Page images
PDF
EPUB

J

Puicérations se continuant

ant quelque fois au moinprostituée ne paraît pas ins ni sur le plus ou moins ...ut les femmes qui se livrent

e seule les règles ou plutôt ait tous les six ou huit jours; cut faible et lymphatique; un mploi des ferrugineux firent norbide.

Causes de la Prostitution.

En amour, l'homme n'est, hélas! trop souvent qu'un vil et lâche séducteur. Il brisera toute une existence pour la satisfaction brutale d'un moment. J.-J. ROUSSEAU.

Il est rare qu'une fille ou une femme se fasse inscrire sur les registres de la police et entre dans une maison de tolérance sans avoir déjà mené, depuis plus ou moins longtemps, une vie de désordre et de débauche. C'est lorsqu'elles sont trop connues et abandonnées à leurs propres ressources, qu'elles en viennent à cette dernière extrémité; mais par un reste de pudeur, ce n'est pas à Clermont même qu'elles se font inscrire, elles vont à Riom ou à Thiers (1); et ce n'est qu'après avoir passé quelque temps dans les maisons de prostitution de ces deux villes, qu'elles se décident à revenir à Clermont demander leur inscription sur les régistres de la police.

La prostitution avouée, tolérée et règlementée, se recrute donc presque toujours parmi les jeunes filles qui ont déjà été débauchées; ce sont par conséquent les causes de cette première débauche qu'il faut rechercher.

Elles sont nombreuses et variées.

(1) Ces deux villes ont chacune plusieurs maisons de tolérance alimentées presque exclusivement par les grisettes de Clermont.

En première ligne je n'hésite pas à mettre les mauvais traitements que font endurer à leurs enfants certains parents dénaturés, brutaux et dépourvus de l'éducation la plus élémentaire et la plus imparfaite. Voués le plus souvent, par leur faute et leur inconduite, à la misère la plus affreuse, ils se vengent en quelque sorte sur leurs enfants des torts de la fortune à leur égard. Ces pauvres petits êtres, habitués aux plus mauvais exemples, et qui n'ont pour guide que leur instinct, fuient le toit paternel dès qu'ils croient se sentir la force de se passer de leurs parents, qui de leur côté sont souvent aussi bien aises d'en être débarrassés. La misère, qu'ils ont cru fuir, les poursuit sans relâche; et si dans leur chemin ils rencontrent une fille déjà perdue, ou bien une de ces viles créatures qui font le métier d'attirer et de séduire par de belles promesses de pauvres jeunes filles pour les livrer à de riches débauchés, c'en est fait de leur existence, elles sont prostituées.

Il y a cependant des parents plus coupables encore que les précédents; ce sont ceux qui autorisent la prostitution de leurs filles et en tirent profit. Il n'est pas rare d'entendre raconter par des filles clandestines que telle ou telle de leurs camarades serait rouée de coups, privée d'aliments ou même jetée à la porte par ses parents (ordinairement une mère), si le soir en rentrant elle ne leur apportait de l'argent. Il en existe même qui débattent le prix des faveurs de leurs filles

avec ceux qui les recherchent; c'est une indignité qui me fait vivement regretter d'être obligé de garder le secret et de ne pas pouvoir livrer à la publicité les noms de pareils scélérats.

Une autre cause de prostitution est l'abandon, en quelque sorte forcé, que font de leurs enfants certains parents trop malheureux et trop chargés de famille pour s'occuper en même temps de pourvoir à l'existence de tous et de les surveiller. Obligées d'aller travailler dans des ateliers, les jeunes filles y sont indifféremment placées à côté de filles plus âgées et souvent déjà perverties; les conversations obscènes, les mauvaises plaisanteries, les railleries les plus grossières dont elles sont l'objet, viennent bientôt jeter dans leur esprit les germes de la corruption, et les mauvais exemples achèvent de les perdre.

Combien, dans toutes ces circonstances, hélas! trop nombreuses, la charité publique n'aurait-elle pas à se louer d'avoir secouru à temps de telles infortunes et avoir ainsi prévenu ce malheur irréparable de la prostitution des jeunes filles, qui ne comprennent pas toujours la portée d'une première faute? Il est très-beau sans doute de pardonner, de secourir et ouvrir un refuge à celles qui ont failli et qui se repentent; mais ne serait-il pas mille fois préférable de prévenir? Certes, à Clermont, on n'a qu'à se louer du zèle et de l'activité avec lesquels les administrateurs des bureaux de bienfaisance recherchent les malheureux et sou

[ocr errors][subsumed][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors]

GU* ***CK: & ans et chem une fle deja perine, ca bien une tres qui fut le meter d'attirer e belles promesses de pauvres jeunes' a de riches débauchés, c'en est fai elles sont prostituées.

Il y a cependant des parents p que les précédents; ce sont cer prostitution de leurs filles et en pas rare d'entendre raconter par que telle ou telle de leurs cam coups, privée d'aliments ou me sas parents on rarement a vordert pie pe lour gonocE I

en dabotton p

« PreviousContinue »