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à la garde et aux vertus des citoyens de Paris; qu'en conséquence, les représentants de la commune pourvoiront, sans délai, et sous leur responsabilité, à leur logement et prendront toutes les mesures que la sagesse et l'intérêt national exigent.

11 août. Le gouvernement monarchique étant détruit, les ambassadeurs des cours étrangères quittent Paris.

13 Un nouveau décret, ordonnant la translation du roi et de sa famille au Temple, complète les dispositions de celui du 11 août.

14 Les statues des rois de France sont brisées à Paris.

15 Les lois révolutionnaires commencent. Un décret de l'assemblée consigne les pères, mères, femmes et enfants des émigrés, dans leurs communes respectives.

16 Ce jour, l'armée du nord bat en retraite devant les Prussiens; les ennemis envahissent la France.

18 A l'intérieur, l'assemblée décrète que le géné

ral Arthur Dillon a perdu la confiance de la nation; mais mieux instruite, elle rapporte ce décret le 20 suivant.

Plusieurs arrestations ont lieu à Paris dans la journée.

Alexandre Lameth, Barnave, Dupont-Dutertre, Bertrand de Molleville, Montmorin et Tarbé, sont en même temps décrétés d'arrestation. 19 Ces actes de rigueur jettent l'épouvante jusqu'au milieu des armées : le général Lafayette, commandant un des corps sur les frontières du nord, craignant d'être arrêté à cause de son inimitié pour ·le duc d'Orléans, alors tout puissant par son parti, et la haine qu'il avait inspirée aux jacobins, par sa démarche en faveur de Louis XVI (voy. 16 et 28 juin), quitte son quartier général et passe aux Prussiens. Mais il est moins bien accueilli qu'il ne l'espérait; on l'arrête et l'enferme d'abord au château de Wesel, puis dans la prison de Magdebourg. Livré ensuite aux Autrichiens, le général Lafayette resta captif jusqu'après l'amnistie de Léoben: ce fut au général Bonaparte qu'il dut sa liberté. Il s'en est montré peu reconnaissant. L'armée de Lafayette passe sous les ordres de Dumouriez.

Pendant ce temps, les Autrichiens cherchent à pénétrer en France entre Thionville et Longwy, mais ils sont arrêtés au village de Fontoy par le maréchal Luckner, et repoussés sur toute leur ligne.

20 Le général Kellermann est nommé général en chef de l'armée du centre.

22 Des troubles éclatent dans la Vendée, et vont à leur tour ajouter aux embarras du gouvernement. Huit mille paysans, ayant à leur tête Gabriel Baudry d'Asson, gentilhomme, qu'ils venaient de forcer à les guider, marchent sur

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Châtillon-sur-Sèvre, chassent le petit nombre de patriotes destinés à la défense de la place, et s'emparent de la ville aux cris de: Vive le roi! Enhardis par ce premier succès, les insurgés, renforcés de deux mille hommes accourus des environs, se dirigent sur Bressuire et l'investissent.

août. — Au nord, la France essuie un autre reLongwy, défendu par le général Lavergne et vers: dix-huit cents hommes, capitule après un bombardement de plusieurs jours. La ville avait été attaquée dès le 19 par les Austro-Prussiens, commandés par le général Clairfayt: elle fut reprise sans combat, dans le mois d'octobre, par le général Kellermann.

Sur la droite, le prince de Waldeck, commandant d'un corps d'armée de vingt mille hommes, investit la place de Thionville, défendue par le général Félix Wimpfen.

24 La perte de Longwy est en quelque sorte récompensée par l'important combat de Bressuire: mais c'est une victoire de Français contre Français. Les dix mille Vendéens de Gabriel Baudry d'Asson, occupés à l'investissement de cette ville, sont tout à coup attaqués par les gardes nationaux de Parthenay, de Nantes, de Saumur, de Poitiers, de Chollet et des environs, cernés de tous côtés, et brisés après un combat terrible. La perte des insurgés fut immense, quoique madame la marquise de la Rochejaquelein ne l'évalue qu'à cent tués et à cinq cents prisonniers. Cette première défaite eut un résultat immense : la guerre civile qui menaçait la France au midi, pendant que les coalisés l'attaquent au nord, fut étouffée momentanément; ce n'est que plusieurs mois après que cette malheureuse guerre recommença (voyez 10 mars 1793).

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L'assemblée législative accorde le titre de citoyen français à tous les philosophes qui ont défendu la cause de la liberté et de l'égalité. On y voit figurer les noms de Washington, de Kosciusko, de Rlopskoi, à côté de celui d'un aventurier, le baron prussien Anacharsis Clootz.....

