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rapporteur de la commission. Discussion sur la révision. — Résultat de
cette discussion. Tous les partis s'injurient. — Le bonapartisme profite
de cette lutte. La bourgeoisie commence à ne pas se croire suffisamment
protégée par le parti conservateur. — Le parti radical fait tout ce qu'il faut
pour l'effrayer davantage. Candidature de Nadaud à la présidence de la
République. La conspiration bonapartiste redouble d'efforts pour exciter
l'armée. Les toasts du banquet de l'École militaire. Terreur croissante
de la bourgeoisie. Le projet de coup d'État préparé est ajourné et bientôt
repris. Grande réunion militaire chez Magnan. - Le ministère de dévoue-
ment. Saint-Arnaud ministre de la guerre. Saint-Arnaud dans les
journées de Février. - Fortoul ministre de la marine. — M. Louis Bona-
parte demande l'abolition de la loi du 31 mai. Discours aux officiers. —
Discours aux exposants. - La proposition des questeurs. Le bonapartisme
Erreur persistante des démocrates.

et la révolution.

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sible. Rejet de la proposition des questeurs.

CHAPITRE VII.

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La sentinelle invi-

LE COUP D'ÉTAT (1er au 5 décembre 1851). 280-

Occupation de l'imprimerie nationale.
Morny s'installe au ministère de l'intérieur. —

Maupas triomphe « sur toute la ligne ».
JOURNÉE DU 2 DÉCEMBRE.

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Reproche qu'on lui adresse.
Les représentants cherchent à se réu-
nir. M. Dupin abandonne ses collègues. Réunion des représentants

à la mairie du Xe arrondissement.

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Formation de la haute Cour de jus-

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tice. La haute Cour ne veut pas juger M. Louis Bonaparte sans l'entendre.
La réunion du Xe arrondissement prononce la déchéance du prési-
dent de la République. Elle refuse de faire appel à la population. — Où
en est la discipline de l'armée. La réunion est sommée de se disperser.-
Les représentants sont conduits à la caserne du quai d'Orsay. La nuit au
quai d'Orsay. Les représentants en voitures cellulaires. Cause de leur
impuissance. JOURNÉE DU 3 DÉCEMBRE. Tentatives de résistance. —
Les représentants de la Montagne au faubourg Saint-Antoine. Le peuple
refuse de se joindre à eux. Mort héroïque du représentant Baudin, —
Réunion des représentants de la gauche chez M. Marie. Situation de
Paris. JOURNÉE DU 4 DÉCEMBRE. · Distribution d'argent aux troupes.
Les barricades dans la matinée du 4 décembre.
du lle arrondissement.

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Tentative sur la mairie
La barricade du faubourg Poissonnière. -- Les
troupes prennent position sur les boulevards. La situation stratégique.
La fusillade du boulevard. État moral de l'armée. Les premières
victimes. Le coup d'État. Les vingt millions enlevés à la Banque de
France. La fusillade sur la rive gauche. La délation.
de Denis Dussoubs. Les arrestations du Divan. La bourgeoisie se dé-
clare sauvée. Pourquoi les détails du coup d'État ne peuvent encore être
bien connus. Le chiffre des morts.

M. Émile de Girardin et M. Napoléon Bonaparte. Ils veulent prolonger
la résistance. Ils sont obligés de renoncer à cette idée.
Deum à Notre-Dame. Le prince Napoléon et son fauteuil. Les
prisonniers de Ham conduits hors de France. Quatre-vingts repré-
sentants sont bannis ou expulsés momentanément du territoire français

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TABLE DES MATIÈRES.

681

Le premier convoi de transportés part du fort de Bicètre pour le Havre.
La Constitution de 1852 et la Constitution de l'an VIII. La Constitu-
tion de 1852, c'est l'Empire. Décrets de confiscation des biens de la
famille d'Orléans. M. de Morny donne sa démission et quitte le ministère.
- MM. Fould, Rouher et Magne imitent son exemple. M. de Persigny
ministre de l'intérieur. - Lettre des princes d'Orléans. Le gouvernement
cherche quelqu'un pour défendre les décrets du 22 janvier. Il trouve
M. Granier de Cassagnac. Indifférence de la majorité de la société fran-
çaise sur ces décrets. Causes de cette indifférence. Fin de la dic-
tature.

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L'ancien et le nouveau Sénat.

Les consuls nomment le Sénat.

