En 1789, une ère nouvelle avait commencé pour la France. Tombant de vétusté, sans confiance en elle-même, la monarchie de quinze siècles avait ouvert la voie à la révolution et, sans le prévoir, s'était suicidée. Appelée pour concourir à des palliatifs, à fournir de faibles étais à un vieil édifice, la nation, réveillée d'un long assoupissement, s'était levée, avait senti sa force, et réclamé ses droits. Toutes les âmes furent exaltées par l'enthousiasme de la liberté. Tous les bras travaillèrent à son établissement, à son triomphe. Les privilèges, la féoda CONSULAT. I. A |