Institutions militaires de la France avant les armées permanentes: suivies d'un aperçu des principaux changements survenus jusqu'à nos jours dans la formation de l'armée

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H. Plon, 1863 - France - 499 pages
 

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Popular passages

Page 89 - ... nuit. Alors parut Charles lui-même, cet homme de fer, la tête couverte d'un casque de fer, les mains garnies de gantelets de fer , sa poitrine de fer...
Page 396 - M. de Louvois dit l'autre jour tout haut à M. de Nogaret : « Monsieur, votre compagnie est en fort mauvais état. — Monsieur, dit-il, je ne le savais pas.
Page 423 - Déjà annoblis par leurs actions , ils ont le mérite de la Noblesse , s'ils « n'en ont pas encore le titre; et nous nous portons d'autant plus volontiers « à le leur accorder, que nous suppléerons par ce moyen à ce qui pouvait « manquer à la perfection des lois précédentes, en établissant dans notre K Roïaume une Noblesse Militaire qui puisse s'acquérir de droit par les « armes, sans lettres particulières d'annoblissement.
Page 308 - chaque paroisse de notre royaume il y aura un * archer qui sera et se tiendra continuellement en « habillement suffisant et convenable de salade , « dague , espée, arc, trousse, jaque ouuque « de brîgadine , et seront appelés les francs
Page 408 - ... de là peu à peu cet oubli de tous, et, dans tous, de toute différence personnelle et d'origine , pour ne plus exister que dans cet état de service militaire devenu populaire, tout entier sous la main du roi , beaucoup plus sous celle de son ministre , et même de ses commis...
Page 408 - ... officiers de toute espèce; de là cette confusion que le roi désirait; de là peu à peu cet oubli de tous, et, dans tous, de toute différence personnelle et d'origine...
Page 206 - Et, en peu de temps, les archers de France furent tellement duits à l'arc qu'ils surmontérent à bien tirer les Anglois, et se mettoient tous communément à l'exercice de l'arc et de l'arbalestre. Et, en effet, si ensemble se fussent mis, ils eussent été plus puissans que les princes et nobles.
Page 319 - D'autres, plus propres, avoient du taffetas en si grande quantité qu'ils le doubloient et appeloient chausses bouffantes...
Page 236 - D'abord figurent des chevaliers, soit seuls, soit accompagnés de deux ou trois autres chevaliers. Chacun recevait six sous de gages par jour. Le roi remboursait le prix des chevaux qui périssaient; un cheval de bataille était estimé de huit à dix livres; un palefroi, de quatre à six; un roncin, ou cheval de service, quarante sous. Viennent ensuite des sergents à cheval, sans doute des nobles qui ne pouvaient prétendre aux honneurs de la chevalerie : chacun recevait une paye peu différente...
Page 374 - Le soldat par ses services pourra monter aux charges et offices des « compagnies, de degré en degré, jusques à celui de capitaine, et plus

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