Page images
PDF
EPUB

l'ensemble et de l'activité; l'un et l'autre sont impossibles lorsque tout le monde commande. J'ai vu le ministre de la guerre gémir des lenteurs qu'apportait à la formation du camp l'intervention d'une commission ardente et zélée, mais étrangère aux dispositions de cette nature.

Le peuple doit être là, en personne ou par ses commissaires, pour voir ce que fait le pouvoir exécutif: soit; mais il doit le laisser agir, sous peine de périr au milieu de ses propres débats; car de deux choses l'une : les personnes chargées de ce pouvoir jouissent de sa confiance, ou ne l'ont pas ; dans cette dernière supposition, il faut qu'elles se retirent; dans la première, elles doivent user dans toute son énergie du pouvoir qui leur est confié. Une jalouse inquiétude fermente et aigrit encore contre ce pouvoir, comme s'il rendait essentiellement vicieux les hommes auxquels il est départi; comme si l'identité des noms faisait celle des choses, et que des ministres responsables pussent avoir rien de commun avec ce qu'était un roi inviolable.

Hier, au sein même de la maison commune on dénonçait les ministres, vaguement quant au fond, parce qu'on manquait de sujets de reproches ; mais avec cette chaleur et cette force d'assertion qui frappe l'imagination, la séduit un moment, qui égare et détruit la confiance sans laquelle nul homme en place ne doit y rester dans un gouvernement libre.

Hier encore, dans une assemblée des présidens de toutes les sections, convoquée par les ministres chez M. le maire, dans l'intention de concilier les esprits, de s'éclairer mutuellement, j'ai reconnu cette méfiance qui suspecte, interroge, entretient le trouble, et entrave les opérations.

Hier fat un jour sur les événemens duquel il faut peut-être laisser un voile. Je sais que le peuple terrible dans sa vengeance y porte encore une sorte de justice; il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur; il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop long-temps épargnés par le glaive de la loi, et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délai; mais je sais qu'il est facile à des scélérats, à des traîtres d'abuser de cette effervescence, et qu'il faut l'arrêter; je sais que nous devons à

la France entière la déclaration que le pouvoir exécutif n'a pu prévoir ni empêcher ces excès; je sais qu'il est du devoir des autorités constituées d'y mettre un terme, ou de se regarder comme anéanties; je sais encore que cette déclaration m'expose à la rage de quelques agitateurs. Eh bien! qu'ils prennent ma vie; je ne veux la conserver que pour la liberté, l'égalité. Si elles étaient violées, détruites, soit par le règne des despotes étrangers ou l'égarement d'un peuple abusé, j'aurais assez vécu; mais jusqu'à mon dernier soupir, j'aurai fait mon devoir; c'est le seul bien que j'ambitionne, et que nulle puissance sur la terre ne saurait m'enlever.

Le salut de Paris exige que tous les pouvoirs rentrent à l'instant dans leurs bornes respectives : l'approche des ennemis, les grandes mesures à prendre contre eux nécessitent, je le répète, une unité d'action, un ensemble qui ne peuvent se trouver dans le conflit des autorités. C'est à l'assemblée nationale à se prononcer à cet égard avec l'élévation et la vigueur que réclament d'aussi grands intérêts. J'ai dû lui peindre cet état de choses, afin que sa sagesse prît aussitôt les déterminations convenables; et que, dans la supposition affligeante, mais gratuite, que ces déterminations n'eussent point l'effet désiré, la perte de la capitale n'entrainât point celle de l'empire.

Mais le peuple, docile à la voix de ses législateurs, dès qu'ils sont au niveau des circonstances, éclairé par eux sur ses intérêts, rappelé par eux à la marche régulière qu'il doit tenir, sentira bientôt qu'il doit honorer son propre ouvrage, et obéir à ses représentans jusqu'à l'époque qui va les renouveler avec de plus grands pouvoirs; il apercevra que le sort de la capitale tient à son union avec les divers départemens; il sait que le midi, plein de feu, d'énergie et de courage, était prêt à se séparer pour assurer son indépendance, lorsque la révolution du 10 août nous a valu une convention qui doit tout rallier; il aperçoit que les sages et les timides se réuniraient aisément des se réuniraient aisément pour établir cette convention ailleurs, si Paris n'offrait pas la réunion de la liberté la plus grande aux lumières qui soutiennent l'opinion; il jugera dès le premier moment de calme et de réflexion que les secours et l'appui qu'il at

