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L'auteur déclare réserver ses droits à l'égard de la traduction en Langues étrangères, notamment pour les Langues Allemande, Anglaise, Espagnole et Italienne.

Ce volume a été déposé au Ministère de l'Intérieur (Direction de la Librairie), le 15 juillet 1847.

PARIS, IMPRIMÉ PAR PLON FRÈRES, 36, RUE DE VAUGIRARD.

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DU CONSULAT

ET

DE L'EMPIRE.

LIVRE VINGT-CINQUIÈME.

IÉNA.

Moyens

Situation de l'Empire français au moment de la guerre de Prusse. Affaires de Naples, de la Dalmatie et de la Hollande. de défense préparés par Napoléon pour le cas d'une coalition générale. Plan de campagne. Napoléon quitte Paris et se rend

à Wurtzbourg.

La cour de Prusse se transporte aussi à l'armée. - Le roi, la reine, le prince Louis, le duc de Brunswick, le prince de Hohenlohe.

- Premières opérations militaires.

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Com- Dés

bats de Schleitz et de Saalfeld. Mort du prince Louis.
ordre d'esprit dans l'état-major prussien. Le duc de Brunswick
prend le parti de se retirer sur l'Elbe, en se couvrant de la Saale.
·Promptitude de Napoléon à occuper les défilés de la Saale.
Mémorables batailles d'Iéna et d'Awerstaedt. Déroute et désor-

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ganisation de l'armée prussienne. Capitulation d'Erfurt.
corps de réserve du prince de Wurtemberg surpris et battu à Halle.
Retraite divergente et précipitée du duc de Weimar, du gé-
néral Blucher, du prince de Hohenlohe, du maréchal Kalkreuth.
Marche offensive de Napoléon. Occupation de Leipzig, de Wit-
Passage de l'Elbe. Investissement de

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· Entrée triomphale de Napoléon à Berlin.

positions à l'égard des Prussiens.

Ses disGrâce accordée au prince de

Hatzfeld. — Occupation de la ligne de l'Oder. — Poursuite des débris

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Sept. 1806.

Imprudence

commençant

la guerre

sans alliés.

de l'armée prussienne par la cavalerie de Murat, et par l'infanterie des maréchaux Lannes, Soult et Bernadotte. Capitulation de Prenzlow et de Lubeck. Reddition des places de Magdebourg, Stettin et Custrin. - Napoléon maître en un mois de toute la monarchie prussienne.

C'était, de la part de la Prusse, une grande imde la Prusse, prudence que d'entrer en lutte avec Napoléon, dans un moment où l'armée française, revenant d'Austerlitz, était encore au centre de l'Allemagne, et plus capable d'agir qu'aucune armée ne le fut jamais. C'était surtout une grande inconséquence à elle de se précipiter seule dans la guerre, après n'avoir pas osé s'y engager l'année précédente, lorsqu'elle aurait eu pour alliés l'Autriche, la Russie, l'Angleterre, la Suède, Naples. Maintenant au contraire l'Autriche, épuisée par ses derniers efforts, irritée de l'indifférence qu'on lui avait témoignée, était résolue à demeurer à son tour paisible spectatrice des malheurs d'autrui. La Russie se trouvait replacée à sa distance naturelle par la retraite de ses troupes sur la Vistule. L'Angleterre, courroucée de l'occupation du Hanovre, avait déclaré la guerre à la Prusse. La Suède avait suivi cet exemple. Naples n'existait plus. Il est vrai que tout ami de la France, devenu son ennemi, pouvait certainement compter sur un prompt retour de l'Angleterre et des auxiliaires qu'elle avait à sa solde. Mais il fallait s'expliquer avec le cabinet britannique, et commencer tout d'abord par la restitution du Hanovre, ce qui ne serait jamais résulté, du moins sans compensation, des plus mauvaises relations avec la France. La Russie, quoique revenue de ses premiers rêves de gloire, était cependant disposée à tenter encore une fois la fortune des armes,

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