Les exécutions commencent. Plusieurs personnes, accusées d'avoir contribué à la défense des Tuileries au 10 août, subissent la peine capitale. On y remarque entre autres Du Rozoi (Pierre-Barnabé Farmin), poëte, rédacteur de l'Ami du Roi, l'auteur de la Bataille d'Ivry. Il naquit à Paris en 1742: « Qu'il est beau pour un royaliste, » disait-il en montant à l'échafaud, « de mourir le jour de la fête de son roi!»

26 La peine de mort est décrétée contre tout homme qui, dans une ville assiégée, parlerait de se rendre.

Trente mille gardes nationaux sont mis en réquisition pour renforcer l'armée du nord.

30 août.-L'administration communale de Paris est dissoute par l'assemblée législative.

31 Elle est rétablie.

- Les dangers de la patrie provoquent des loisterribles: un décret déclare « qu'aussitôt que la ville de Longwy sera rentrée au pouvoir de la nation française, toutes les maisons, à l'exception des maisons nationales, seront détruites et rasées. »

1 septembre. Robespierre dénonce le député Brissot et les girondins comme les partisans de l'étranger et de la royauté.

- Le peuple court aux armes à la nouvelle que Verdun est investie. Paris est frappé de terreur; on croit déjà les ennemis aux barrières. Des milliers de volontaires se jettent sur la route de Lorraine et marchent au secours de la place menacée. Mais il était trop tard. 2 Après quelques heures de bombardement, les Austro-Prussiens forcent les habitants de Verdun à leur ouvrir les portes de la ville. La place était défendue par 3,500 hommes. Le brave Beaurepaire, qui commandait la garnison, se brûle la cervelle au milieu du conseil assemblé pour la défense de la place, parce que la population voulait le forcer à se rendre au roi de Prusse, qui commandait en personne l'armée assiégeante.

- La nouvelle de la prise de Verdun, fut un coup de foudre pour la capitale. Les esprits, exaspérés au dernier degré, éclatent avec fureur. Les jacobins, prêts à se mettre en route pour se joindre à l'armée, envahissent les prisons, qui étaient combles, et égorgent environ douze cents' nobles ou prêtres, qui s'y trouvaient détenus comme suspects. Ces massacres durent cinq jours. Les mêmes scènes de carnage se répètent à Reims, à Meaux et à Lyon. - La princesse de Lamballe (Marie-ThérèseLouise de Savoie-Carignan), détenue à la Force, est appelée au guichet de cette prison, interrogée devant un simulacre de tribunal, et impitoyablement massacrée par une bande de forcenés. Cette infortunée princesse, fille du prince Victor-Amédée de Carignan, et veuve d'Alexandre-Joseph-Stanislas de Bourbon, fils du duc de Penthièvre, naquit à Turin le 8 septembre 1749.

- Le jésuite Lenfant (Alexandre-Charles-Anne), célèbre prédicateur et confesseur de Louis XVI, subit le même sort. Il naquit à Lyon le 6 septembre 1726.

6 Bayeux (George), avocat distingué de Caen,au

On en connait positivement 1003; dont 244 aux Carmes, 180 à l'abbaye de Saint-Germain, 73 au cloitre des Bernardins, 45 à Phôpital de la Salpêtrière, 83 à la Conciergerie, 214 au Châtelet et 164 à la Force. (Le Chateau des Tuileries, t. II, p. 225.) Je dois observer que MATON DE LA VARENNE (histoire particulière des événements qui ont opéré la chute du trône royal) donne, de

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teur de plusieurs traductions distinguées, telles que les Fastes d'Ovide, Claudien, Martial et Apulée, est massacré par le peuple comme partisan de l'ancien régime. Il était né à Caen en 1752. 9 septembre. Les massacres continuent dans les départements et principalement dans les environs de Paris. A Versailles, cinquante-sept prisonniers, amenés d'Orléans, y périssent, avec vingt et une personnes détenues dans les prisons de la ville, sous les coups de la bande des assassins envoyés de Paris par ordre de Péthion, sous la conduite du sanguinaire Fournier, dit l'Américain. Jean d'Ademar, colonel du régiment de Cambrésis, le duc de Brissac, et quelques évêques se trouvent parmi les victimes de cette sanglante journée. Pendant ce temps, l'assemblée législative éteint et abolit tous les procès relatifs aux droits féodaux.

12 Elle décrète que le corps du brave Beaurepaire, commandant de Verdun, sera transporté au Panthéon.

14 Elle désigne le château des Tuileries pour le lieu des séances de la convention nationale. Dans la Champagne, les troupes françaises, vivement poursuivies par l'armée prussienne, se retirent sur Châlons-sur-Marne.

15 Le duc d'Orléans, père du roi actuel des Français, renonce par acte authentique, à ses titres et prend le nom de Louis-Philippe-Joseph Egalité Voici cet acte:

16

« Le conseil général de la commune de Paris arrête, sur la demande de Louis-Philippe. Joseph, prince français, ce qui suit :

» 1° Louis-Philippe-Joseph et sa postérité porteront désormais pour nom de famille ÉGALITÉ.