[ocr errors]

ment, il y a beaucoup d'ouvriers, mais peu travaillent, un grand nombre se reposent : ce qui afflige surtout, c'est de voir que les bêches ne sont maniées que par des mains salariées, et point par des mains que dirige l'intérêt commun! D'où vient cette espèce de torpeur dans laquelle paraissent ensevelis les citoyens restés

tend de tous les départemens ne peuvent être que le fruit de l'union, de la confiance qu'établissent et justifient le maintien de l'ordre et l'observation des lois; il reconnaîtra enfin que les ennemis cachés peuvent se servir de sa propre agitation pour nuire à ses meilleurs amis, à ses plus redoutables défenseurs déjà l'exemple commence; qu'il fré-à Paris? ne nous le dissimulons plus : il est misse et s'arrête! Une juste colère, l'indignation portée à son comble commencent les proscriptions qui ne tombent d'abord que sur les coupables, mais dans lesquelles l'erreur ou les passions particulières enveloppent bien-restations arbitraires, ces violations de la protôt l'homme juste.

Il en est temps encore; mais il n'est plus un moment à perdre; que les législateurs parlent, que le peuple écoute, et que le règne de la loi s'établisse.

Quant à moi qui brave également l'erreur et la malveillance, parce que je ne veux que le bien de tous, et que je dois le faciliter par tous les moyens qui sont en mon pouvoir, j'ai consacré ma vie à la justice, à la vérité; je leur serai fidèle.

Je reste à mon poste jusqu'à la mort, si j'y suis utile et qu'on me juge tel je demande ma démission, et je la donne, si quelqu'un est reconnu pouvoir mieux l'occuper, ou que le silence des lois m'interdise toute action.

ROLAND. ›

L'impression, l'affiche et l'envoi de cette lettre aux quatre-vingt-trois départemens furent décrétés par l'assemblée, au milieu des plus vives acclamations.

Enfin le règne des assassins avait cessé; la tranquillité était revenue dans Paris. L'assemblée s'occupait d'organiser la défense du territoire; la France s'armait, et toutefois les travaux du camp sous Paris n'avançaient pas avec assez de rapidité. Le 16, Vergniaud prend la parole pour aiguillonner l'ardeur patriotique.

temps, enfin, de dire la vérité! les proscriptions passées, le bruit des proscriptions futures, les troubles intérieurs, ces haines particulières, ces délations infâmes, ces ar

priété, enfin cet oubli de toutes les lois ont répandu la consternation et l'effroi; l'homme de bien se cache; il fuit avec horreur ces scènes de sang; et il faut bien qu'il se cache, l'homme vertueux, quand le crime triomphe! il n'en a pas l'horrible sentiment; il se tait, il s'éloigne, il attend pour reparaître des temps plus heureux. Il est des hommes, au contraire, à la fois hypocrites et féroces, qui ne se montrent que dans les calamités publiques, comme il est des insectes malfaisans que la terre ne produit que dans les orages; ces hommes répandent sans cesse les soupçons, les méfiances, les jalousies, les haines, les vengeances; ils sont avides de sang; dans leurs propos séditieux ils aristocratisent la vertu même pour acquérir le droit de la fouler aux pieds; ils démocratisent le crime pour pouvoir s'en rassasier sans avoir à redouter le glaive de la justice; tous leurs efforts tendent à déshonorer aujourd'hui la plus belle des causes, afin de soulever contre elle toutes les nations amies de l'humanité!

O citoyens de Paris, je vous le demande avec la plus profonde émotion, ne démasquerezvous jamais ces hommes pervers qui n'ont pour obtenir votre confiance d'autres droits que la bassesse de leurs moyens et l'audace de leurs prétentions? Citoyens, vous les reconnaîtrez facilement: lorsque l'ennemi s'avance,

DISCOURS DE VERGNIAUD sur les travaux du camp de Paris. (Séance du 16 septembre et qu'un homme, au lieu de vous inviter à 1792.)

Les détails que vous a donnés M. Coustard sont sans doute très rassurans; cependant il est impossible de se défendre d'un sentiment profond d'inquiétude, quand on a été au camp sous Paris; les travaux avancent très lente

prendre l'épée pour le repousser, vous engage à égorger froidement des femmes ou des citoyens désarmés, celui-là est ennemi de votre gloire, de votre bonheur; il vous trompe pour vous perdre; lorsqu'au contraire un homme ne vous parle des Prussiens que pour vous indiquer le cœur où vous devez frapper, lors

qu'il ne vous propose la victoire que par les moyens dignes de votre courage, celui-là est ami de votre gloire, ami de votre bonheur; il veut vous sauver! Citoyens, repoussez donc les traîtres; abjurez donc vos dissensions intestines; que votre profonde indignation pour le crime encourage les hommes de bien à se montrer; faites cesser les proscriptions, et vous verrez aussitôt se réunir à vous une foule de défenseurs de la liberté; allez tous ensemble au camp, c'est là qu'est votre salut!

