Histoire de la Restauration, Volume 3Lecou, 1851 - France |
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allait armée armes Autrichiens avaient bataillon Benjamin Constant Bonaparte Bordeaux Bourbons braves camp cause chef cheval Clausel cœur combattre commandant comte d'Artois congrès congrès de Vienne conseil corps cris d'Erlon Davoust débarquement défection devant dévouement duc d'Angoulême duc d'Orléans duc de Berry duchesse ennemis famille fidélité Fleury de Chaboulon Fontainebleau force fortune Fouché garde nationale général gloire gouvernement grenadiers Grenoble guerre jour l'Angleterre l'armée l'Autriche l'Empire l'Europe l'île d'Elbe Labédoyère laisser liberté lord Castlereagh Louis XVIII lui-même Lyon main maison marche maréchal mée ment Metternich Midi militaire mille hommes ministre Murat murs n'avait Naples Napo Napoléon nation négociation nuit officiers paix palais passé patrie patriotisme Pauline Borghèse pensée peuple poléon populations pouvait prince princesse proclamation puissances régiments règne retour révolution route royale sang secret sédition sentiments seul soldats sort Soult souverains Talleyrand tion trône troupes Tuileries vaincu victoire Vienne Vive l'empereur Vizille voix voulait
Popular passages
Page 65 - Je viens avec une poignée de braves , parce « que je compte sur le peuple et sur vous : le trône des Bourbons < est illégitime, puisqu'il n'a pas été élevé par la nation; il < est contraire à la volonté nationale, puisqu'il est contraire « aux intérêts de notre pays et qu'il n'existe que dans l'intérêt « de quelques familles. Demandez à vos pères; interrogez tous • ces...
Page 40 - ... de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore : vous la portiez dans nos grandes journées ! Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations, mais nous ne devons pas souffrir qu'aucune se mêle de nos affaires. Qui prétendrait être maître chez nous? Qui en aurait le pouvoir? Reprenez ces aigles que vous aviez à Ulm, à Austerlitz, à léna, à Eylau, à Friedland, à Tudela, à Eckmiilh, à Essling, à Wagram, à Smolensk, à la Moscowa,...
Page 335 - L'attente qui m'avait décidé au plus grand des sacrifices avait été trompée. Je suis venu, et du point où j'ai touché le rivage, l'amour de mes peuples m'a porté jusqu'au sein de ma capitale. « Le premier besoin de mon cœur est de payer tant d'affection par le maintien d'une honorable tranquillité. Le rétablissement du trône impérial...
Page 45 - Français ! dans mon exil j'ai entendu vos plaintes et vos vœux; vous réclamez ce gouvernement de votre choix qui seul est légitime; vous accusiez mon long sommeil; vous me reprochiez de sacrifier à mon repos les grands intérêts de la patrie. J'ai traversé les mers au milieu des périls de toute espèce; j'arrive parmi vous reprendre mes droits qui sont les vôtres...
Page 40 - Votre général, appelé au trône par le choix du peuple, et élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites, et qui, pendant vingt-cinq ans, servirent de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore : vous la portiez dans nos grandes journées ! Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations, mais nous ne devons pas souffrir qu'aucune se mêle de nos affaires.
Page 336 - Une plus belle arène est aujourd'hui ouverte aux souverains, et je suis le premier à y descendre. Après avoir présenté au monde le spectacle de grands combats, il sera plus doux de ne connaître désormais d'autre rivalité que celle des avantages de la paix, d'autre lutte que la lutte sainte de la félicité des peuples. La France se plaît à proclamer avec franchise ce noble but de tous ses vœux. Jalouse de son indépendance, le principe invariable de sa politique sera le respect le plus...
Page 44 - Reims, d'Arcis-sur-Aube et de SaintDizier, l'insurrection des braves paysans de la Lorraine, de la Champagne, de l'Alsace, de la Franche-Comté et de la Bourgogne, et la position que j'avais prise sur les derrières de l'armée ennemie en la séparant de ses magasins, de ses parcs de réserve, de ses convois et de tous ses équipages, l'avaient placée dans une situation désespérée. , Les Français ne furent jamais sur le point d'être plus puissants, et l'élite de l'armée ennemie était...
Page 81 - Soldats ! cet homme qui naguère abdiqua aux yeux de toute l'Europe un pouvoir usurpé dont il avait fait un si fatal usage , Bonaparte est descendu sur le sol français qu'il ne devait plus revoir. «Que veut-il? la guerre civile; que cherche-t-il? des traîtres; où les trouverait-il?
Page 143 - La dynastie légitime que la nation française a adoptée va remonter sur le trône : c'est à l'empereur Napoléon, notre souverain, qu'il appartient seul de régner sur notre beau pays. Que la noblesse des Bourbons prenne le parti de s'expatrier encore ou qu'elle consente à vivre au...