» 2o Le jardin connu jusqu'à présent sous le nom de Palais-Royal s'appellera jardin de la Révolution.

» 3° Louis-Philippe-Joseph Égalité est autorisé à faire faire, soit sur les registres publics, soit sur les actes notariés, mention du présent arrêté. »

La commune de Paris fait enlever secrètement dans la nuit du 16 au 17, par des affiliés obscurs, les diamants du garde-meuble pour pourvoir à ses dépenses.

Le même jour, un grand nombre de nobles et de prêtres, détenus dans les prisons d'Orléans, sont massacrés par la populace.

19 L'ordre de Malte est supprimé et ses biens situés en France confisqués.

son côté, une liste alphabétique de 1086 personnes, comme ayant été massacrées dans cette circonstance.

* Ils étaient au nombre de douze; cinq d'entre eux furent condamnés à la peine capitale, le 30 octobre suivant, mais leur jugement fut cassé. (Liste générale et très-exacte [ ce qui n'est pas] des guillotines, no 1.)

20 sept.

– Maître de Verdun, le roi de Prusse marche sur Paris, par la Champagne, avec une armée de quatre-vingt mille hommes. Ce mouvement donne lieu, le 20 septembre, au combat ou plutôt à la canonnade de Valmy. L'armée ennemie y est battue par quarante-sept mille Français aux ordres de Dumouriez et de Kellermann, qui s'y immortalise, et sous la conduite des généraux de division Stengel, Desprès, Valence, Dillon, Frégeville, Chazat, Lange, et les généraux de brigade de Chartres (aujourd'hui Louis-Philippe, roi des Français), Beur- |

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sion par l'abolition de la royauté en France. Ce décret fut rendu sur la proposition de Collot-d'Herbois.

« La convention nationale décrète, à l'unanimité, que la royauté est abolie en France.

>> Au nom de la nation, >> MONGE. » Contre-signé, DANTON. » En conséquence, la république est proclamée.

22 Pour compléter ce dernier décret, la convention institue une ère républicaine qui datera de ce jour.

- La même assemblée destitue le général Montesquiou; mais, instruite peu après des avantages remportés en Savoie par le général destitué, elle suspendit, le 26 suivant, l'exécution de ce décret, qu'elle rapporta définitivement le 7 octobre.

23 Le général Montesquiou envahit la Savoie et s'empare sans coup férir de Chambéry. Les troupes sardes repassent les Alpes à la hâte. - Pendant ce temps les Autrichiens investissent Lille.

25 Le poëte Cazotte (Jacques), né à Dijon en 1720, est exécuté à Paris.

28 Les habitants de la principauté de Porentrui demandent à la convention nationale leur réunion à la république.

29 Au midi, le comté de Nice est conquis par le général Anselme, qui s'empare de Villefranche et force le commandant et ses 320 Piémontais

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à se rendre à discrétion. Anselme n'avait que treize hommes avec lui.

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29 sept.

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Louis XVI est séparé de sa famille et reçoit la tour du Temple pour demeure. Le même jour les Autrichiens commencent le bombardement de Lille.

30 Sur le Rhin, le général Custine, à la tête de dix-huit mille hommes, s'empare de Spire, défendu par 4,000 Autrichiens, aux ordres du colonel Winckelmann. Cette prise coûte aux Français deux cents tués, et sept cents aux ennemis. Le reste de la garnison est fait prisonnier. Cette place fut reprise, sans combat, par les Prussiens, le 11 avril 1793. 1er octobre. L'armée du duc de Brunswick évacue la Champagne et se retire vers le Rhin. 4 Prise de Worms, sur le Rhin, par le général Neuwinger, de l'armée de Custine, avec 4,600 hommes. Thiers porte (t. III, p. 36) cette

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prise au 5, c'est une erreur.

5 Pache est nommé ministre de la guerre. 7 Les Autrichiens, commandés par le duc Albert de Saxe-Teschen. sont forcés de lever le siége de Lille pendant la nuit du 7 au 8 octobre, après y avoir jeté soixante mille boulets rouges, bombes ou barres de fer. Ils avaient investi la place le 23 septembre avec une armée de 33,000 hommes, force insuffisante pour assiéger Lille en règle; il est vrai que la garnison était incomplète, puisqu'elle n'était que de 10,000 hommes, tandis qu'il en faut seize mille pour la défense de cette place, ce qui compensait en quelque sorte l'infériorité numérique des assiégeants. Cette attaque coûta environ deux mille hommes aux Français ; les pertes des Autrichiens ont été évaluées au même chiffre. Les ennemis se retirent sur la Belgique; les Français les y poursuivent.

