quième de la rente primitive (article 25 de la loi du 13 juil let 1896).

Le public est informé que les marchandises dont les déclarations ont été frappées des lettres B., N. ou O, au bureau de la Petite Vitesse de la gare d'Angers-Saint-Laud, seront acceptées à l'expédition à cette gare pendant les journées des 25 et 26 courant.

La Compagnie des chemins de fer de l'Anjou informe le public qu'elle mettra en marche le mercredi 25 avril 1917, le train no 403; départ d'Angers à 17 h. 13, arrivée à Candé à 19 h. 15.

A partir du 1er mai prochain le train I J, de Tours à Angers, circulera en conformité avec l'horaire suivant : Tours, départ 6 h. 50; Port-Boulet, 8 h. 23; Varennessur-Loire, 8 h. 35; Saumur, arrivée 8 h. 48; Saumur, départ 9 h.; Saint-Martin-de-la-Place, 9 h. 13; Saint-Clément-desLevées, 9 h. 20; Les Rosiers-sur-Loire, 9 h. 28; La Ménitré, 9 h. 40; Saint-Mathurin, 9 h. 49; La Bohalle, 10 heures; Trélazé, 10 h. 11; Angers, arrivée 10 h. 24.

D'autre part, également à partir du 1er mai, seront admis, à Angers, dans le train direct AK, les voyageurs en provenance du réseau de l'État arrivés par train correspondant A-7 munis de billets directs et ayant à effectuer sur l'ensemble des réseaux de l'État et d'Orléans un parcours simple de 250 kilomètres et dans le train direct BX des voyageurs à destination du réseau de l'État passant à Angers dans le train correspondant A-6 munis de billets. directs et ayant à effectuer sur l'ensemble des réseau d'Orléans et de l'État un parcours simple de 250 kilomètres. Le train AK part d'Angers à 2 h. 1 vers Nantes; le train BK part d'Angers à 13 h. 37 vers Paris; le train A-6 part d'Angers à 13 h. 43 vers Le Mans et le train A-7 venant du Mans arrive à Angers à 13 h. 47.

Est passé en gare d'Angers Saint-Laud un train sanitaire contenant des blessés évacués des hôpitaux du front.

88 sont descendus à Angers et ont été répartis dans les hôpitaux de la ville.

Sont partis d'Angers pour le dépôt de Tours deux prisonniers allemands malades.

Est parti du port d'Angers le remorqueur Ville de Montjean avec la bagarre La Varenne vide.

Ont été remis au Dessert aux blessés par divers la somme de 22 fr. 75.

La Chambre de Commerce d'Angers émet le vœu qu'en Loire des passages par chevaleuses soient faits de suite. pour que la navigation soit possible par les basses eaux; que des voies de halage soient établies dans les vallées de la Sarthe et de la Mayenne jusqu'aux écluses de Cheffes et de Montreuil-Belfroi à un niveau tel qu'elles puissent être utilisées, comme en aval d'Angers, pendant les longues crues d'hiver. Elle renouvelle ses vœux des 15 octobre 1916 et 15 juillet 1913 demandant la canalisation du Loir, la navigation de la Loire par un système uniforme sur tout son parcours, la démolition et la reconstruction du pont du Centre d'Angers, appelé maintenant pont de Verdun. Elle adhère au vou émis par l'Assemblée des Présidents des Chambres de commerce demandant d'accepter dans les gares au moins deux jours par semaine les marchandises de 2e et 3e catégorics. Elle émet le vœu que les ministères compétents fassent des démarches auprès du Gouvernement anglais pour que l'importation des cassis en Angleterre ne soit plus interdite.

L'Ouest public une information d'après laquelle la ville de Saumur aurait acheté depuis plusieurs semaines à La Rochelle 200 tonnes de charbon. Au lieu d'en faire profiter la population ou les négociants qui en font commerce, elle aurait uniquement favorisé l'un d'entre eux qui attendrait pour s'en dessaisir que les prix aient monté considérablement et ne consentirait à fournir de ce charbon à la ville ellemême qu'avec un gros bénéfice.

La médaille militaire a été conférée à l'adjudant Poitevin Pierre, du 72e territorial; au soldat Travers Gaston, du 277e d'infanterie; à l'adjudant-chef Fabry Paul, du 33° d'artillerie; aux adjudants Pasty Martial, Perrin Gustave; au sergent Hellevant Alfred; aux soldats Adam Victor, Rod Louis, du 6e génie.

Ont été cités à l'ordre de l'armée le sergent aviateur Lethon Constant; - à l'ordre du corps d'armée le lieute: nant-colonel Biraud Gérard, commandant le 33e d'artillerie (7 citations); a encore été cité le chasseur Daudée Henri.

