Esprit de Marivaux: ou Analecte de ses ouvrages ; précédés de la vie historique de l'auteurchez la Veuve Pierres, Libraire, 1769 - 392 pages |
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Page 29
... j'étois , m'en tenir » à ce que j'avois , & ce que j'avois m'a- » partiendroit encore mais ils vou- » loient , difoient - ils , doubler , tripler , >> quadrupler mon patrimoine à cause » de la commodité du tems ( a ) , & moi- ( a ) C ...
... j'étois , m'en tenir » à ce que j'avois , & ce que j'avois m'a- » partiendroit encore mais ils vou- » loient , difoient - ils , doubler , tripler , >> quadrupler mon patrimoine à cause » de la commodité du tems ( a ) , & moi- ( a ) C ...
Page 70
... j'étois une beauté mo- defte , férieufe , nonchalante . Je fixois l'homme le plus volage ; je dupois fon inconftance , parce que tous les jours je lui renouvellois fa maî- treffe , & c'étoit comme s'il en avoit changé . Quand je fortois ...
... j'étois une beauté mo- defte , férieufe , nonchalante . Je fixois l'homme le plus volage ; je dupois fon inconftance , parce que tous les jours je lui renouvellois fa maî- treffe , & c'étoit comme s'il en avoit changé . Quand je fortois ...
Page 100
... j'étois fon père ? Nos enfans pour nous éprouver fenfibles , ont - ils befoin de le méri- ter , d'être bons & aimables ? Hélas ! que font fur nous leurs vices ? Qu'affliger notre amour fans le rebuter . , Oui , mon fils , du fond de l ...
... j'étois fon père ? Nos enfans pour nous éprouver fenfibles , ont - ils befoin de le méri- ter , d'être bons & aimables ? Hélas ! que font fur nous leurs vices ? Qu'affliger notre amour fans le rebuter . , Oui , mon fils , du fond de l ...
Page 101
... J'étois alors content de lui : je fuis né fimple & plein de franchise je le croyois plus amoureux de mon repos que moi- même ; & en vendant ce qui me reftoit pour achever fa fomme , je voyois feulement que c'étoit un bien qui changeroit ...
... J'étois alors content de lui : je fuis né fimple & plein de franchise je le croyois plus amoureux de mon repos que moi- même ; & en vendant ce qui me reftoit pour achever fa fomme , je voyois feulement que c'étoit un bien qui changeroit ...
Page 103
... j'étois déjà à la moitié de l'ef- calier , quand mon fils parut à la porte de fon appartement . Que faites vous là , me dit - il d'un ton rude ? Quelle fantaisie vous prend , j'ai du monde ; êtes - vous en état de paroître ? Avez - vous ...
... j'étois déjà à la moitié de l'ef- calier , quand mon fils parut à la porte de fon appartement . Que faites vous là , me dit - il d'un ton rude ? Quelle fantaisie vous prend , j'ai du monde ; êtes - vous en état de paroître ? Avez - vous ...
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Esprit de Marivaux: Ou Analectes de Ses Ouvrages... Pierre Carlet De Chamblain De Marivaux No preview available - 2019 |
Common terms and phrases
affez aifé aimable aime ainfi amans amour propre auffi auroit avez avoient avoit befoin belle c'eft c'eſt c'étoit caufe charmes chofe choſe conféquence confidération connoiffance coquettes d'être difcours difoit dire dis-là efprit eft vrai eftime enfuite enſemble eſt êtes étoient étoit fage faifoit falloit fans favez favoir fcience femble femme fenfible fens fentimens fentiment férieufe feroit fervir feulement fien fimple fineffe foibleffe foit fommes fon cœur fon efprit fonge font fouffrir fous fouvent ftyle fuis fujet fuperbe gens graces homme idées j'ai j'avois j'en j'étois jamais jufte l'ame l'amour l'efprit l'eft l'homme là-deffus laiffe long-tems m'en Madame d'Orfin Marivaux mieux modeftie monde Monfieur n'avoit n'eft n'en n'eſt n'y avoit néceffaire paffe paffion parle paroître penfer penſée perfonne Philofophe phyfionomie plaifir plaire Portrait pouvoit préfent prefque qu'à qu'un raifon reffemble refpect refte rien s'eft tems tendreffe Thucydide trifte vanité vertu vifage voilà voyoit yeux
Popular passages
Page 361 - ... & les ont rendues .conformément aux expériences les plus intimes de notre âme : ce qui fait un accident bien neuf & bien original. Voilà ce qu'on leur attribue. Ainfi ils ne font fublimes que d'après nous qui le fommes foncièrement autant qu'eux , & c'eft dans leur fublimité que nous nous imaginons contempler la nôtre.