Philippe d'Orléans, régent de France (1715-1723)

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Charpentier, 1845 - France - 420 pages
 

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Popular passages

Page 29 - J'ai fait les dispositions que j'ai cru les plus sages'; mais comme on ne saurait tout prévoir, s'il ya quelque chose qui ne soit pas bien , on le changera.
Page 28 - M. le premier président lui a dit : « Monsieur, le Parlement, profondément affligé de la perte que la France vient de faire, conçoit de grandes espérances pour le bien public, de voir un prince aussi éclairé que vous , Monsieur, aussi pénétré que vous l'êtes de tous les sentiments de justice, venir dans la compagnie avec les dispositions que vous y apportez ; la Cour m'a chargé de vous assurer, Monsieur, qu'elle concourra avec vous au service du Roi et de l'Etat, de toutes ses forces...
Page 29 - ... vos suffrages et votre approbation, dont je ne serai pas moins flatté que de la régence même. Je vous demande donc, lorsque vous aurez lu le testament que le feu roi a déposé entre vos mains, et les...
Page 46 - Registrées, ouï et ce requérant, par le procureur général du roi, pour être exécutées selon leur forme et teneur, et copies collationnées envoyées aux bailliages et sénéchaussées du ressort, pour y être lues, publiées et registrées; enjoint aux...
Page 29 - Messieurs , que je la mériterai par mon zèle pour le service du roi , et par mon amour pour le bien public, surtout étant aidé par vos conseils , et par vos sages remontrances; je vous les demande par avance , en...
Page 29 - ... rétablir le bon ordre dans les finances , de retrancher les dépenses superflues , d'entretenir la paix au dedans et au dehors du royaume , de rétablir surtout l'union et la tranquillité...
Page 29 - ... ajouter. Je suis persuadé même que vous jugerez à propos de commencer par délibérer sur le premier; mais à quelque titre que j'aie droit à la régence, j'ose vous assurer, messieurs, que je la mériterai par mon zèle pour le service du roi et par mon amour pour le bien public...
Page 28 - Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France et la perte que nous venons de faire d'un grand roi, notre unique espérance est en celui que Dieu nous a donné : c'est à lui, Messieurs , que nous devons à présent nos hommages, et une fidèle obéissance.
Page 138 - Votre lettre du 1 9 mars me fait voir clair au travers des nuages, que mille bruits confus, produits par divers intérêts, et peut-être par le zèle de quelques acteurs, avaient répandus, et je suis ravi de savoir par un canal aussi sûr que le vôtre, les véritables intentions de votre gouvernement. Je crois pouvoir vous répondre que celles du nôtre sont bonnes et droites. Le caractère de notre Régent ne laisse pas lieu de craindre qu'il se pique de perpétuer les préjugés et le train...
Page 29 - Après avoir reçu le viatique, il m'appela, et me dit : Mon neveu, j'ai fait un testament où je vous ai conservé tous les droits que vous donne votre naissance ; je vous recommande le dauphin, servez-le aussi fidèlement que vous m'avez servi, et travaillez à lui conserver son royaume ; s'il vient à manquer vous serez le maître, et la couronne vous appartient.

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