Napoleon III publiciste: sa pensée cherchée dans ses écrits; analyse et appréciation de ses oeuvres

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A. Lacroix, Van Meenen et cie., 1861 - 190 pages
 

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Popular passages

Page 22 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'existence à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 23 - Le peuple français est l'ami et l'allié naturel des peuples libres. Il ne s'immisce point dans le gouvernement des autres nations. Il ne souffre pas que les autres nations s'immiscent dans le sien. Il donne asile aux étrangers bannis de leur pays pour la cause de la liberté.
Page 103 - Un dernier mot, messieurs. Je représente devant vous un principe, une cause, une défaite. Le principe, c'est la souveraineté du peuple, la cause celle de l'Empire, la défaite, Waterloo. Le principe, vous l'avez reconnu ; la cause vous l'avez servie, la défaite vous voulez la venger, Non il n'ya pas de désaccord entre vous et moi...
Page 81 - est la garantie du succès. Et d'ailleurs, comme l'a dit Mignet le .véritable auteur de la guerre n'est pas celui qui la déclare, mais celui qui la rend nécessaire. Parcourons rapidement ce grand drame qui a commencé à Arcóle et qui a fini à Waterloo ; et nous verrons que Napoléon apparaît comme un
Page 126 - dis en bon français, noire ennemi, c'est notre maître. « Aujourd'hui le but de tout gouvernement habile doit être de tendre par ses efforts à ce qu'on puisse dire bientôt : le triomphe du christianisme a détruit l'esclavage, le triomphe de la révolution française a détruit le serrage; le triomphe des idées démocratiques a détruit le paupérisme!
Page 22 - Tout acte exercé contre un homme, hors des cas et dans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel ou voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.
Page 151 - modifications qui tendent non à ruiner le riche au profit du pauvre mais à fonder le bien-être de chacun sur la prospérité de tous. Restreindre dans de justes limites le nombre des emplois qui dépendent du pouvoir et qui souvent font d'un peuple libre un peuple de solliciteurs. Éviter cette tendance funeste qui
Page 112 - L'exemple des Stuarts prouve que l'appui étranger est toujours impuissant à sauver les gouvernements que la nation n'adopte pas. Et l'histoire d'Angleterre dit hautement aux rois : Marchez à la tête des idées de votre siècle, ces idées vous suivent et vous soutiennent. Marchez à leur suite, elles vous entraînent. Marchez contre elles, elles vous renversent.
Page 179 - Depuis longtemps on proclame cette vérité qu'il faut multiplier les moyens d'échange pour rendre le commerce florissant; que sans concurrence l'industrie reste stationnaire et conserve des prix élevés qui s'opposent aux progrès de la consommation ; que sans une industrie prospère qui développe les capitaux, l'agriculture elle-même demeure dans l'enfance. Tout s'enchaîne donc dans le développement successif
Page 152 - à l'affermissement d'une république sage par ses lois, honnête par ses intentions, grande et forte par ses actes. Je mettrais mon honneur à laisser au bout de quatre ans à mon successeur le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli.

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