25 avril. La Compagnie des Chemins de fer de l'Anjou informe le public qu'en raison du nombre très réduit des trains qu'elle peut mettre en marche elle pourra ne pas être en mesure d'assurer tous les transports en grande vitesse et en petite vitesse qui lui seront demandés. Par suite, pour éviter l'encombrement, les expéditeurs devront faire connaître à l'avance aux stations la nature et le poids des marchandises ou le nombre des animaux qu'ils désirent expédier, ainsi que la destination. Les stations leur indiqueront ensuite les jours où leurs envois pourront être acceptés. Les colis postaux seront acceptés la veille des jours où les trains prévus à l'horaire et pouvant les acheminer seront mis en marche. Ils seront acceptés également les jours où ces trains auront lieu, à la condition d'être remis au moins trois heures avant le départ du train.

Un train sanitaire venant de la région de Craonne, composé de 7 officiers, 104 soldats, dont 27 couchés et 25 prisonniers allemands est arrivé en gare d'Angers-Saint-Laud. 101 blessés ont été immédiatement répartis entre les hôpitaux de la ville.

40 prisonniers allemands travailleurs, venant de Nantes sont passés en gare d'Angers Saint-Laud se dirigeant sur Tours.

On a retiré de la Maine à Angers le corps du caporal

Peyraudeau Marie-Jean, du 135e d'infanterie. Ce décès serait le résultat d'un accident.

Dans un travail présenté par M. Tisserand, à l'Académie des Sciences, sur la nécessité de développer l'enseignement agricole en France, celui-ci a fait observer qu'il existe des Écoles d'agriculture excellentes dues à l'initiative privée, parmi lesquelles celle d'Angers.

Les hommes de troupe, en provenance de l'Armée d'Orient, actuellement en permission à Angers et sur le territoire des 7e et 8e subdivisions, sont invités à se présenter, à l'expiration de leur permission, au bureau du colonel commandant ces subdivisions à Angers, 26 bis, rue de Brissac, pour y recevoir communication d'une décision ministérielle. les concernant.

La crise des transports menace de porter à l'agriculture un préjudice auquel on ne s'attendait pas. Au moment des gros travaux de culture, du défoncement des terres, vignes, etc. la nourriture des ouvriers agricoles est d'une importance absolue. Or, comment leur faire parvenir ce qu'il faut pour les nourrir. On facilite la circulation des pommes de terre, mais on refuse l'envoi des sacs que l'acheteur doit fournir. De même pour le cidre classé en 2e catégorie, alors que les fûts qu'il faut pour le mettre et qu'il faut préalablement expédier sont de troisième catégorie. Nous connaissons, dit le Journal de Maine-et-Loire, des marchés en suspens, des chantiers agricoles où les ouvriers refusent le travail parce qu'ils n'ont pas à boire. Ne pourrait-on pas, au moins pendant un délai limité, permettre momentanément des expéditions urgentes? Nous le demandons pour nos agriculteurs, pour ceux qui peinent et travaillent pour le plus grand bien du pays.

Est arrivé au port d'Angers le remorqueur Marie Léontine, traînant la gabarre Navigateur chargée de charbon pour l'Usine Bessonneau. Il est reparti remorquant Le Franco-Russe pour Nantes.

Le médecin-major de 2o classe Cocard Maurice, médecinchef d'une ambulance, a été nommé chevalier de la légion d'honneur.

A été cité à l'ordre du régiment le lieutenant Beauvais, du 112e d'infanterie.

Les gendarmes ont verbalisé contre un boulanger de Vezins, qui vendait à Coron du pain frais.

Sont arrivés à Saumur, par un train sanitaire, 80 blessés dont 30 allemands. Ces derniers ont été conduits à l'hôpital mixte et les autres répartis dans les formations sanitaires de la ville.

Le Comité des cheminots, section de Saumur, ParisOrléans, a adressé 50 francs à l'hôpital 105 pour améliorer l'ordinaire des blessés.

26 avril. Le Ministre de l'agriculture, vient d'adresser aux préfets une circulaire pour leur rappeler, étant donné la diminution inquiétante de notre cheptel, qu'il leur appartient de convaincre les éleveurs de la nécessité d'intensifier l'élevage du bétail.

Dans cette circulaire, le Ministre annonce également qu'il a donné des instructions aux fonctionnaires du service vétérinaire pour qu'ils procèdent à une sévère surveillance de l'application des décrets réglementant l'abatage, dont l'observation est, à l'heure actuelle, plus indispensable qu'elle n'a jamais été.

Le Journal officiel a publié un décret fixant au 1er juin la date de l'entrée en vigueur de l'impôt sur les spécialités pharmaceutiques, établi par l'article 16 de la loi du 30 décembre 1916. Cet impôt est de 0 fr. 05 pour les spécialités coûtant moins de 0 fr. 30; de 0 fr. 10 par franc ou fraction pour celles dont le prix varie entre 0 fr. 50 et 10 francs et 0 fr. 50 par 5 francs ou fraction pour celles qui coûtent plus de 10 francs.