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tionnaire (ce qui paraît prouvé pour Toussaint Bossé) — à la façon de ces commissions administratives que les préfets sont en droit de constituer pour l'expédition des affaires courantes d'une commune, lorsqu'un conseil municipal régulier n'a pu y être formé dans les conditions voulues par la loi.

(Ces pièces sont aux Arch. de M.-et-L., Q. § 2, P. 42.)

No de mars-avril 1920, p. 166, note 6.

Il est question d'un drapeau bleu et blanc aux armes du prince de Lambesc.

Le dernier gouverneur de la province d'Anjou et des villes et châteaux d'Angers et des Ponts-de-Cé fut CharlesEugène de Lorraine, d'Elbeuf, prince de Lambesc, qui fut à l'âge de 10 ans (1761) nommé à ce poste. Cf. Mémoires de la Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, 1916, p. 53. Art. de M. l'abbé Uzureau.

V. DAUPHIN.

Station Météorologique municipale d'Angers

Résumé des Observations faites en Juillet, Août, Septembre et Octobre 1920

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Pression baromètrique maxima

767,0 le 19 et le 20 764, 9 le 28 et le 29 763,5 le 11

761,8 le 26

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Chronique

Depuis la mort du regretté A. Cheux (juillet 1914), M. J. Verchaly avait accepté de publier dans la Revue de l'Anjou d'intéressants et précieux relevés mensuels des observations météorologiques faites à la station municipale d'Angers.

Désireux de goûter un repos bien mérité par une vie toute de labeur et de services rendus à la science, notre aimable et dévoué collaborateur a donné sa démission de président de ladite station. Il a été remplacé dans ces fonctions par le distingué professeur de Physique à la Faculté libre des sciences d'Angers, M. Couette, docteur és sciences.

« Si, nous écrivait M. Verchaly, mon successeur accepte, comme je le crois, de continuer pour la Revue de l'Anjou mes résumés mensuels, elle ne fera qu'y gagner en intérêt pour ses lecteurs, étant donnée la grande valeur scientifique de M. Couette. »>

Nous avons le plaisir de faire savoir à nos lecteurs que ce dernier nous a fait le grand honneur d'accepter notre proposition de lui voir continuer ici l'œuvre de MM. Cheux et Verchaly.

Nous l'en remercions bien sincèrement, tout en exprimant à M. J. Verchaly, nos regrets de la détermination, certes bien motivée, qu'il a cru devoir prendre.

La Cour d'Appel a tenu le 2 octobre son audience solennelle de rentrée.

Cette audience était présidée par M. Hû, président, entouré de tous les conseillers,

M. Deshayes, procureur général, était assisté de MM. Cosson, avocat général, Pagès, substitut, et M. Brel, greffier en chef, de MM. Guérin et Largeau, commis greffiers.

MM. Benoist et Le Strat, huissiers, étaient présents, ainsi que MM. les avocats et les avoués.

Aussitôt l'ouverture de l'audience, la parole a été donnée à M. Cosson, avocat général, qui a prononcé le discours d'usage.

M. le premier président, après avoir déclaré ouverte l'année judiciaire 1920-1921, a reçu le serment de MM. les avocats.

A cette occasion, M. le Bâtonnier des Avocats avait, suivant la tradition, demandé la célébration d'une messe à l'église SaintAntoine. Un certain nombre de membres du barreau et d'avoués y assistaient. La messe a été célébrée par M. l'abbé Pineau, curé. Mgr Rumeau présidait la cérémonie.

Visites ministérielles :

*

Elles ont été ouvertes le 3 octobre par M. Maginot, ministre des pensions, primes et allocations de guerre, invité à venir présider le Congrès de la Fédération de Maine-et-Loire des Blessés et Mutilés de guerre.

De l'intéressant discours qu'il a prononcé, nous retenons les points suivants :

Avant son arrivée au ministère, la liquidation des pensions ne marchait pas les services étaient dispersés entre trois ou quatre sous-secrétariats d'État. M. Millerand, en prenant le pouvoir, réunit ces différents services sous un seul ministère.

« Ce ministère, qui a 8 mois d'existence, a-t-il répondu à ce que l'on attendait de lui?

« Avant sa formation, 735.000 pensions étaient liquidées, dont 580.000 en exécution de lois antérieures à celle du 31 mars 1919, donc sujettes à révision. Il y en avait donc 145.000 complètement liquidées sur 3 millions de demandes. >>

M. Maginot a promis au Parlement de faire liquider ces pensions en 3 ans; aujourd'hui, il croit pouvoir affirmer qu'il terminera en 2 ans 1⁄2 et peut-être en moins de temps encore.

Pourquoi peut-il faire cette promesse? Voici la situation telle qu'elle est : en février dernier, on liquidait 29.500 pensions par mois; actuellement on arrive à 105 ou 110.000. Autrefois on avait calculé qu'il fallait 10 ans; comme l'on va quatre fois plus vite, on peut donc espérer qu'en 2 ans 1⁄2 tout sera terminé.

Une innovation, d'ailleurs, aidera à l'accélération de l'allure.

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