Le premier consul augmente les attributions du Sénat. Les Sénatore-

exclus. Faiblesse du pouvoir législatif.

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La responsabilité ministérielle.

Une question qui se pose. Les élections de 1852. L'action et
l'abstention. La mission des députés. Les candidatures officielles.
Les élections de Paris et de Lyon. Le général Cavaignac et
M. Henon élu à Lyon.

Corps législatif. Discours du Prince-Président aux grands corps de
l'État. Les députés républicains refusent le serment.

démissionnaires. M. Billault président du Corps législatif. Discussion
sur la réhabilitation des condamnés. Le Corps législatif est rappelé
au respect de la Constitution. Clôture de la première session du Corps
législatif.

La France s'attend à la proclamation de l'Empire.
président. L'Empire, c'est la paix.
président à Paris. — M. Berger, préfet de la Seine, demande le rétablis-
sement de l'Empire au nom de la ville de Paris. Marche du cortége
sur les boulevards. Les arcs de triomphe.

- Ave Cæsar! — L'élec-
tion du 20 décembre. Le Sénat est chargé de modifier la Constitution.
Rapport de M. Troplong. Le droit de succession au trône. La famille
impériale. Les grands corps de l'État à Saint-Cloud. Discours du pré-
sident du Corps législatif et du premier vice-président du Sénat.
de l'Empereur. Le maire de Sèvres a déjà proclamé l'Empire.
de la résurrection de l'Empire. La bourgeoisie et l'Empire.
tauration amène une alliance entre les libéraux et les bonapartistes.
partis et les sectes sous Louis-Philippe. Pourquoi la République est tom-

bée. La France manque des outils nécessaires pour se façonner un gou-
vernement libre.

L'éclectisme. - Le Code civil crée
La littérature, le théâtre, les arts en France sont

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467 |

Le droit ancien et le
L'Angleterre.

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La Bel-
La Bavière et la Saxe.

Méfiance de l'Europe en présence de l'Empire.
droit nouveau. Situation des puissances.
gique. Les petits États de l'Allemagne.
L'Autriche. La Prusse. Elles veulent agir de concert avec la Russie.
- Le czar Nicolas. La question des Lieux-Saints. Comment on envi-
sage cette question en France et en Russie. Importance du sentiment
religieux dans ce dernier pays. - Préoccupations secrètes du czar au sujet
de l'Orient. Causes de son mécontentement. — Il reconnaît enfin l'Empire
français. Protestation du comte de Chambord. Mademoiselle Eugenie
de Montijo. Le Moniteur annonce son mariage avec l'Empereur - Sur-
prise causée par cette union. L'Empereur publie un manifeste pour
annoncer son mariage à la nation. Effet produit par ce manifeste. —
Les journaux officieux et la famille Montijo. Mariage de l'Empereur.
L'impératrice Eugénie et la nouvelle Cour. Influence de la Cour sur la
société. L'étiquette. La noblesse du second Empire. Les ordres de
chevalerie. La réception du 1er janvier 1853. Le luxe.
Session législative. - Discours de l'Empereur à l'ouverture de la session.
Le Couronnement de l'édifice. M. Bouhier de l'Ecluse proteste contre
le serment Bal offert par le Corps législatif à l'Empereur et à l'Impéra-
trice. Une rupture est sur le point d'éclater à cette occasion entre le
Corps législatif et le Sénat. M. Billault parvient à l'empêcher. — Révi-
sion de la loi des prudhommes, de la loi de 1850 sur la caisse des re-
traites pour la vieillesse, et du décret du 8 août 1848 sur la formation des
listes du jury. - Discussion du budget en une séance. Les biens de la
famille d'Orléans. M. de Montalembert et M. Granier de Cassagnac.
Révision des articles 86 et 87 du Code pénal relatifs aux attentats politiques.
Fin de la session.

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CHAPITRE II (1854).

La question d'Orient.
Fuad-Pacha.

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Mission du prince Menschikoff.

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522

Aali-Pacha et

- Lord Radcliff. Ultimatum de la Russie. t'omment le

czar est poussé à la guerre. Les flottes anglaise et française franchissent
le Bosphore. La Russie compte sur le concours de l'Autriche. - Mission
du comte Orloff à Vienne. Il vient demander la neutralité de l'Autriche.
La Prusse. Caractère de son roi. Mission de M. de Budberg à
Berlin. Les petits États allemands. - Bataille de Sinope. — Colère du
peuple anglais. Hésitation de lord Aberdeen. Il envoie un petit corps
de troupes anglaises à Malte. Traité du 18 avril entre la France et
l'Angleterre. Nicolas Ier autocrate et pape.
Il tombe dans le piége

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TABLE DES MATIÈRES.

