la merci des étrangers, craignez d'être déçus dans vos espérances.
Page 219 - J'envoie à Votre Excellence les nouvelles que j'ai reçues sur l'état des choses et des troupes. Il n'ya pas de temps à perdre pour adopter la proposition que j'ai faite hier. Nous devons proclamer Louis XVIII, nous devons le prier de faire son entrée dans la capitale sans les troupes étrangères, qui ne doivent jamais mettre le pied dans Paris.
Page 141 - N'imitons pas l'exemple du Bas-Empire, qui , pressé de tous côtés par les barbares , se rendit la risée de la postérité en s'occupant de discussions abstraites , au moment où le bélier brisait les portes de la ville.
Page 168 - F espère point; elle laisse l'État sans chef, sans existence politique. Le temps perdu à renverser la monarchie aurait pu être employé à mettre la France en état d'écraser l'ennemi.
Page 166 - Considérant que le premier intérêt du peuple français est le maintien des lois qui assurent l'organisation de tous les pouvoirs ;
Page 168 - J'espère qu'elle n'oubliera point que je n'ai abdiqué que pour lui. Je l'ai fait aussi ce grand sacrifice pour le bien de la nation ; ce n'est qu'avec ma dynastie, qu'elle peut espérer d'être libre, heureuse et indépendante.
Page 209 - Ils pensent que les puissances exigeront des garanties et des précautions, afin qu'il ne puisse jamais reparaître sur la scène du monde. Ils prétendent que leurs peuples mêmes demandent sûreté contre ses entreprises. Il est de notre devoir d'observer que...
Page 140 - ... lui imposer. Aucun projet ambitieux n'entre dans la pensée du peuple Français ; la volonté même du prince victorieux serait impuissante pour entraîner la nation hors des limites de sa propre défense.
Page 220 - Une conduite mal calculée produirait trois maux : 1. d'avoir reconnu Louis XVIII. avant tout engagement de sa part; 2. de n'en être pas moins forcé de recevoir l'ennemi dans Paris ; 3. de n'obtenir aucune condition de Louis XVIII. Je prends sur moi de vous autoriser à envoyer aux avant-postes de l'ennemi et de conclure un armistice, en faisant tous les sacrifices qui seront compatibles avec nos devoirs et notre dignité. Il vaudrait mieux céder des places fortes que de sacrifier Paris.

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