Ci-contre. ... 3,853 1. que l'on appelle r'atteindre d'engrais, encore r'atteint-il rarement. Trois cent moutons de la troupe sont revendus à la Saint-Martin, et le troupeau réduit, pour rentrer aux bergeries, aux deux cent bêtes, nombre ordinaire. C'est quelquefois beaucoup quand dans cette opération le fermier gagne l'engrais de son parc, néanmoins on suppose ici un bénéfice de 2 liv. par bête, ce qui fait.. Le produit de tous les bestiaux est Qui ajouté au 16,491 liv., pro duit des récoltes. Font un total de 20,911 liv. de 600 4,420 1. 16,491 20,911 l. Récapitulation de la valeur des Troupeaux. Un taureau et douze vaches à 200 1. Deux cent moutons à 15 liv., font. 3,000l. Le fonds entier de cette partie de la monture de la ferme ne vaut, comme Il n'est pas ici question de volailles, parce que les produits en sont les mêmes dans une ferme cultivée de telle ou telle manière. A l'égard de la valeur des chevaux, harnois, voitures, tombereaux, charrues, herses, rouleaux, etc., il n'en sera nullement mention ici pas plus que d'aucune espèce de frais, ce tableau d'aperçu étant fait servir d'objet de comparaison avec un autre de la même ferme, conduite d'une autre manière où ces chevaux, harnois, voitures, etc. sont de même qualité, en même nombre et de même prix. pour DEUXIÈME TABLEAU, NOUVELLE MÉTHODE. Produits approximatifs d'une Ferme de quatre cents arpens de terre, mesure de vingt pieds, cultivée par quart et sans jachères, ainsi qu'on va voir, sans égard aux usages anciens. OBSERVATIONS. On a pris pour base un territoire privé de prairies naturelles, connu et cultivé pour terres à seigle, un cinquième à-peu-près de la ferme seulement se semant jadis en blé, Cette ferme est montée de quatre charretiers, d'un garçon de cour, d'une servante, d'un garçon jardinier, d'un berger, d'une fille de basse-cour et d'un vacher. Les écuries sont composées de quatre attelages, de chacun trois chevaux, d'un bidet pour le maître, et d'un second moyen cheval pour remplacer celui qui survient malade, faire les commissions, etc. CHAPITRE Ier. Terres qui devroient rester en jachères. Assolement. Premier quart et première sole. Cent arpens, savoir soixante-dix arpens, fumés d'hiver en grande partie, le reste après, sémés en vesce pois gris, lentilles, etc., produisent, l'un dans l'autre, trois cent bottes l'arpent, ce qui fait vingt-un mille bottes ce fourrage estimé à 24 liv. le cent de bottes, fait. Et trente arpens semés en sainfoin, scourgeon, seigle, navets et balayures de grenier, pour être man 5,040 1. 5,040-1. Report.. gés en vert par les moutons pendant le Deuxième quart et deuxième sole. Troisième quart et troisième sole. Cent arpens d'avoine, à raison de deux cent gerbes l'arpent (on verra dans l'explication que cela peut aller au-delà), donnent vingt mille gerbes, qui produisent deux setiers et demi le cent, ce qui fait cinq cent setiers qui, à raison de 20 liv. le setier, font. 5,040 1. 16,200 10,000 31,240 1. Les pailles d'aucune espèce ne sont portées ici pour produits, attendu qu'elles sont consommées par les chevaux et bestiaux pour refaire les engrais. Quatrième quart et quatrième sole. Cent arpens, dont soixantedix arpens de luzerne, dix de trèfle et vingt de sainfoin, forment un total de cent arpens de verdure, qui produisent trois cent bottes l'arpent, ce qui fait trente mille bottes de fourrages, qui, à raison de 30 liv. le cent, forme un produit de. A l'égard des secondes coupes des quatre-vingts arpens de luzerne et trèfle, qui font toujours à-peu-près moitié de la première, c'est-à-dire douze mille bottes, leur produit, qui seroit de 3,600 liv., ne sera porté ici que pour mémoire, attendu que tous ces regains, comme ceux de la troisième coupe, quand il y en a, sont affectés à la nourriture des trou 9,000 40,240 1. |