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5o La vie mutualiste: Le sociétaire; - la Société; — l'Union ou Fédération départementale; - La Fédération nationale; La Propagande.

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Au cours d'une prise d'armes qui a eu lieu le 31 avril sur la place du Champ-de-Mars, le général Ferradini a remis les décorations suivantes :

Légion d'honneur

MM. Le Bigot, capitaine, 7e hussards;

Dulorier, sous-lieutenant, 6e génie.

Décorations posthumes :

MM. de la Casinière, capitaine; Hillion, capitaine; Cadeau, capitaine; Delaître, capitaine; Faye, lieutenant; Gourin, lieutenant.

Médaille militaire MM. Querelle, adjudant; Rouget, adjudant; Gaudelin, caporal, cordonnier; Garnier, maréchal des logis; Batteau, chef de brigade de gendarmerie de Brissac; Gilles, Le Fanu, Levesque, Rousselière, Dambier, gendarmes à Angers; Rivron, ex-caporal (médaille militaire et croix de guerre); Blanchard, ex-soldat; Veau, ex-soldat; Tourneux, ex-soldat; Bouteiller, ex-soldat.

Décorations posthumes: Bonvons, caporal; Alleau, ex-soldat. Croix de guerre MM. Chateignon, chef de bataillon (décoration anglaise); Lauvers, major du génie de l'armée belge (palme); David, caporal (division); Dabouneau, ex-sergent-fourrier (armée); Chenais, ex-sergent (armée); Chevalier, ex-soldat (armée); Baudoux, ex-soldat (corps d'armée).

Légion d'Honneur. - A été promu chevalier : Le capitaine Jacques Genest du 277e R. I. tué le 20 mars 1915, devant le cimetière de Norroy.

Médaille de la Reconnaissance française:

Mme veuve Émile Goupil, infirmière diplômée de la Société S. B. M. à l'hôpital 8 à Angers; M. de Rougé et Mme Weber, à Angers; Mme veuve du Coulombier, née Françoise-Félicité

Marie de Grimault de Rochebouët, à Seiches (Maine-et-Loire); Mile Sancereau (Aline-Marie), à Angers; Mme Marie Malherbe, en religion sœur Madeleine, supérieure des Sœurs de SaintVincent-de-Paul de l'Hôpital d'Angers.

Médaille de la reine Elisabeth :

Mme Boret Victor à Saumur; Mme de Carbonel de Canisy, à Angers; Mile Carbonel Clémence, à Baugé; Mme de Commailles, à Vieil-Baugé; Mme la marquise de la Ferronnays, à Saint-Mars-la-Jaille; Mme Falaiseau, à Cholet; Mme Marie Jac-Aubrée, à Angers; Mme veuve Jeanne Joncheray, à Angers.

X***.

A travers les Livres et les Revues

J'ai reçu, depuis plusieurs mois, un certain nombre de volumes et de brochures, que je m'excuse de n'avoir pu encore signaler aux lecteurs de la Revue. Je n'en donnerai guère aujourd'hui que le titre, mais j'espère y revenir bientôt pour en parler plus longuement.

C'est, tout d'abord, l'Historique des manufactures et usines de la Société anonyme des filatures, corderies et tissages d'Angers (J. Bessonneau, administrateur), magnifique volume sorti des presses de MM. Richou frères, où M. Potiron, ex-directeur aux Usines du Mail, fils d'un des premiers collaborateurs du fondateur même de la Corderie du Mail, et M. Lennel, docteur ès lettres, un Lillois réfugié, pendant la guerre, dans notre ville, qui n'oubliera pas son inépuisable complaisance, ont étudié l'origine et les fortunes diverses des établissements textiles d'Angers, dont la réunion a formé la Société anonyme des Filatures, Corderies et Tissages d'Angers. Rien n'est plus intéressant, ni plus avantageux, ni plus glorieux pour l'Anjou que l'œuvre accomplie par les hommes d'initiative qui, peu à peu, depuis plus d'un siècle, ont créé et sans cesse accru les ressources industrielles dont cette Société a pu mettre la somme au service de la France et de ses Alliés.

C'est ensuite un délicieux roman de Mlle Mathilde Alanic, Nicole mariée, qui, à lui seul, justifierait la dernière récompense que l'Académie française vient d'accorder à notre aimable et très sympathique compatriote. J'engage fort ceux de nos lecteurs qui peuvent aller en vacances à emporter avec eux ce livre, dont je ne saurais dire trop de bien.

C'est encore une Histoire de Brissac, de son château et des familles qui l'ont possédé, par M. l'abbé Gautier, curé de Brissac et de Quincé. Cet ouvrage est divisé en trois parties : Brissac au

point de vue civil, Brissac au point de vue religieux, le château de Brissac et les familles qui l'ont possédé. L'auteur a consulté toutes les sources, et l'on peut dire qu'après lui il ne reste rien à glaner dans le champ pourtant vaste de la vieille seigneurie. M. le curé de Brissac vient de faire une œuvre et de donner un exemple qui méritent d'être connus.

Enfin, M. René Vallette, le savant directeur de la Revue du Bas-Poitou, m'a envoyé une très intéressante brochure sur Le Couvent et la Chapelle de Notre-Dame de Lorrette de la Flocellière et les Maillé-Brézé. C'est une « utile contribution » à l'histoire du culte de Notre-Dame de Lorrette, dans l'ouest de la France.

Je tiens à signaler encore, dans la Revue Economique française, publiée par la Société de Géographie commerciale de Paris, les pages, pleines de faits, où M. Auguste Dupouy, notre distingué collaborateur étudie avec la plus grande compétence les Crises sardinières, dont beaucoup de journalistes parlent sans connaître le premier mot de l'affaire.

Ch. URSEAU.

Le Directeur-Gérant, G. GRASSIN.

Angers, Editions de l'Ouest 'imp. G. Grassin'. — 8-20

Éloge funèbre de M. Louis Hogu

Professeur de Littérature française

prononcé le 16 juin 1920

dans le Palais Universitaire, par Mgr PASQUIER, Recteur des Facultés

MONSEIGNEUR1,
MESSIEURS,

Quand nous conduisions au cimetière le corps de notre collègue, M. Hogu, nous rencontrions des ouvriers qui sortaient à pleines portes de leurs ateliers de tréfilerie. Ils saluaient avec respect; les femmes faisaient le signe de la croix. Tous semblaient se demander quel était cet enterrement dont l'appareil très simple, mais inaccoutumé à cause des toges et des toques des professeurs qui tenaient les cordons du poêle. Était-ce celui d'un magistrat? Mais le drap mortuaire blanc annonçait un jeune homme. Puis le nombreux cortège de prêtres semblait dérouter l'opinion des passants.

L'air recueilli et pieux de ce cortège leur inspirait à euxmêmes une attitude de religieuse sympathie. Ils pressen

1 Mgr Rumeau, chancelier de l'Université catholique.

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