9 Ce jour, Garat est nommé ministre de la justice. Le nom de la ville de Bar-le-Duc est changé en celui de Bar-sur-Ornain.

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'Quelques relations disent même qu'elle n'était que de 8,000.

9 octobre-Un décret de la convention déclare que « les émigrés pris les armes à la main seront livrés dans les vingt-quatre heures à l'exécuteur et mis à mort, après qu'il aura été constaté, par une commission militaire de cinq membres, nommés par l'état major de l'armée, qu'ils sont émigrés et qu'ils ont été pris les armes à la main ou qu'ils ont servi contre la France. »> 10 La dénomination de monsieur etde madame est supprimée et remplacée par celle de citoyen et citoyenne.

11 La convention décrète que la ville de Lille a bien mérité de la patrie.

14 Verdun est évacuée par les Prussiens qui continuent leur retraite.

15 La croix de Saint-Louis est supprimée. 16 Bourbotte demande à la convention que Louis XVI soit condamné à la peine de mort sans autre forme de procès.

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Ce jour même nouveaux revers des Autrichiens dans l'Alsace. Après un siége de vingt-quatre jours et un bombardement terrible, les ennemis sont obligés de lever le siége de Thionville, quoiqu'ils représentent une force de plus de vingtmille hommes. La brave garnison de Thionville était commandée par le général Félix Wimpfen, que nous trouverons plus tard à la tête des révoltés du midi.

18 Le général Valence de l'armée du général Dumouriez, bat le général autrichien Beaulieu au village du Bois-d'Assche.

19 A l'intérieur, la convention invite le peuple à présenter les plans d'une bonne constitution. Elle décrète la suppression de la légende la loi et le roi.

21 Sur le Rhin, les Français, commandés par le général Custine, entrent à Mayence par capitulation.

22 Longwy est évacué par les Prussiens conformément à une convention de retraite conclue entre le duc de Brunswick et le général Valence au nom de Kellermann. On trouve dans cet armistice ces mots : « Pour donner à la présente convention la plus grande authenticité, elle sera révêtue du sceau du peuple français et de celui de sa majesté le roi de Prusse.» Voilà le premier acte conclu entre les rois et la nation française, dont le territoire était délivré des étrangers.

23 Custine envahit l'Allemagne : la ville de Francfort est occupée par une division de son armée. Un décret de la convention bannit à perpétuité les émigrés français.

24 Ordonnance portant création de 400 millions d'assignats.

Le nom de la ville de Port-Louis est changé en celui de Port de la Liberté.

-Le même jour les armées françaises commencent l'invasion de la Belgique.

25 La convention décrète que le nom de Vic-le

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Le général Dampierre, de l'armée de Dumouriez, rencontre les Autrichiens au village de Bossut et les chasse de leur position.

5 Les Français continuent leur marche. 6 Bataille de Jemmappes. Dumouriez, à la tête de quarante mille hommes, attaque dans ce village l'armée autrichienne; après plusieurs heures d'une défense vigoureuse, les ennemis sont forcés de quitter leur formidable position et de continuer leur mouvement sur Bruxelles. Cinq mille tués, quatre mille six cents prisonniers et vingt-huit canons, telles étaient les pertes de l'armée battue. Un grand nombre de généraux français se signalèrent dans cette glorieuse journée : nous citerons entre autres Dampierre, Ferrant, de Chartres (Louis Égalité), Stengel, Valence, Beurnonville, Duhoux, D'Harville, les frères Frégeville, et le maréchal de camp Richer Drouet, qui y est mortellement blessé. La victoire de Jemmappes laissait la Belgique ouverte à l'armée française. 7 Elle entre à Mons sans coup férir; 237 bouches à feu y tombent en son pouvoir.

8 Tournai est pris par le général Labourdonnaye. 9 Pendant ce temps Custine envahit le Palatinat. Houchard, un de ses lieutenants, attaque les Prussiens dans Limbourg, les chasse de leur position, et force le général ennemi, Eben, à se retirer sur Montabaur.

10

Le même jour, nouvelle mise en accusation du général Montesquiou.

Promotion du général Beurnonville au commandement en chef de l'armée de la Moselle. Le général Kellermann, commandant de l'armée du centre, est nommé général en chef de l'armée des Alpes, en remplacement de Montesquiou.

Les émigrés rentrés en France reçoivent l'ordre de quitter le territoire sous peine de mort. 12 Dumouriez marche sur Bruxelles.

13 Il attaque les Autrichiens, forts de neuf mille hommes et commandés par le prince de Wurtemberg, au village d'Anderlecht, et les oblige à battre en retraite, en abandonnant Bruxelles. 14 L'armée française y fait son entrée. Les Autrichiens se retirent sur Anvers et Liége; Dumouriez envoie sa cavalerie à leur poursuite.

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