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Années de réception.

1645. Hyeronimus Stas. 1647. Joannes Mercier. 1648. Nicolaus Graeven.

1648. Petrus De Looz.

1651. Robertus Crassier.

1655. Andreas Bertho.

Années de réception.

1686. Hyeronimus Dujardin. 1687. Ægidius-Franciscus Morel. 1687. Carolus-Ludovicus D'aux Brebis.

1688. Joannes-Jacobus Mercier.

1688. Petrus-Franciscus Stas. 1690. Andreas Vygen.

1655. Henricus-Franciscus de Kerckhem.1691. Christianus Cruts.

1657. Arnoldus Excelle.

1657. Joannes Stas.

1658. Servatius Fosseroul.

1658. Arnoldus Dries.

1659. Thomas Van Herck. 1661. Max.-Henricus Vaes. 1661. Petrus Bouillon.

1662. Joannes-Baptista Verheyen, 1664. Reinerus Proenen. 1667. Nicolaus Van Heese. 1667. Lambertus Dumont. 1668. Joannes-Franciscus Excelle. 1669. Joannes Finiers. 1669. Joannes Estright. 1671. Servatius Frencken. 1673. Theod.-Franciscus Meex. 1673. Servatius Clerx. 1673. Gervasius De Vignes. 1673. Mathias Finiers. 1674. Mathias Monet.

1674. Franciscus Caspar De Grati. 1675. Martinus Libert. 1675. Théod.-Franc. De Segrade. 16 76. Florentius Le Febvre.

1676. Petrus Smaekaers.

1677. Andreas-Nicolaus Graeven.

1678. Joannes Chastelle.

1693. Joannes-Baptista Van Dalem.

1694. Laurentius Pleumaekers.
1696. Joannes-Bapt. Vander Schrik.
1696. Joannes-Bapt. Ploumen.
1697. Gerardus Capouns.

1699. Guiellelmus Henricus Loyens.
1702. Abraham Jentis.

1704. Joannes-Antonius Chardonnet. 1705. Joannes De Saive.

1705. Joannes Neeven. 1709. Simon Trico.

1711. Petrus-Antonius De Vleek. 1713. Franciscus-Benedictus Lecanus. 1716. Damianus Ansion. 1717. Nicolaus Dujardin. 1719. Goswinus Ansion.

1719. Car.-Lud.-Herm. Vander Veeken. 1720. Arnoldus Creusen.

1721. Otto Fasseroul.

1724. Joannes Balthazar Cruts. 1724. Henricus Van Dalem. 1725. Caspar de Lanaye.

1725. Joannes Servatius Munix.

1726. Joannes Creusen.

1730. Petrus-Ægidius Fosseroul. 1731. Antonius Loyens.

1752. Petrus Gadet.

1679. Petrus-Guillelmus De Pontpierre. 1732. Franciscus Reynders.

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Années de

réception.

1739. Sebastianus-Ant. De Spirlet 1.
1740. Bernardus Camps.

1742. Joannes-Dominicus Kerens.
1744. Laur.-Bernard.-Joseph. De Spirlet.
1745. Josephus-Michael Deffui.
1749. Nicolaus Du Jardin.

1750. Joseph.- Ph.- Hyacint.- Elisabeth
Maria comte de Monceau.

1751. Guill. Nivar.

1751. Guill.-Nic.-Arn. Dujardin. 1751. Théodorus Trico.

1754. Franciscus Cruts.

1758. Guillielmus-Bernardus Jacquet.
1763. Joseph.-Théod. Banens.
1765. Gerardus Milliard.

1765. Gerardus-Henricus Machure.
1766. Jolo-Nathanael-Jac. De Gotzen-
dorf-Grabouski de Pomérani,
fut reçu à l'âge de 20 ans.

1769. Franc.-Joseph. Banens. 1769. Otto Van Dalen.

1773. Pachesius-Erardus baron de

Foullon.

Années de

réception.

