Matériaux pour servir a la vie publique et privée de Joseph Fouché: dit le duc d'Otrante

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Domère, 1821 - 392 pages

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Popular passages

Page 214 - ... et le consolider, elles emploieront tous leurs moyens et réuniront tous leurs efforts pour que la paix générale, objet des vœux de l'Europe et but constant de leurs travaux, ne soit pas troublée de nouveau, et pour la garantir de tout attentat qui menacerait de replonger les peuples dans les désordres et les malheurs des révolutions.
Page 214 - Bonaparte s'est placé hors des relations civiles et sociales, et que, comme ennemi et perturbateur du repos du Monde, il s'est livré à la vindicte publique.
Page 214 - ... les souverains de l'Europe, animés des mêmes sentiments et guidés par les mêmes principes, déclarent que si, contre tout calcul, il pouvait résulter de cet événement un danger réel quelconque, ils seraient prêts à donner au roi de France et à la nation française, ou à tout autre gouvernement attaqué, dès que la demande en serait formée, les secours nécessaires pour rétablir la tranquillité publique et à faire cause commune contre tous ceux qui entreprendraient de la compromettre.
Page 213 - ... établi à l'île d'Elbe, Bonaparte détruit le seul titre légal auquel son existence se trouvait attachée. En reparaissant en France, avec des projets de troubles et de bouleversements, il s'est privé lui-même de la protection des lois, et a manifesté, à la face de l'Univers, qu'il ne saurait y avoir ni paix, ni trêve avec lui.
Page 329 - La révolution française n'a point son origine dans l'excès de la tyrannie ; le gouvernement qui l'a provoquée n'a point su en tirer avantage ; il n'avait que de l'orgueil et de la faiblesse. Elle n'est point le résultat du fanatisme de quelques sectes religieuses , de l'ambition de quelques grands seigneurs , ou des complots de quelques conspirateurs obscurs ; elle fut le fruit lent et préparé des lumières ; elle fut entreprise dans des vues de justice et d'ordre , jusqu'à l'instant où...
Page 96 - La justice a bientôt achevé son cours terrible dans cette cité rebelle. Il existe encore quelques complices de la révolte lyonnaise, nous allons les lancer sous la foudre. Il faut que tout ce qui fit la guerre à la liberté, tout ce qui fut opposé à la République, ne présente aux yeux des républicains que des cendres et des décombres.
Page 373 - Nos plénipotentiaires nous ont donné les mêmes assurances à leur retour. « Cependant, les ministres et les généraux des puissances alliées ont déclaré hier, dans les conférences qu'ils ont eues avec le président de la commission, 'que tous les souverains s'étaient engagés à replacer Louis XVIII sur le trône et qu'il doit faire ce soir ou demain son entrée dans la capitale. « Les troupes étrangères viennent d'occuper les Tuileries où siège le gouvernement.
Page 90 - Nous ne vous parlerons pas des prêtres ; ils n'ont pas le privilège de nous occuper en particulier : nous ne nous faisons point un jeu de leurs impostures ; ils dominaient la conscience du peuple , ils l'ont égarée ; ils sont complices de tout le sang qui a coulé , leur arrêt est prononcé. Nous saisissons chaque jour de nouveaux trésors ; nous avons découvert chez Tolosan une partie de la vaisselle cachée dans un mur.
Page 93 - Et nous aussi, mon ami, nous avons contribué à la prise de Toulon, en portant l'épouvante parmi les lâches qui y sont entrés , en offrant à leurs regards des milliers de cadavres de leurs complices. La guerre est terminée, si nous savons mettre à profit cette mémorable victoire. Soyons terribles , pour ne pas craindre de devenir faibles...
Page 358 - Nation auroit acquis la certitude que les puissances révoquent leurs promesses et que leur vœu commun s'oppose à la conservation de notre gouvernement actuel. Ainsi quoi de plus juste que de conclure un armistice ? y at-il un autre moyen de laisser aux Puissances le temps de s'expliquer et à la France le temps de connoître le vœu des Puissances...

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