Étude sur la condamnation du livre des Maximes des Saints: dans ses rapports avec la situation de l'Église de France et du Saint-Siége à la fin du XVIIe siècle, d'après la correspondance de Bossuet et de Fénelon, Volume 1

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Poussielgue, 1878 - France
 

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Popular passages

Page 207 - Mais enfin, Monsieur, si le Pape condamne mon livre, je serai, s'il plaît à Dieu, le premier à le condamner et à faire un mandement pour en défendre la lecture dans le diocèse de Cambrai.
Page 8 - 11 ya un état d'amour de Dieu, qui est une charité pure, et sans aucun mélange du motif de l'intérêt propre. Ni la crainte des châtiments, ni le désir des récompenses, n'ont plus de part à cet amour...
Page 232 - Dans cet état de la sainte indifférence, on ne veut rien pour soi; mais on veut tout pour Dieu : on ne veut rien pour être parfait ni bienheureux pour son propre intérêt; mais on veut toute perfection et toute béatitude, autant qu'il plaît à Dieu de nous faire vouloir ces choses par l'impression de sa grâce '. VI.
Page 56 - Cet historique très-curieux , et où M. de Meaux laissa voir et entendre tout ce qu'il ne voulut pas raconter , apprit des choses infinies , et fit lire le dogmatique. Celui-ci, clair, net, concis, appuyé de passages sans nombre et partout de...
Page 208 - prévient toutes les autres vertus, qui les anime et qui «. en commande les actes pour les rapporter à sa fin : en
Page 351 - ... évêques. Il songea donc à porter son affaire à Rome, où il espéra tout par une démarche si contraire à nos mœurs et si agréable à cette cour, qui affecte les premiers jugements, et que toute dispute un peu considérable soit d'abord portée devant elle sans être d'abord jugée sur les lieux. Il y compta sur le crédit des jésuites , et la conjoncture lui présenta une autre protection dont il ne manqua pas de s'assurer. Le cardinal de Janson était depuis six ou sept ans à Rome...
Page 387 - Préface de son livre qu'il voulait seulement expliquer et 'étendre la doctrine de ces mêmes évêques. Mais après avoir tenté toutes les voies de douceur, ils ont cru être obligés en conscience de faire leur Déclaration sur ce livre et de la mettre entre les mains de l'archevêque de Damas nonce de Votre Sainteté auprès de moi. Ainsi très-saint Père, pour terminer une affaire qui pourrait avoir des suites très-fâcheuses si elle...
Page 287 - ... faut poursuivre pour l'honneur de l'épiscopat et de la « vérité, jusqu'à ce qu'on l'ait terrassée et mise hors « d'état de [ne plus] (sic) faire aucun mal 2. » En écrivant ainsi al> îrato, l'expression vient au rebours de sa pensée. Il continue : « Saint Augustin n'at-il pas pour...
Page 77 - Le roi trouva bon , quoique ce fût une espèce de plaie aux libertés de l'Église gallicane, qu'une affaire née dans le royaume n'y fût pas décidée avant d'être portée à Rome ; mais on se persuada que.
Page 243 - C'est encore une pauvre excuse et une seconde marque d'erreur chez les ennemis de l'Eglise ou chez les hommes qui ont laissé se brouiller leurs idées chrétiennes de dire qu'iYs ne sont pas compris , comme nous l'avons remarqué dans un autre opuscule3. Le symptôme n'est que plus assuré lorsqu'on voit un homme comme Fénelon se l'appliquer à lui-même : de tant de gens instruits et habiles qui s'élevaient contre son livre, personne ne le comprenait : il disait à la religieuse dans la lettre...

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