Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

quint, métr.

quint métr. quint. m. quint. métr. quint. métr. quint. m. quint. métr. 1858.. 2.780.926 482.215 3.263.141 4.940.076 512.345 5.452.419 8.715.560 18591.2.913.525 421.049 3 354.5744.816.635 492.784 5.509.419 8.643.993 1860..2.746.586 418.420 3.165.006 5.265.336 553.191 5.818.527 8.983.533

1861. 1862. 1863.

2.571.213 388.970 2.760.185 6.207.784 700.977 6.908.761 9.668.946 2.394.553 344.380 2.738 933 7.366.122 803.322 8.169.444 10.908.377 2.233.803 327.544 2.561.147 8.132.505 875.299 9.007.604|11.568.751 1864.2.109.736 155.361 2.245.097 9.087.483 794.927 9.882.410 12.127.507

1 Les renseignements relatifs à l'année 1859 ne sont point exactement les mêmes que ceux qui ont été insérés dans le dernier résumé des travaux statistiques de l'administration des Mines, parce que, lors de la publication de ce document, les chiffres qui concernent l'année 1859 n'étaient point encore définitivement arrêtés, ainsi d'ailleurs que nous avons eu le soin de l'indiquer.

Dans cette longue période de 45 années, la production de la fonte s'élève de 112,500 tonnes à 1,212,500, c'est-à-dire qu'elle fait plus que décupler; mais l'augmentation est loin de se pro duire d'une manière régulière : il faut 35 années pour passer de 112,500 à 660,000 tonnes, tandis que dix années suffisent, de 1854 à 1864, pour que le chiffre de la production soit à peu près doublé et atteigne 1,212,500 tonnes.

Nous n'avons pas les chiffres officiels à partir de 1865, mais nous pensons que ceux ci-après, publiés par le Comité des forges de France, méritent toute créance:

[blocks in formation]

Le développement de la production en 1869 est considérable et le chiffre est de 13 millions de quintaux.

Malgré l'énorme développement que nous venons de signaler dans la dernière période décennale, les besoins du pays ont encore été plus grands et l'importation a dû combler la différence

qui a constamment existé entre la consommation et la production, ainsi que le prouvent les chiffres ci-après :

[blocks in formation]

Les importations temporaires avec acquits-à-caution sont des importations de fontes brutes qui, après avoir été transformées en fontes moulées, en fer ou en machines, en un mot travaillées en France, sont réexportées à l'étranger. Incidemment, nous dirons que le régime des importations temporaires, après avoir été très-vivement attaqué par les producteurs français et signalé comme la cause déterminante de l'avilissement du prix des fontes, a été définitivement maintenu par l'administration supérieure. Il a été établi, à la suite d'une longue enquête, que le régime des admissions temporaires de fonte et de fers avait laissé en France, pendant chacune des années 1864 et 1865, une somme très-considérable, près de cent millions, uniquement représentée par des salaires et des bénéfices. Priver le pays de la possibilité de faire une semblable opération eût été, nous ne craignons pas de le dire, une atteinte à la liberté du travail.

Si, en revenant aux chiffres de la production de la fonte, nous examinons les rapports qui existent entre la fonte au combustible végétal et la fonte au combustible minéral seul ou mélangé de combustible végétal, nous trouvons que, jusque vers 1830, il y a à peu près égalité entre ces deux natures de fonte. A partir de 1850, chaque production va croissant, mais la fonte au coke marche plus vite que la fonte au bois; en 1856, la production de la fonte au bois arrive à son apogée (375,000 tonnes), et à partir de ce moment elle décline pour revenir, en 1864, aux chiffres de 1830 à 1855. Cette décroissance fera peut-être encore de nouveaux progrès, et la production de la fonte au bois sera limitée aux besoins de la consommation de fer de qualité supérieure.

Observons encore incidemment que la décroissance dans la production de la fonte au bois a commencé quatre ans avant le premier traité de commerce et qu'on ne peut rendre ce traité responsable des changements survenus dans les besoins de la consommation.

[blocks in formation]

Tableau chronologique de la production du fer en France de 1819

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

1860.

964.155

1861.

832.901

3.144 487
3.835.169

1862.

878.427 4.502.399

1863. 1864.

1.213.477 4.357.964 5.322.119 1.643.706 5.478.875 6.311.776 2.161.747 6.464.146 7.342.575 958.057 4.474.903 2.269.485 6.744.386 7.702.443 860.328 4.900.422 2.159.831 7.060.255 7.920.581

Les renseignements relatifs à l'année 1859 ne sont point exactement les mêmes que ceux qui ont été insérés dans le dernier résumé des travaux statistiques de l'administration des Mines, parce que, lors de la publication de ce document, les chiffres qui concernent l'année 1859 n'étaient point encore définitivement arrêtés, ainsi d'ailleurs qu'on avait eu le soin de l'indiquer.

Nous constatons pour le fer des résultats semblables à ceux indiqués pour la fonte dans une période de quarante-cinq ans ; la production du fer en France a décuplé : de 74,200 tonnes en 1819, elle s'est élevée à 792,000, en 1864, et, comme pour la fonte, le progrès s'est manifesté surtout dans les dix ou douze dernières années :

[merged small][ocr errors][merged small]

La fabrication du fer au bois n'a pour ainsi dire pas varié dans cette période de quarante-cinq ans ; elle oscille toujours entre 75,000 et 100,000 tonnes, et elle ne représente aujourd'hui que le dixième de la production totale, le fer au coke satisfaisant, ainsi que nous le dirons plus loin, à presque tous les besoins.

Le Bulletin du Comité des forges nous permet également de compléter jusqu'en 1868 inclusivement le tableau de la production nationale pour les fers:

[blocks in formation]

L'année 1869 donnera très-probablement 10 millions de quintaux métriques.

La production française, sans atteindre dans la dernière période décennale les besoins de la consommation, s'en est plus approchée que n'a pu le faire la production des fontes; et les chiffres ci-après, publiés par le Comité des forges, prouvent qu'en 1869 l'importation ne portait pour ainsi dire plus que sur des objets soumis à l'exportation et entrés à titre temporaire

« PreviousContinue »