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683

qui lui est tendu. - État de l'opinion au moment de la guerre. La nation
et l'armée. La Russie repousse les quatre garanties. Prise de Bomar-
sund. Création de la garde impériale. Lord Raglan et le général
Saint-Arnaud. Les Français débarquent à Gallipoli. Le général Saint-
Arnaud voudrait faire parvenir à Paris un bulletin de victoire le 15 août.
Il décide l'expédition de la Dobrutscha. Plus de cinq mille hommes
y meurent du choléra. Bombardement d'Odessa. Conseil de guerre sur
le Caradoc. L'embouchure de l'Alma est choisie comme lieu de débar-
quement. Bataille de l'Alma. Un Tartare apporte à Silistrie la nouvelle
de la prise de Sébastopol. Désappointement de l'opinion publique en
apprenant la fausseté de cette nouvelle. Marche des alliés sur Sébas-
topol. Formation de l'armée de siége. Bataille d'Inkermann.
Invasion du choléra. Le champ de bataille des hôpitaux. État des
négociations. Traité entre l'Autriche, la France et l'Angleterre.
Ouverture de la session législative. - Discours de l'Empereur. Effet
de ce discours. L'emprunt de 250 millions.
Nouvelle loi sur l'instruction publique.

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La mort civile.
Le livret des ouvriers. - Discus-

sion du budget. Demande en autorisation de poursuites contre M. de

Montalembert.

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CHAPITRE III (1855).

589

M. de Cavour, malgré l'opposition des autres membres du cabinet sarde, fait
adopter au roi son projet de se joindre aux alliés de Crimée.
Mort du
czar Nicolas..
- Les conférences de Vienne.- Faute commise par M. Drouyn
de Lhuys, plénipotentiaire français. Il est remplacé par M. Walewski au
ministère des affaires étrangères. - Mort de Dupont (de l'Eure). Session
Lois sur le remplacement dans l'armée, sur l'organisation
municipale. Discussion du budget. L'impôt sur les chiens. Napo-
léon III à Londres. Siége de Sébastopol. L'opinion publique s'impa-
tiente de ses longueurs. Le général Pélissier remplace le général Canro-
bert dans le commandement de l'armée. La reine d'Angleterre à Paris.
Insuccès du premier assaut donné à Sébastopol. — Combat de la Tcher-
naïa. Prise de Sébastopol. Les troupes revenues de Crimée défilent
sur le boulevard. Le gouvernement français se détache de l'Angleterre et
incline vers la Russie. Mission du général Canrobert en Suède. Pro-
clamation belliqueuse d'Alexandre II à son armée. Discours de Napo-
léon III à la clôture de l'exposition de l'industrie. Il est considéré comme
une sommation à la Russie.
Le roi de Sardaigne à Paris. — M. de
Cavour. La Russie accepte les quatre garanties. Le gouvernement
britannique est peu favorable à la paix. Ultimatum des journaux anglais.
Terreur panique à la Bourse. La brochure Duveyrier. L'Autriche
alresse des propositions à la Russie. M. de Seebach, ministre de Saxe
à Paris, se rend à Saint-Pétersbourg pour les appuyer. Contre-propositions
de la Russie. Isolement de cette puissance. Le czar se décide brusque-

Le congrès se réunit à Paris, le 21 février 1856, sous la présidence de

Il siége à l'hôtel du ministère des affaires étrangères.

Premières séances.
Difficultés d'étiquette. Concert donné par M. Wa-
lewski. Le Constitutionnel déclare qu'il n'y aura pas de prorogation
d'armistice. Ouverture de la session législative. — Note du Moniteur
relative aux affaires industrielles. Les procès-verbaux du congrès ne
rendent pas la physionomie des séances. Séance du 8 avril. M. Wa-
lewski appelle l'attention du congrès sur la situation de l'Italie. Naissance

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du Prince Impérial. - Réponses de l'Empereur aux félicitations du Sénat et
du Corps législatif. Mécontentement secret de cette assemblée. — Causes
de ce mécontentement. - Napoléon III reçoit les plénipotentiaires aux Tui-
leries. L'Empire est à son apogée.

FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU PREMIER VOLUME.

Paris. Imprimerie de E. MARTINET, rue Mignon, 2.