l'aile et à gauche du corridor, on remarque la même distribution, et comme il n'y a pas de chambre de surveillant, les cellules solitaires sont au nombre de 15.

Au premier étage se trouve d'abord une chambre de travail pour quarante-cinq personnes; ensuite un escalier et un vestibule, puis, à droite du corridor, une chambre de surveillant, six cellules solitaires pour un lit, semblables à celles décrites ci-dessus, un vestibule d'éclairage, enfin huit cellules solitaires de la même grandeur que les premières , et des lieux d'aisance.

A gauche du corridor sont deux chambres pour quatre lits, une chambre d'instruction avec trois fenêtres, un vestibule d'éclairage, quatre dortoirs pour quatre lits et des lieux d'aisance.

Le second étage se compose d'une salle de travail pour quarante-cing personnes; d'un escalier, un vestibule et un vestibule d'éclairage ensuite ; à droite du corridor une chambre de surveillant, une cellule de punition, une chambre pour quatre lits , une autre pour six lits, un vestibule d'éclairage , quatre chambres pour quatre lits et des lieux d'aisance.

A gauche du corridor sont deux chambres pour quatre lits , une autre pour six lits, un vestibule d'éclairage, quatre chambres pour quatre lits et des lieux d'aisance.

L'aile pour les hommes condamnés à des peines sévères , située à gauche de l'entrée, se compose d'un étage souterrain, d'un rez-de-chaussée et de deux étages au dessus; il est aussi divisé transversalement dans sa longueur par un mur, jusqu'à la chambre du surveillant qui se trouve au bout du corridor du côté du bâtiment du milieu.

L'étage souterrain se compose de six chauffoirs, de deux bûchers et de deux fosses pour les dépôts des lieux d'aisance.

Au rez-de-chaussée et dans un angle de chaque moitié du bâtiment se trouve un escalier, et entre eux une chambre de surveillant avec deux fenètres donnant sur le corridor de chaque partie. Dans l'une et l'autre partie sont, du côté du bâtiment du milieu , neuf cellules solitaires séparées en partie par des cloisons de bois et longues chacune de 8 pieds six pouces et larges de cinq pieds 8 à 9 pouces : vient ensuite un corridor d'éclairage, puis dix autres cellules solitaires semblables, et à l'autre extrémité des lieux d'aisance longs de huit pieds six pouces et larges de 8 pieds.

Le 1er et le 2e étage sont distribués également; ainsi il y a dans chaque partie du corridor 19 cellules', dans chaque étage 38, et dans toute l'aile 114 cellules solitaires.

Les cours entre les ailes sont divisées en six parties pour six classes de condamnés, par des murs partant du bâtiment du milieu.

A droite de l'entrée et à l'extrémité de la première cour opposée au båliment du milieu, se trouve la buanderie, qui est longue de 53 pieds et large de 30 pieds.

!

Après l'aile des femmes, et dans la deuxième cour, du côlé opposé au bâtiment du milieu, est l'intirmerie pour les femmes, longue de 40 pieds et large de 35 pieds 6 pouces au bout de la troisième cour; et dans le même bâtiment que l'infirmerie des femmes, mais séparée par un mur intermédiaire, se trouve celle des hommes, longue de 40 pieds et large de 54 pieds 6 pouces.

Derrière les deux infirmeries sont deux pelouses , toujours séparées par un mur pour chacun des deux sexes.

Arrive ensuite l'aile pour les hommes condamnés à des peines légères.

Dans les quatrième et cinquième cours, que sépare un mur, toujours du côté opposé au bâtiment d'entrée, se trouve un moulin à marches (1), et derrière un grenier long de 60 pieds et large de 36 pieds pour le grain, la farine, du bois, et d'autres objets moulus ou travaillés.

Enfin vient l'aile pour les hommes condamnés à des peines graves; et dans la sixième cour, du côté opposé au bâtiment d'entrée, existe celui où sont renfermées les pompes à feu; il a 33 pieds de long sur 22 pieds de large.

A 15 pieds de l'octogone que forme l'établissement, existe un cours d'eau, et à 30 pieds de l'extrémité des trois ailes le mur d'enceinte.

(1) Le moulin à marches, qui n'est admissible que pour des prisonniers à court terme, ne sert dans cette maison de force que comme moyen de discipline et de punition pour les infractions au réglement de la prison.