Henry Choyau, 5. Cormier, 5 fr. 8o c. Jean David, 12. 6. David, 6. Deladouespe, 12 fr. 80 c. 80 c., Dorie, 5 fr. 80 c. Dorion, 5. Duroussy, 10. Favroult-Laubonnière, - - Feuvre, 23 fr. 55 c. fr. 40 c. Li fr. 60 c. Fradin, 5 fr. 8o. Gaudineau, 6. Gauvreau, 17 fr. 40 c. Alexis Gauly, 6. Aimé Gauly, 6. Gallet, 6. Moïse-André Gallot, 5 fr. 8o. Noé-Pierre Jean-Baptiste Gennet, 6. Marie Gennet, 11 fr. 60 c. Pierre-Jean Gillaizeau, 5. François Gillaizeau, 5 fr. 8o c. - Girardot, capitaine de navire, 11 fr. 60 c. Giraud, 5 fr. 80 c. Godard, 10. Marcelin Godet, 11 fr. 60 c. Adrien Godet, officier à demi-solde, 5 fr. 8o. - Goupilleau, de Montaigu, 9. Goupilleau, lieutenant à demisolde, 6. Goupilleau, de Saint-André, 6. Gourin, 11 fr. 60 c. Giraudeau, 6.-Auguste Guyet, 5 fr. So c. -Louis Guyet, 10. Pierre Guilbot, 5 fr. 80 c. - René Jaulein, 5. Jolly, 5. Jeanneau, notaire, 6. Juchault, notaire, 6.- Jodet aîné, 3.- Jousseaume, 11 fr. 60 c.Liége, 11 fr. 60 c. Loyau, 20. 11. fr. 60 c. Malatier, 12. Marchand, 3. 6. Ferdinand Martineau, 11 fr. 60 c. Martineau fils, 8 fr. 55 c. Martineau, de Luçon, 18. Alexis Martineau, 10. Ambroise Martineau, 10. -Victor Martineau, 6. Ambroise Martineau, de Fougère, 23 fr. 20 c. Martineau, de Saint-Fulgent, 30. Marchegay Duportail, 34 fr. 80 c. -Félix Marchegay, 10. Mallet, 5. Meunier aîné, 10. Meunier jeune, of ficier à deini-solde, 10. - Merlet, de Beauvoir, 5.- Mer- Moizand, 3. Mottais, 23 fr. 20. Mouillard, 6.-Musset, 5 fr. So c. Perraudeau, Pelletier, 5. Porchier-Thibaudière, 10. René Rabaud, 11 fr. 60. François Rabaud, 11 fr. 6o c. 3. Raison, 5 fr. 80 c. -Reverseau, 6. taine retraité, 3. Rivalland, 5 fr. 80 c. --- -- 192. LA MINERVE FRANÇAISE. Robert, 20. Robin, 12. Thiériot, 5 fr. 80 c. Tillier aîné, 11 fr. 60 c.— Thoumazeau, 11. fr. 60 c. Pineau, 5 fr. 80 c. - Viaud, 5. Prosper Tillier, 5. Vigneron, 6. Deux anonymes, 6. Madame Ribière, 8 fr. 25 c. Mesdemoiselles Joséphine Ribière, 1 fr. Jenny Chevallier, 10. Nions. Messieurs: Clément Pons, ex-sous-préfet, 10 fr.Ruelle Barillon, négociant, 10. David Vigne, négociant, 10. Brachet aîné, propriétaire, 10. - JeanAntoine Bonnet, capitaine, ro. Fauvin fils, entreposeur de tabac, 10. Jacomin père, juge honoraire, 10. -Casimir Planet, propriétaire, 10. Frédéric Verdet, receveur particulier, 10. Latour Duvillard, propriétaire, 5. Leblanc père, président honoraire, 5. Jacques Cruvellier, avoué, 5. Cantu, avoué, 10. Pierre Vigne, ex-maire, 5.- Marc-Étienne Monnier, propriétaire, 3.-Honoré Grasset, garde général, 5.- Guis, capitaine, 5. Grolet, capitaine, 5. Basset, capitaine, 5 fr. 80 c. Barillon fils, 10. Bonnefoy, receveur d'enregistrement, 3. Roussillac, ex sous-préfet, 5. Mazzonne, entrepreneur, 5. Rochas, avoué, 5. - Vincent Vigne, avocat, 5. Gabriel Isnard, négociant, 5.— Tardieu de Fiercelonne, propriétaire, 5. Ducros, pasteur protestant, 5. Peschaire, négociant, 3.- Un ano nyme, 3. Chauvet, propriétaire, 3. Vigne fils Nota. Le défaut d'espace ne nous permet pas d'inscrire tous les noms des nouveaux souscripteurs, qui s'élèvent à plus de sept cents. Nous renvoyons aux livraisons suivantes la continuation de cette liste. Le montant des sommes reçues jusqu'au 25 novembre, est de 34,034 f. 31 c. Les auteurs légalement responsables : E. AIGNAN; Benjamin CONSTANT; Évariste IMPRIMERIE DE FAIN, PLACE DE L'ODÉON. LA MINERVE FRANÇAISE. NOUVELLES LITTÉRAIRES. D'un article de M. de Bonald contre M. Camille Jordan. Nous nous proposions depuis long-temps de rendre compte de l'ouvrage adressé aux habitans du Rhône et de l'Ain, sur la session de 1817, par M. Camille Jordan, né dans l'un de ces départemens, et nommé député par tous les deux. Ce projet nous plaisait, parce qu'il nous offrait l'occasion d'occuper nos lecteurs d'un des caractères les plus purs et des talens les plus distingués qui se soient rencontrés durant nos longues dissensions civiles. Avertis qu'un des or ganes les plus célèbres d'un parti qu'autrefois nous attaquions presque seuls, mais qui, grâce au ciel, réunit plus chaque jour contre ses doctrines et contre ses actes l'opinion unanime de la France, 'préparait une réfutation violente du livre de M. Camille Jordan, nous avons cru devoir attendre ce dernier effort d'une faction