Histoire du Consulat et de l'Empire, Volume 1Amyot, 1846 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
18 brumaire Anglais armée assez attaque autrichienne avaient bataille Benjamin Constant bientôt Bonaparte brillant C'était cabinet Cambacérès cédait chef chouans civil cœur commandement comte conjurés conquête Conseil d'État conseil des Cinq-Cents conspiration constitution Corps législatif coup crime cruel czar déportation Desaix désastres devait Directoire éclat Égypte esprit eût force formidable fortune Fouché française génie Georges Cadoudal gloire glorieux gouvernement guerre habile héros Hohenlenden intrépides jacobins Kléber l'Angleterre l'armée l'Autriche l'Égypte l'empereur l'Europe l'Italie laisser Lannes liberté Lucien Bonaparte machine infernale madame de Staël Marengo ment mier consul militaire mille hommes ministre monarchie Moreau n'avait n'était nation négociation Nelson paix palais des Tuileries paraissait passion Paul Ier pensée peuple Pitt politique pouvait pouvoir premier consul prince public puissance puissant républicains république restait révolution Richepanse rois Russie s'était semblait Sénat sentir seul Sieyès soldats sorte souvent surtout talents tion traité d'Amiens Tribunat tribuns triomphe vainqueur vaisseaux victoire
Popular passages
Page 170 - La guerre qui, depuis huit ans, ravage les quatre parties du monde doit-elle être éternelle ? N'est-il donc aucun moyen de s'entendre...
Page 412 - L'intérêt de ma gloire et celui de mon bonheur sembleraient avoir marqué le terme de ma vie publique, au moment où la paix du monde est proclamée.
Page 374 - Ce n'est pas comme général que je gouverne , mais parce que la nation croit que j'ai les qualités civiles propres au gouvernement. Si elle n'avait pas cette opinion, le gouvernement ne se soutiendrait pas.
Page 375 - ... siècles de barbarie aux temps actuels. Nous sommes trente millions d'hommes réunis par les lumières, la propriété et le commerce. Trois ou quatre cent mille militaires ne sont rien auprès de cette masse. Outre que le général ne commande que par les qualités civiles , dès qu'il n'est plus en fonctions , il rentre dans l'ordre civil. Les soldats eux-mêmes ne sont que les enfants des citoyens. L'armée, c'est la nation. Si l'on considérait le militaire, abstraction faite de tous...
Page 397 - ... d'entretenir une correspondance quelconque, soit directe, soit indirecte, avec les ennemis intérieurs du gouvernement actuel des deux États, d'y propager des principes contraires à leurs constitutions respectives, ou d'y fomenter des troubles; et, par...
Page 412 - Dans les trois années qui viennent de s'écouler , la fortune a souri à la république ; mais la fortune est inconstante , et combien d'hommes qu'elle avait comblés de ses faveurs , ont vécu trop de...
Page 374 - Dans tous les pays, la force cède aux qualités civiles. Les baïonnettes se baissent devant le prêtre qui parle au nom du ciel, et devant l'homme qui impose par sa science. J'ai prédit à des militaires qui avaient quelques scrupules, que jamais le gouvernement militaire ne prendrait en France, à moins que la nation ne fût abrutie par cinquante ans d'ignorance. Toutes...
Page 170 - Comment les deux nations les plus éclairées de l'Europe, puissantes et fortes plus que ne l'exigent leur sûreté et leur indépendance, peuvent-elles sacrifier à des idées de vaine grandeur le bien du commerce, la prospérité intérieure, le bonheur des familles? Comment ne sentent-elles pas que la paix est le premier des besoins comme la première des gloires?
Page 373 - Ce n'est pas maintenant un homme de cinq pieds dix pouces qui fera de grandes choses. S'il suffisait pour être général d'avoir de la force et de la bravoure, chaque soldat pourrait prétendre au commandement. Le général qui fait de grandes choses est celui qui réunit les qualités civiles. C'est parce qu'il passe pour avoir le plus d'esprit, que le soldat lui obéit et le respecte. Il faut l'entendre raisonner au bivouac. Il estime plus le général qui sait caleuler, que celui qui a le plus...
Page 375 - Si l'on distinguait les honneurs en militaires et en civils , on établirait deux ordres, tandis qu'il n'ya qu'une nation. Si l'on ne décernait des honneurs qu'aux militaires, cette préférence serait encore pire, car , dès lors , la nation ne serait plus rien.