Page images
PDF
EPUB

tionnelle de Brissot-Thivars, rue Neuve des PetitsPères, no. 3).

IL était difficile de renfermer dans un cadre plus ingénieux, un tableau plus énergique des vices de l'administration, et des abus dont souffrait la France, à l'époque dont l'auteur de cet écrit a voulu conserver les traits. Son ouvrage est un excellent rapport sur notre situation intérieure en 1817, et ce rapport, par l'art avec lequel l'auteur a su le mettre en récit, et par le mérite particulier de la narration, se fait lire avec tout l'intérêt d'un roman. Cette nouvelle production de M. Chatelain nous paraît faire beaucoup d'honneur à son talent. Elle est fort supérieure à son premier ouvrage, et permet de beaucoup attendre de lui.

Correspondance inédite de l'abbé Ferdinand Galiani, conseiller du roi de Naples, avec madame d'Épinay, le baron d'Holbach, le baron de Grimm, et autres personnages célèbres du dix-huitième siècle, édition imprimée sur le manuscrit autographe de l'auteur, revue et accompagnée de notes; par M. *** membre de plusieurs académies. (Deux volumes in-8°., à Paris, chez Treuttel et Wurtz, rue de Bourbon, n°. 17; et à Strasbourg et Londres, même maison de commerce).

[ocr errors]

Ces lettres sont déjà si connues, que notre unique dessein, en les annonçant ici, est de dire un mot de l'avantage de l'édition de MM. Treuttel et Würtz sur celle précédemment publiée par M. Dentu. Celle-ci, faite sur une copie très-fautive des lettres de Galiani, renferme plusieurs erreurs graves, que MM. Treuttel.

et Würtz, possesseurs du manuscrit autographe de l'auteur, ont ont pu facilement éviter. L'édition publiée par M. Dentu a été faite avec une telle précipitation, qu'on n'a pas même pris la peine d'en retrancher un certain nombre de passages, dont le bon goût autant que la décence, et le respect pour les mœurs, commandaient impérieusement la suppression. Enfin, on trouve, dans celle de MM. Treuttel et Würtz, un dialogue sur les femmes de l'abbé Galiani, et une notice historique sur sa vie et ses ouvrages, par feu M. Ginguené, que ne renferme pas l'édition de M. Dentu.

FIN DU ONZIÈME VOLUME.

« PreviousContinue »