Histoire du consulat et de l'empire: faisant suite à l'Histoire de la révolution française par M. A. Thiers, Volume 7

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Paulin, 1847 - France

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Popular passages

Page 87 - Que l'armée prussienne éprouve le même sort qu'elle éprouva il ya quatorze ans ! Qu'ils apprennent que, s'il est facile d'acquérir un accroissement de domaines et de puissance avec l'amitié du grand peuple, son inimitié (qu'on ne peut provoquer que par l'abandon de tout esprit de sagesse et de raison) est plus terrible que les tempêtes de l'Océan.
Page 87 - Eh quoi ! aurions-nous donc bravé les saisons , les mers , les déserts ; vaincu l'Europe plusieurs fois coalisée contre nous ; porté notre gloire de l'orient à l'occident, pour retourner aujourd'hui dans notre patrie comme des transfuges , après avoir abandonné nos alliés , et pour entendre dire que l'aigle française a fui épouvantée à l'aspect des armées prussiennes Mais déjà ils sont arrivés sur nos avant-postes....
Page 197 - Il ya de la gloire pour tous. Un autre jour » ce sera votre tour de remplir de votre nom les » bulletins de la grande armée.
Page 418 - Officiers d'état-major, colonels, officiers, ne se sont pas déshabillés depuis deux mois, et quelques-uns depuis quatre (j'ai moi-même été quinze jours sans ôter mes bottes) ; au milieu de la neige et de la boue, sans vin, sans eau-de-vie, sans pain, mangeant des pommes de terre et de la viande ; faisant de longues marches et contremarches sans aucune espèce de douceurs et se battant à la baïonnette et sous la mitraille ; très souvent les blessés obligés de s'évacuer en traîneaux,...
Page 431 - Vous vivez trop avec des lettrés et des savants. Ce sont des coquettes avec lesquelles il faut entretenir un commerce de galanterie, et dont il ne faut jamais songer à faire ni sa femme ni son ministre.
Page 216 - ... banquiers de Paris. Tout ce qui est futile n'est pas simple et noble; tout ce qui n'est pas de longue durée ne doit pas être employé dans ce monument.
Page 627 - Français, vous avez été dignes de vous et de moi. Vous rentrerez en France couverts de tous vos lauriers, et après avoir obtenu une paix glorieuse, qui porte avec elle la garantie de sa durée. Il est temps que notre patrie vive en repos, à l'abri de la maligne influence de l'Angleterre. Mes bienfaits vous prouveront ma reconnaissance et toute l'étendue de l'amour que je vous porte.
Page 214 - Après avoir examiné attentivement les différents plans du monument dédié à la grande armée, je n'ai pas été un moment en doute. Celui de M. Vignon est le seul qui remplisse mes intentions. C'est un temple que j'avais demandé , et non une église. Que...
Page 86 - La m.ême faction , le même esprit de vertige qui , à la faveur de nos dissensions intestines, conduisit, il ya quatorze ans, les Prussiens au milieu des plaines de la Champagne, domine dans leurs conseils. Si ce n'est plus Paris qu'ils veulent brûler et...
Page 627 - Vistule nous sommes arrivés sur ceux du Niémen, avec la rapidité de l'aigle. Vous célébrâtes à Austerlitz l'anniversaire du couronnement; vous avez, cette année, dignement célébré celui de la bataille de Marengo, qui mit fin à la guerre de la seconde coalition. Français, vous avez été dignes de vous et de moi. Vous rentrerez en France couverts de tous vos lauriers, et après avoir obtenu une paix glorieuse, qui porte avec elle la garantie de sa durée.

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