a si fatali alla Religione, e che perciò si era determinato egli pure ad ammettere l'articolo, e sottoscriverlo tal quale, aggiungendo che se io avessi creduto che la loro sottoscrizione senza la mia non potesse aver luogo, essi non mi nascondevano che si sarebbero trovati nella necessità di protestare almeno la loro adesione, e così garantirsi dalla responsabilità delle consequenze della rottura, che anderebbe a succedere. Non potrei esprimere la impressione che in me fece questa loro dichiarazione, e il vedermi così lasciato solo nella battaglia. Ma ce ciò mi sorprese, e mi addolorò al sommo, non però mi avvili, nè mi scosse dal mio proposito. Dopo aver procurato inutilmente di persuadere l'uno, e l'altro, vedendo che le mie ragioni non avevano presso di loro tanto peso da stare nella bilancia al pari delle conseguenze che li spaventavano, finii per dire che non essendo io persuaso delle ragioni loro, non potevo arrendermi, e che mi sarei battuto solo nel congresso, pregandoli però di riserbare soltanto al termine del medesimo la protesta della loro adesione all'articolo, se non riescendo di conciliare la cosa si fosse nella necessità di rompere, al che io, piuttosto che tradire ciò che nella mia opinione credevo mio dovere, nell'estremo caso, benchè con vivo dolore, ero risolutissimo. Essi lo promisero, anzi dissero che fino al termine non avrebbero lasciato di appoggiare le mie ragioni, benchè non volessero poi persisterci fino al punto della rottura. rage d'assumer la responsabilité de conséquences fatales à la religion et qu'il était résolu à admettre l'article et à le signer tel quel, [Spina] ajoutait encore que, si je jugeais que leur signature ne pùt se donner sans la mienne ils ne me cachaient pas qu'ils se voyaient dans la nécessité de protester de leur adhésion, et de se garantir par là de toute responsabilité des conséquences de la rupture, si elle devait avoir lieu. Je ne puis exprimer l'impression que me firent et cette déclaration et l'idée de me savoir abandonné seul dans le combat. Mais si cela me surprit et chagrina à l'excès, cela ne m'abattit pas toutefois et ne m'ébranla point dans ma résolution. Après avoir inutilement essayé de les persuader l'un et l'autre, m'apercevant que mes raisons n'avaient pas, dans leur balance, de poids à l'égal des résultats qui les épouvantaient, je finis par dire que n'étant pas, moi, persuadé par leurs raisons, je ne pouvais m'y rendre et que je lutterais tout seul dans la conférence; que je les priais simplement de renvoyer à la fin l'annonce de leur adhésion à cet article, si, ne parvenant pas à arranger les choses, on était forcé de rompre. Ce a quoi Si andò dunque al congresso nella casa del Fratello del Primo Console, e fù alle ore 12 in punto, nel mezzogiorno, che incominciò la sessione. Se questa non fù tanto lunga quanto la prima, non fù però certamente breve, essendo durata 12 ore intiere, avendo avuto fine in punto alle 12, nella mezzanotte. Almeno II ore furono impiegate nella discussione di quel fatale articolo..... j'étais résolu en cas extrême, quoique avec une vive douleur plutôt que de trahir ce qui dans mon opinion était de mon rigoureux devoir. Ils le promirent et de plus m'affirmèrent qu'il ne laisseraient pas d'appuyer mes raisons jusqu'au bout quoiqu'ils ne voulussent pas y persister au moment d'une rupture. On se réunit donc à l'hôtel du frère du Premier consul, et la discussion commença à midi précis. Si cette séance ne fut pas aussi longue que la première, assurément elle ne fût pas courte. Elle dura douze heures consécutives, car elle se termina juste au coup de minuit. Onze heures pour le moins furent consacrées à la discussion de ce falal article..... Importance du sujet et documents récents. Une vieille lettre inédite. Sentiments de Pie VII en la recevant. Spina choisi pour négociateur. - La négociation transportée Arrivée des prélats romains à Paris et leur vie. Au- dience du Premier Consul. Pourquoi Bonaparte voulait-il le Concordat ? Jugements opposés sur sa religion. Bonaparte dans la chaire chrétienne. Ce qu'on peut savoir de ses sentiments réels - Les conseillers religieux de Bona- parte. - Talleyrand. . Son hostilité persistante et puissante contre le Concordat. Grégoire. La constitution civile L'abbé Bernier. – Son rôle dans la guerre de Vendée. France. Ses vertus. Efforts du Pape pour ne point CHAPITRE IV. ÉCHEC LES PREMIERS PROJETS. DE SPINA aux Propositions du Premier Consul relatives biens Le cinquième, ouvre du Premier Consul, amène la reprise - CuAPITRE V. L'ULTIMATUM ET LE DÉPART DE CONSALVI POUR PARIS Continuation de la guerre en Italie et changement de pro- cédés de la France à l'égard du Pape. Le projet de Bona- parte devant les cardinaux. Le Sacré-Collège et les Con- grégations romaines. Discussions du projet dans la congrégation particulière. Le projet romain. Procé- dés et explications en vue de la faire agréer. Retards for- cés. Impatience du Premier Consul. Envoi de l'ultima- Erreur des hommes d'état. Refus et courage du Effets de la colère du Premier Consul. Bernier pa- Sa déception. Journées du 14 et du 15 juillet. – Con- troverse entre M. d'Haussonville et le P. Theiner. - Erreur La - 197 CHAPITRE VII. LA RATIFICATION ET LES ADDITIONS. CONCLUSION Comparaison matrimoniale. Les constitutionnels et les 264 APPENDICES ET PIÈCES JUSTIFICATIVES 341 346 I. La casuistique du Concordat. Demande d'us jeune II. Sur la religion du Premier Consul. IV. Extrait des Mémoires de Consalvi sur le Concordat 347 355 |