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l'état-major du duc de Regio. Il est décédé à Anvers, en 1827; il avait épousé dame Zoé d'Henssens, fille du chevalier Michel, et de dame de Meulenaere; dont postérité à Anvers.

Un des fils de monsieur François Werbrouck, du prénom de Hugues-Bernard, mort jeune, eut pour parrain son Exc. HuguesBernard Maret, duc de Bassano, ministre secrétaire d'état sous l'empereur Napoléon, l'un des plus nobles caractères de son époque.

H. EUGÈNE-NICOLAS-JOSEPH WERBROUCK, mort en bas âge.

I. JEANNE-ANNE-MARIE WERBROUCK, épousa Richard Vleminckx, ancien officier au service du roi des Pays-Bas ; dont postérité. K. NICOLAS-JEAN-JOSEPH WERBROUCK, mort jeune à Paris. L. GUSTAVE-NICOLAS-JOSEPH WERBROUCK, ancien major de la gardecivique de la 5me section d'Anvers, épousa en premières noces Jeanne Van Bauwel, et en secondes noces.... Medegaels; dont postérité. Les enfants de Ferdinand Werbrouck et de Jeanne-Barbe de Wael sont :

A. MELANIE-BARBE-TRÉRÈSE WERBROUCK, qui a épousé Auguste de Cannart d'Hamale, fils de Jean et de dame de Wapenaert. De ce mariage il y a postérité.

IX. B. FERDINAND-AUGUSTE-MARIE WERBROUCK.

Les enfants de Mélanie Werbrouck et d'Auguste de Cannart d'Hamale sont :

1° Ferdinand de Cannart d'Hamale;

2o Léon de Cannart d'Hamale;

3o Armand de Cannart d'Hamale, mort en bas âge;

4° Arthur de Cannart d'Hamale.

NOTICE

SUR UN

LIVRE DE MÉDECINE

PRÉTENDUEMENT IMPRIMÉ EN 1401,

PAR

C. BROECKX,

Bibliothécaire-archiviste de l'Académie d'Archéologie de Belgique.

Dans un entretien que j'eus, vers la fin du mois de juin 1846, avec M. le docteur Sommé, d'Anvers, la conversation roula sur la nécessité qu'il y a pour le médecin praticien de posséder la véritable érudition, c'est-à-dire de joindre à la connaissance de la médecine moderne celle de la médecine ancienne, afin de pouvoir apporter la plus grande somme de lumière possible dans les cas douteux. Les jouissances sans nombre, que procure la connaissance des livres, ne furent point oubliées. Avant de nous séparer, M. Sommé me demanda si j'avais connaissance du passage suivant de notre hagiographe Diercxsens : « communis opinio habet, artem typographicam cæpisse circa annum 1440 et ante hoc tempus non reperiri libros impressos. Instituti mei non est illud inquirere. Interim notatum velim, quod in bibliotheca, jam a sesqui seculo relicta ad usum pastoratus hospitalis nostri, habeatur liber in quarto,

in cujus fine hæc impressa leguntur : Preclarissimu op' Valesci de Tharata reverendissimi mag'ri necno artis medicine doctoris famosissimi. finit feliciter. Imp'ssum lugd. p. Johem Cleyn alemanu'. Anno notre salutis Millesimo quadringetesimo p'mo decimo octavo. Kal'. Decembris. » « Si igitur verum sit, artem typographicam demum cœpisse circa hæc tempora, videndum, quid sibi velit hoc impressum mendacium 1. >>>

Je lui répondis que j'avais lu l'ouvrage de Diercxsens, mais que je ne me rappelais pas ce passage; d'ailleurs, ajoutai-je, il est suffisamment prouvé que la découverte de l'imprimerie n'a eu lieu que vers le milieu du quinzième siècle et dès lors la date de 1401 doit être une faute d'impression qu'on ne rencontre pas rarement dans les premières productions de l'art typographique. Mon collègue convint que cela pouvait être, mais aussi que la chose méritait d'être examinée et il m'engagea à m'en occuper.