1774. Petrus-Servatius Roosen.
1775. Joann-Petrus-Serv. l'Herminotte.
1776. Carolus baron de Coppin.
1776. Melchior-Franc. De Sauveur.
1781. Petrus-Ludovicus-Bernard, baron
De Coppin.

1782. Caspar-Rubertus Fourneau.
1784. Joannes van Geleen %.
1784. Marcellus Joussen.

1784. Albertus Thomassen.
1784. Arnoldus Streignaerts.
1784. Guill.-Franc.- Xav. van Gulpen.
1785. Tossanus Ruth.

1787. Joannes-Hub. Geradi.
1787. Henr.-Joseph. Milliard.
1790. Simon Spirlet.

1795. Joannes-Franciscus- Marcellus

Camps.

1793. Michael-Richardus Lijsens.

1794. Antonius-Dominicus Kebers.
1794. Dominicus Baudouin.

1795. Henric.-Joseph-Aug. Hanckaert.
1795. Joannes-Ludovicus Gerardi.

Le plus beau souvenir de cet ancien corps religieux est la belle église dédiée à Notre-Dame avec son chœur magnifique, où se réunirent cette phalange d'ecclésiastiques. Ce monument unique, non-seulement en Belgique, mais dans plusieurs pays circonvoisins, est une basilique qui a gardé son caractère original, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Elle mérite à cause de son antiquité et de la beauté de son architecture, un hommage particulier, que nous regrettons de ne pas pouvoir lui rendre dans ces notes-ci, qui se bornent au collége occupant anciennement les bâtiments des encloîtres qui l'entourent.

1 De Spirlet fut élu doyen en 1750, il mourut à Eschen, au-delà du Rhin, le 28 mai 1795, où il était émigré.

2 Van Geleen, Joussen, Thomassen, Streignaerts et Van Gulpen, furent les derniers membres de l'ordre de St-Antoine de Vienne en Dauphiné, de la maison de Maestricht.

COPIE D'UNE PIÈCE AUTHENTIQUE

CONCERNANT

LA NOBLE MAISON LE ROY

(BARONS DE BROUCHEM);

communiquée par M. le Baron LÉON DE HERCKENRODE.

membre correspondant de l'Académie, etc. 1

« Déclaration servante de mémoire pour les enfants du seigneur de Brouchem 2, par laquelle se voira que le dit seigneur est issu du coste maternel de la noble famille de Hoff de Fribourg, en Brisgau, et de celle de Cordoua, en Andaluzia. 1501, 1516. »

é

« A cest effect le dit seigneur de Brouchem, nommé Philippe le Roy, cheval' conseiller de S. M. et commis de ses domaines et finances, fils de mes Jacques le Roy, seigneur de Herbais, président de la chambre des comptes de sa dite majesté, en

Le texte de la pièce originale a été suivi littéralement.

2 Il s'agit ici de Messire Philippe le Roy, chevalier banneret, seigneur de Brouchem, Oelegem et en Ravels, premièrement commissaire général des munitions de guerre, commissaire-général des vivres pour les armées du roi, surintendant des contributions, puis greffier, et enfin conseiller et commis des domaines et finances du roi, et député vers les États-Généraux des provinces unies. Il fut créé baron du saint empire par lettres patentes de l'empereur Léopold, le 30 mai 1671. On remarque parmi les enfants qu'il eut de sa femme, dame Marie de Raedt: Jacques le Roy, jurisconsulte, seigneur de Brouchem, greffier, puis conseiller et commis des domaines et finances, etc.

Brabant, et de Elisabeth Hoff, fille de Jacques qui fut fils de mes Marc Hoff, cheval' gouverneur (vulgairement nommé obrister maistre) de Fribourg en Bresgau, susdit, déclare qu'il a souvent entendu dire de feue sa bonne mère la susdite Elysabeth Hoff, qu'elle avait ouy de son père le susdit Jacques Hoff, qu'il avait pareillement ouy dire de son père le susdit Marc Hoff, qui fut ayeul de la susdite Elysabeth, que quand bien la fortune ne leur avait esté favorable en l'acquisition de grandes richesses; que toutefois ils avoyent le bonheur d'estre descendus d'une très noble maison, tant du coste maternel que paternel; et que elle signamment la maternelle tirait son extraction d'une fort noble famille en Espaigne, à laquelle les ancêtres de Hoff, en Allemagne avaient este alliés sans en avoir entendu davantage, sinon que ce auroit esté a une maison fort grande.

