La cour de Rome et la France ...

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Sandoz et Fischbacher, 1874 - France - 248 pages

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Popular passages

Page 228 - Il est souverainement regrettable que les écoles populaires ouvertes à tous les enfants de toutes les classes du peuple, ainsi que les institutions publiques destinées à l'enseignement plus élevé des lettres et des sciences et à l'éducation de la jeunesse, soient généralement soustraites en beaucoup de lieux à l'autorité modératrice de...
Page 48 - ... et par conséquent, en ce qui nous touche, nous catholiques, la totale séparation de l'Église et de l'État, séparation écrite dans la Charte , et que l'État et l'Église doivent également désirer, par les raisons déjà plusieurs fois exposées dans l'avenir.
Page 37 - S'il est vrai, comme c'est une chose certaine, qu'on se plaît naturellement à avancer ceux dont on a reçu les premières instructions et que les parents ont toujours une particulière affection pour ceux qui ont rendu ces offices à leurs enfants, il est...
Page 41 - Vous vouliez que l'épiscopat fût enchaîné; on fait plus, on l'immole! Ce que la Révolution n'eût jamais songé à arracher à Buonaparte, deux ministres le font faire à la monarchie légitime; tous les deux rivalisent de zèle pour exterminer le sacerdoce dans sa racine et pour accomplir ainsi l'œuvre de la Révolution.
Page 30 - ... société. On ne règne pas long-temps lorsqu'on ne veut régner que par soi ; jamais l'homme ne subit volontairement le joug de l'homme. Il faut que la puissance descende de plus haut, de celui qui a dit : Per me reges regnant.
Page 47 - Mais le jeune libéralisme , qui grandit et qui finira par étouffer l'antre , se borne , en ce qui concerne la religion , à réclamer la séparation de l'Église et de l'État , séparation nécessaire pour la liberté de l'Église, et que tous lés catholiques éclairés désirent également.
Page 205 - Nos lois elles-mêmes nous offrent, sous ce rapport, toutes les garanties voulues. Elles ont maintenu en faveur du pouvoir civil la faculté qu'il avait déjà dans les époques antérieures de s'opposer à tout ce qui serait contraire à nos franchises nationales. Nous serions donc parfaitement en mesure de décliner, le cas échéant, celles des décisions du prochain Concile qui seraient en désaccord avec le droit public de la France. C'est là, au surplus, une éventualité en présence de laquelle...
Page 204 - ... responsabilités. Nos lois elles-mêmes nous offrent, sous ce rapport, toutes les garanties voulues. Elles ont maintenu en faveur du pouvoir civil la faculté qu'il avait déjà dans les époques antérieures de s'opposer à tout ce qui serait contraire à nos franchises nationales. Nous serions donc parfaitement en mesure de décliner, le cas échéant, celles des décisions du prochain Concile qui seraient en désaccord avec le droit public de la France. C'est là, au surplus, une éventualité...
Page 14 - ... de se conserver purs de toute mauvaise doctrine et de tout écart dans la conduite. » On prétend que , dans les jours qui ont précédé ou suivi la restauration, il se forma une association politique pour préparer, favoriser le retour si désiré des Bourbons, et élever...
Page 22 - Cette séparation prétendue de l'Eglise et de l'Etat , est la grande erreur de l'Europe et la plus lourde méprise des gouvernements : cette doctrine a prescrit , ou peu s'en faut , et elle a été mise en pratique à la Chambre des députés lorsqu'on a refusé d'insérer le mot de religion dans la loi qui punit les atteintes portées à l'ordre public, comme si la religion...

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