Il ne me parut pas difficile de vérifier l'allégation de Diercxsens. Je me rendis à l'hôpital St.-Elisabeth et fus fort surpris d'apprendre que vers la fin du siècle dernier la bibliothèque de la cure de l'hôpital avait disparu après l'invasion de la Belgique par les Français. Tout ce qui reste aujourd'hui de cette collection de livres se réduit à un seul volume et au catalogue manuscrit. Force me fut donc de m'adresser ailleurs. Tous les ouvrages de bibliographie, que je fus à même de feuilleter, n'indiquaient pas l'édition de Valescus que je désirais examiner. Enfin le catalogue de la bibliothèque du docteur Vandenzande 2 me mit sur les

↑ Antverpia Christo nascens et crescens seu acta ecclesiam Antverpiensem ejusque apostolos ac viros pietate conspicuos concernentia usque ad seculum XVIII. Secundis curis collecta et disposita ac in VII tomos divisa. Antverpiæ J. H. Van Soest, 1773, in-8°, à la page 269 du même tome II.

2 Vandenzande, médecin en chef et professeur de l'hôpital civil d'Anvers, est né à Bruxelles, le 4 juin 1778 et mort à Anvers, le 28 juin 1833. Voyez notre Notice sur Vandenzande. Anvers, 1839, in-8°.

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traces. L'ouvrage de Valescus s'y trouve indiqué sous le no 1872 ↑ et l'acquisiti on en a été faite par M. le docteur Vrancken, père, de cette ville, pour le prix de 80 centimes. Je dois à l'obligeance de ce confrère, aujourd'hui le Nestor des médecins de notre cité, de pouvoir en dire ce peu de mots.

Avant d'entrer dans la discussion du passage de Diercxsens, il me paraît convenable de faire connaître le livre dont il est question. Voici le titre exact, représentant un triangle, imprimé en caractères gothiques et en encre rouge:

Practica Valesci de Tharanta que als Philoniū dicitur una cũ oib' Antidotis tam simplicib' q copositis unicuiq egritudini a capite usq ad pedes : appropria tis Johanis Mesue: per alphabetum : a magistro Jacobo de partibus doctore Parisiēsi celeberrimo:elegater collectis. et cu nonnullis fl'omie canonibus cu anathomia ossium adjūctis planissime cu nuero ipsoru sc. ccxlviii. absq ossibus sisaminis et osse lau

de sub lingua : valde medi

co perutilissimis ex

pluribus doctori

bus emēdatis

sime excer ptis.

1 La bibliothèque de Vandenzande, vendue en 1834, était remarquable par sa richesse elle renfermait plus de 3,000 numéros de livres de médecine, parmi lesquels les meilleures productions tant anciennes que modernes.

La date de l'impression ne se trouve pas au bas du titre, mais. à la dernière page on lit :

Laus et honor sint nostro creatori
Qui finem imposuit pūti labori.
Completu est Philoniū jussu Salvator',
Liber utilissimus et magni valoris.
Preclarissimu op' Valesci de Tharata reve
rendissimi mag'ri necno artis medicine docto-
ris famosissimi. finit feliciter. Imp'ssum Lugd.
p. Johem Cleyn alemanā. Anno nostre salutis
Millesimo quadringetesimo p'mo, decimo octa
vo. Kal'. Decembris.

Au bas de cette page, immédiatement au-dessous de la dernière ligne, se trouve le signe typographique ou le cachet de l'imprimeur, sur un fond rouge et semblable à celui qu'on voit ordinairement sur les éditions de Jean Cleyn.

Le livre est un in-4°, imprimé sur deux colonnes, en caractères gothiques, avec un grand nombre d'abréviations. Après le titre il y a vingt pages sans chiffres. La première page non-chiffrée commence ainsi : incipit tabula huj' libri idicas i q folio qdcuq capl'm repiat. qd et i qcuq capl'o tractet. Cette première table se termine à la quatrième page où l'on trouve: alia tabula quarudam copositionu in hoc opere repertarum. Après ces deux tables on voit la dédicace par Jerôme Ferrara adressée au chancelier de l'Université de Montpellier. Dans ce travail Ferrara fait l'éloge de l'ouvrage de Valescus, nihel ornatius, dit-il, nihil uberius, nihil copiosius te unquam legisse aut audisse confiteberis.

La dédicace est suivie d'un ouvrage d'un de nos célébrités médicales. Jusqu'à ce jour j'avais cru que le premier ouvrage

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