vaincue pour rendre à cet honorable député, qui a si bien mérité de la cause constitutionnelle, le double service d'indiquer à la fois quels sont ses principes et quels sont ses adversaires. Cette redoutable réfutation a paru dans un recueil où T. IV. 13 l'on est surpris de voir s'introduire, sous l'égide de noms imposans, de misérables bouffonneries contre des hommes dont l'âge a droit aux égards, et le caractère à la vénération de tout écrivain qui se respecte. Il est difficile de comprendre comment l'auteur du Génie du Christianisme est si facile dans le choix de ses alliés, et comment il leur permet de couvrir de sa réputation méritée de grossières invectives réchauffées des Actes des Apôtres et du Journal du petit Gautier. La réfutation de M. Camille Jordan par M. de Bonald est écrite d'un ton plus grave; et comme elle contient des doctrines remarquables sur plusieurs portions de notre organisation constitutionnelle, nous croyons devoir nous en occuper avant de passer à l'ouvrage de M. Camille Jordan lui-même. L'auteur de cette réfutation reproche d'abord au député qu'il attaque, d'avoir fait une chose qui n'est pas très constitutionnelle, en rendant ainsi compte de sa conduite à ses commettans; " si M. Camille Jordan, dit-il, s'adresse à deux départemens, d'autres, se considérant avec raison comine députés de la France entière, pourraient rendre compte de leur mission à tous les départemens. Nous ne voyons pas, nous en convenons, quel serait le mal de cette correspondance établie entre les commettans et les mandataires. Toute espèce de publicité est salutaire dans un gouvernement représentatif. Si la charte n'avait eu pour but que de soumettre les lois proposées aux votes des députés, elle ne leur aurait pas laissé la faculté de motiver ces votes à la tribune: elle aurait conservé le corps législa tif muet de l'empire. Elle a permis à nos représentans de dire leur opinion: donc elle a voulu que leur opinion retentît dans la France. Mais les discours prononcés dans l'assemblée sont trop souvent encore parmi nous des discours d'apparat, qui ne contiennent que la moitié de la pensée de leurs auteurs. Quelquefois des considérations de prudence empêchent l'homme le plus sincère dans ses in tentions de tout dire à la tribune. Enfin, l'on ne peut, en traitant des questions spéciales, entrer dans tous les déve loppemens nécessaires pour faire connaître l'ensemble du système qu'on a adopté. Or, c'est précisément cet ensemble qu'il importe à la nation de connaître. Elle est appelée, lors de chaque élection, à révêtir de son assentiment ou à frapper de son blâme la conduite de ses députés. Elle a donc besoin de savoir, non-seulement quel étendard ils ont suivi, mais quelle série de principes, quel corps de doctrine politique les a engagés à suivre cet étendard. M. Camille Jordan a donné, nous le pensons, un exemple utile. Cet exemple ne pourrait être fàcheux que pour ceux qui n'auraient rien de satisfaisant à dire à leurs commettans, ou pour ceux encore qui, se regardant comme les représentans exclusifs d'une minorité imperceptible, éprouveraient un certain embarras, en songeant au nombre exigu d'approbateurs sur lesquels ils pourraient compter. Mais ce que ces hommes doivent considérer comme un inconvénient nous semble un avantage; et les départemens, qu'il paraît, sont de notre avis, puisque les électeurs du Rhône et de l'Ain ont répondu par de nombreux suffrages á la communication qu'ils avaient reçue de M. Camille Jordan. ་་ à ce Son adversaire se plaint ensuite de la grande colère qu'il témoigne des attaques personnelles dont il a été l'objet. Nous avons, il est vrai, démêlé dans sa brochure des vestiges d'un grand mépris, mais non d'une grande colère; et le mépris était si bien à sa place que la colère eût été fort déplacée. « Mais, dit M. de Bonald, dans tout le cours de sa carrière législative, il a été plutôt agresseur qu'attaqué. » En effet, M. Camille Jordan a été agresseur contre l'arbitraire et l'oubli des formes, agresseur contre les dénonciations calomnieuses ou exagérées, agresseur contre les provocations au crime et les piéges tendus à la classe malheureuse et ignorante, agresseur contre les tribunaux implacables et contre l'instrument |