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Art. 10.

Moyen d'obtenir le concours des parents.

NOTE HEBDOMADAIRE.

On a vu que le résultat des exercices est à chaque classe consigné sur un cahier de notes. A la fin de la semaine, un relevé des points de chaque élève sera fait et inscrit sur une note hebdomadaire, en face de ces mots: Lecture, Écriture, Orthographe, Analyse, Calcul, etc. Il est évident que l'élève qui aura moins de points, est celui qui aura le mieux travaillé. On pourra joindre des indications sur la conduite et l'application. La note sera préparée d'avance par l'élève; le maître n'aura plus qu'à la remplir. Il sera signifié aux élèves que cette note doit être présentée à leurs parents, signée d'eux, et représentée le lundi suivant à la classe du matin, sous peine de n'être point admis.

Art. 11.

Les instituteurs s'efforceront de former quelques bons élèves qui puissent leur aider soit pour l'instruction, soit pour la surveillance, soit enfin pour l'application de la méthode simultanée, dans les détails. Ces élèves-maîtres ne pourront pas infliger de punitions, et leurs privilèges ne s'étendront pas hors de la classe.

Art. 12.

La classe de la soirée n'étant pas précisément obligée pour les instituteurs, c'est dans ce cas surtout qu'il leur sera permis de traiter de gré à gré avec les parents

Art. 13.

Tous les mois, l'instituteur remettra au comité local, un résumé sur l'état de l'instruction dans l'école, pendant le dernier mois.

Art. 14.

Il y aura une fois par an un examen général, en présence du comité local, auquel le comité d'arrondissement pourra adjoindre un de ses membres ou un délégué. A la suite de cet examen, il sera dressé une liste où les noms de tous les élèves seront inscrits par ordre de mérite, et qui restera affichée dans la salle de l'école Le juge.. ment des examinateurs sur chaque école sera communiqué au comité d'arrondis

sement.

Art. 15.

Si un élève manque de se rendre à la classe, le maître en prendra note et en donnera avis aux parents le plus tôt qu'il sera possible.

Art. 16.'

L'exclusion définitive de l'école ne pourra être prononcée que par le comité local, et l'élève ainsi exclu ne pourra être admis de nouveau que sur l'avis favorable du même

comité.

Art. 17.

Les jours de congé seront les dimanches, les jeudis et les jours de fêtes conservées, le premier de l'an, les fêtes nationales, le jour de la fête du Roi, les jeudi et vendredisaints, les lundis de Pâque et de la Pentecôte.

Lorsque dans la semaine il se rencontrera un jour férié, autre que le jeudi, le jeudi deviendra un jour de travail ordinaire.

Art. 18.

Le statut du 25 avril 1834 servira de règle pour tout ce qui n'est pas prévu par le présent réglement.

SALLE D'ASILE.

Nous n'avions pu signaler l'année dernière qu'un seul établissement qui pût être considéré comme salle d'asile ou école de première enfance, encore était-ce une école privée et dont les avantages ne pouvaient, par ce motif, s'étendre à un grand nombre de familles. Il prospère sous la direction de Mme. Héreau, maîtresse de pension.

L'année 1837 a vu s'ouvrir une véritable salle d'asile. M. le Préfet, après s'être assuré des secours du Gouvernement, s'est adressé à la bienfaisance publique, qui s'est manifestée avec une espèce d'enthousiasme dans une lotterie brillante, fruit du travail de deux cents personnes, où se sont fait remarquer des lots dus à la bienfaisance de la Reine et des Princesses; plus de deux mille billets ont été rapidement demandés de tous les points du département et distribués dans tous les rangs de la société. Les pauvres ont aussi voulu en avoir, et témoigner ainsi le prix qu'ils attachaient à une création faite pour eux. Au printemps, l'établissement a été ouvert dans un beau local annexé à l'école normale, sous la direction de Mme. Manigot, ancienne institutrice, et sous la surveillance et le patronage de la Société des Asiles, dont Madame la vicomtesse de Bondy est présidente. Il reçoit près de 200 enfants.

Cet établissement se soutient par les dons du Gouvernement et du département et par ceux de la bienfaisance publique.

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SECTION V.

ADMINISTRATION MILITAIRE.

18e DIVISION.

Chef-lieu : Dijon.

M. le Baron MERLIN,

Lieutenant-Général commandant la Division, à Dijon.

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M. JOLLY, Capitaine commandant le dépôt de recrutement, à Auxerre.

M. LEFOL, Lieutenant,

M. BENDER, Sous-Lieutenant,

idcm.

idem.

GARDE NATIONALE.

Une ordonnance du 12 août 1837, rendue sur la demande des gardes nationaux et des conseils municipaux, a rendu à l'état d'organisation purement communale, les corps de garde nationale qui formaient les bataillons cantonnaux de Villeneuve l'Archevêque, Rozoy, Grange-le - Bocage Aillant, Paroy-en-Othe, Chevillon, Saint-Fargeau, Saint-Julien-du-Sault, Chablis, Vermenton, Chevannes, Saint-Sauveur, Villon, Neuvy, Flogny, Quarré, Beauvilliers, Voutenay et Sauvigny-le-Bois.

Par suite de cette ordonnance il n'existe plus dans le département que 58 bataillons cantonnaux.

Le travail des élections n'étant pas terminé au moment de l'impression, nous ajournons à l'année 1839, la publication de la liste des chefs de bataillons.

Sapeurs-Pompiers volontaires.

L'institution des Sapeurs-Pompiers s'est encore accrue en 1837. Le département compte en ce moment 7 compagnies et 58 subdivisions de compagnies de pompiers, en tout 65 corps qui possèdent 89 pompes à incendie.

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Les brigades à cheval résident dans les communes ci-après :

Lieutenance d'Auxerre, 8 brigades.

Auxerre 3, Chablis, Courson, Saint-Florentin, Toucy et Vermenton.
Lieutenance d'Avallon, 3 brigades.

Avallon, Vézelay et Quarré-les-Tombes.

Lieutenance de Joigny, 5 brigades.

Joigny, Bléneau, Charny, Saint-Fargeau et Villeneuve-le-Roi.

Lieutenance de Sens, 4 brigades.

Sens, Chéroy, Pont-sur-Yonne et Villeneuve-l'Archevêque.

Lieutenance de Tonnerre, 3 brigades.

Tonnerre, Ancy-le-Franc et Noyers.

GARNISONS.

Les villes de garnison sont Auxerre et Joigny. Auxerre a une caserne d'infanterie; Joigny a une caserne de cavalerie.

5 régiment de lanciers.

Garnison de Joigny,

M. le Baron VIDAL DE LÉRY, Colonel, commandant.

M. De SEZIONNE, Lieutenant-Colonel.

Effectif: Etal-Major, & escadrons; 42 officiers, 652 sous-officiers et soldats; 540 chevaux.

M. COFFIN, Agent des subsistances militaires.

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TABLEAU présentant, par canton, le nombre de jeunes gens de la classe d'exemptions et de dispense, le degré d'instruction de ces jeunes

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