Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la MarneHotel du Vidamé, 1907 - Marne (France) |
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Anglure Angluzelles animaux Arch assez Bagneux bailli Barbonne Bazoches Beauvau Bethon Blondiot bois bord Boulages Aube Brie canton cens Châlons Champguyon chapelain chapelle Saint-Jean Chapelle-Lasson château classique Claude Toignel Coizard Colette le Tur commune concours Conflans-sur-Seine Courcemain craie département Drouet église environ épouse fauchées femme fille Fontaine Fontaine-Denis forêt forme François Gault Gérard Toignel groupes habitants Hugo Jacques Jean Toignel Jeanne Jehan l'abbé Sourdat l'église l'ethnographie l'homme LAMARLIÈRE lieudit littérature Loisy-en-Brie Louis maison marais tourbeux Marguerite Marne médaille Menehould ment mètres Meuse Mont-Août Montmirail monument moulin nature Nettancourt Nicolas nouv passé pierres branlantes plantes poésie pré Reims romantisme route Saint Saint-Avold Saint-Dizier Saint-Quentin-le-Verger Saint-Saturnin Sainte-Menehould Saulx science seigneur d'Epense Sermaize Sermaize-les-Bains seulement Seyron Sézanne sieur Société Thaas Thillois tion Toignel Toignel d'Epense Traconne transept trouve vallée Vert-la-Gravelle Verzy vidamé de Châlons village Villeneuve-Saint-Vistre Villers-Marmery Vindey Vitry Vitry-en-Perthois Vitry-le-François Vouarces voûte Vroil XVIIIe siècle
Popular passages
Page 229 - Toi-même tu te fais ton procès : je me fonde Sur tes propres leçons, jette les yeux sur toi. Mes jours sont en tes mains, tranche-les : ta justice C'est ton utilité, ton plaisir, ton caprice : Selon ces lois condamne-moi ; Mais trouve bon qu'avec franchise En mourant au moins je te dise Que le symbole des ingrats Ce n'est point le serpent ; c'est l'homme.
Page 40 - Je sais un paysan qu'on appelait Gros-Pierre, Qui, n'ayant pour tout bien qu'un seul quartier de terre, Y fit tout à l'entour faire un fossé bourbeux, Et de Monsieur de l'Isle en prit le nom pompeux.
Page 165 - Je roule avec dédain, sans voir et sans entendre, A côté des fourmis les populations; Je ne distingue pas leur terrier de leur cendre, J'ignore en les portant les noms des nations. On me dit une mère, et je suis une tombe. Mqn hiver prend vos morts comme son hécatombe, Mon printemps ne sent pas vos adorations.
Page 204 - Il est vie, esprit, germe, ouragan, vertu, feu ; Car le mot, c'est le Verbe, et le Verbe, c'est Dieu.
Page 170 - Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas; Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force Des Nymphes qui vivaient dessous la dure écorce?
Page 171 - Bientôt de la surface de la terre j'élevais mes idées à tous les êtres de la nature, au système universel des choses, à l'être incompréhensible qui embrasse tout. Alors, l'esprit perdu dans cette immensité je ne pensais pas, je ne raisonnais pas, je ne philosophais pas...
Page 173 - Le nom de romantique a été introduit nouvellement en Allemagne pour désigner la poésie dont les chants des troubadours ont été l'origine , celle qui est née de la chevalerie et du christianisme.
Page 190 - le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible...
Page 176 - Le romantisme, c'est l'étoile qui pleure, c'est le vent qui vagit, c'est la nuit qui frissonne, la fleur qui vole et l'oiseau qui embaume; c'est le jet inespéré, l'extase alanguie, la citerne sous les palmiers, et l'espoir Vermeil et ses mille amours, l'ange et la perle, la robe blanche des saules; ô la belle chose, monsieur! C'est l'infini et l'étoilé, le chaud, le rompu, le désenivré, et pourtant...
Page 173 - On prend quelquefois le mot classique comme synonyme de perfection. Je m'en sers ici dans une autre acception , en considérant la poésie classique comme celle des anciens, et la poésie romantique comme celle qui tient de quelque manière aux traditions chevaleresques.