A quoi le dit seig de Brouchem adjouste, qu'il a aussi ouy dire la mesme chose à son ayeule maternelle, comme aussy à ses tantes, et particulièrement qu'elles se sont souvent plaints de ce que par les troubles en ce Pays-Bas, et les fréquents saccagements de la ville de leur résidence, qui estoit Malines, elles avoient misérablement perdu avec leurs papiers, avec lesquels elles eussent par aventure pû monstrer quelque chose de ceste leur extraction.

Et oultre ce avoit le dit seig de Brouchem encore ouy dire de sa mère la dite Elisabeth Hoff, qu'elle avoit souvent entendu de son père parlant à la mère de la dite dame Elisabeth, ma femme ces commencements des troubles, ne me plaisent point, allons avec noz chers enfants hors de ce pays et retirons nous de ceste ville, car il n'ira jamais bien icy, ny en ces provinces, et tirons vers Allemagne, en ma patrie, à Fribourg en Brisgau, où nous serons les bien venus, en bon pays, el en asseurance, car, disoit-il, lorsque dernièrement j'y fus, l'on m'y a tant prié d'y vouloir rester ou revenir avec ma famille, et mesme m'a esté fait instance de la part du magistrat d'icelle ville d'y reprendre derechef mon domicile à l'exemple de mes ancestres disant de plus que pour la bonne renommée qu'ils y avoient laissé, et les grands

et bons services qu'ils leurs avoient rendus, (dont ils disoient que leurs régistres en foisoient assez de foy) ils lui offrirent pour l'y attirer, une maison pour sa demeure avec tous ceulx de sa famille, et l'exemption de touttes tailles et impositions, comme aussi du bois pour son chauffage, mais sa de femme et ses filles apprehendans de faire un si long voyage, elles y ont tant tardé qu'enfin les malheurs leurs ont surpris, et y ont souffert l'un saccagement sur l'autre, des garnisons anglois et aultres nations la plus part heretiques comme aussi l'incendie de leur maison, après les avoir ranconnés et mis au nud: de sorte que rien ne leur estoit resté pour aulcunement subsister et moins encore pour faire aucune preuve de leur dite extraction; et ayant avec la perte de tous leurs biens aussi perdu le courage, ils n'ont plus pensé à leur extraction; n'y pour en faire aucune recherche.

Enfin qu'on ne s'imagine pas que ce que le dit seigneur de Brouchem vient d'alléguer au regard de la désolation et perte árrivée à la famille de Hoff, soit un practique pour pallier la susmentionnée déclaration et que cela se dit pour éluder les preuves (comme c'est l'ordinaire de faire par quelques uns qui affectent les haultes extractions sans pourtant en descendre). Le dit seig de Brouchem, pour monstrer que tout ce qu'est dit cy dessus, est la pure et simple vérité, il joint et exhibe icy une claire et léale attestation de ceste leur ruine, comprise néantmoins dans une donation entre vives, la quelle aussi, pour avoir icelle donation esté si généreuse et digne de mémoire, on la récitera jointement icy par une petite digression.

Il est donc que le susdit Jacques Hoff de Fribourg eust pour vieil oncle du costé de sa femme Marguérite Schelkens, à noble sieur Jean Ysewyns, lequel estoit trésorier de guerre de l'empereur Charles Ve, et comme il exerçoit cette fonction en temps de guerre, qui se fist tant contre quelques princes d'Allemagne, que les François et outre-mer, à l'occasion de laquelle il ne s'est pas seulement trouvé plusieurs fois en des sièges des villes et des batailles, et s'exposé en des grands dangers, mais aussi lui

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