J'entends dire chaque jour : nous pouvons essuyer une défaite; que feront alors les Prussiens? viendront-ils à Paris?... Non, ils n'y viendront pas; non, si Paris est dans un état de défense respectable, si vous préparez des postes d'où vous puissiez opposer une forte résistance; car alors l'ennemi craindrait d'être poursuivi et enveloppé par les débris mêmes des armées qu'il aurait vaincues, et d'en être écrasé comme Samson sous les ruines du temple qu'il renversa. Mais si une terreur panique ou une fausse sécurité engourdit notre courage et nos bras, si nous tournons nos bras contre nous-mêmes, si nous livrons sans défense les postes d'où l'on pourra bombarder cette cité, il serait bien insensé l'ennemi de ne pas s'avancer vers une ville qui, par son inaction, aura paru l'appeler elle-même, qui n'aura pas su s'emparer des positions où elle aurait pu le vaincre! Il serait bien insensé de ne point nous surprendre dans nos discordes, de ne pas triompher sur nos ruines! Au camp donc, citoyens, au camp! Eh quoi! tandis, que vos frères, que vos concitoyens, par un dévouement héroïque, abandonnent ce que la nature doit leur faire chérir le plus, leurs femmes, leurs enfans, demeurerez-vous plongés dans une molle et déshonorante oisiveté! N'avez-vous pas d'autre manière de prouver votre zèle qu'en demandant sans cesse comme les Athéniens qu'y a-t-il aujourd'hui de nouveau? Ah! détestons cette avilissante mollesse! Au camp, citoyens, au camp! Tandis que nos frères, pour notre défense, arrosent peut-être de leur sang les plaines de la Champagne, ne craignons pas d'arroser de quelques sueurs les plaines de Saint-Denis, pour protéger leur retraite. Au camp, citoyens, au camp! Oublions tout, excepté la patrie. Au camp! citoyens, au camp!

Je demande que la commission du camp nous fasse ce soir un rapport sur l'état des travaux, et qu'il soit fait une proclamation pour inviter les citoyens à se réunir aux ouvriers; car tout citoyen doit être ouvrier puisqu'il s'agit de la défense de tous.

L'assemblée législative approchait du terme de sa session; le 21 septembre était le jour indiqué pour la réunion de la Convention nationale. Il était temps qu'elle remit entre les mains d'une nouvelle assemblée un pouvoir impuissant entre ses mains. Une rivale terrible pour elle s'était levée pendant l'insurrection: la commune. C'était la commune qui, malgré l'assemblée, avait organisé, ou du moins consenti, les massacres des prisons; et depuis ces sanglantes journées son pouvoir allait toujours croissant. Un dernier effort fut tenté pour lui arracher son autorité usurpée. Cet effort fut infructueux. Voici le discours que Vergniaud prononça sur ce sujet, et à la suite duquel il fut décrété que les membres de la commune répondraient sur leur tête de la sûreté des prisonniers.

DISCOURS DE VERGNIAUD sur les usurpations de pouvoir faites par la commune. (Séance du 17 septembre 1792.)

• La commission extraordinaire et le comité de surveillance se sont déjà concertés; mais il y a un grand nombre de pièces à examiner; le rapport ne pourra être fait que demain, peut-être même à la séance du soir, et il importe de ne pas retarder les précautions. S'il n'y avait que le peuple à craindre, je dirais qu'il y a tout à espérer, car le peuple est juste et il abhorre le crime; mais il y a ici des satellites de Coblentz ; il y a ici des scélérats soudoyés pour semer la discorde, répandre la consternation et nous précipiter dans l'anarchie. Ils ont frémi de la démarche fraternelle que vous avez faite auprès des sections, du succès qu'elle a eu; ils ont frémi du serment que les citoyens ont prêté de protéger de toutes leurs forces la sûreté des personnes, les propriétés et l'exécution des lois; ils ont frémi de la fédération que les citoyens ont formée, pour donner de l'efficacité à leur serment; ils ont dit: on veut faire cesser les proscriptions, on veut nous arracher nos victimes, on ne veut pas que nous puissions les assassiner dans les bras de leurs femmes et de leurs enfans. Eh bien !

ayons recours aux mandats d'arrêt, dénonçons, arrêtons, entassons dans les cachots ceux que nous voulons perdre! Nous agiterons ensuite le peuple, nous lâcherons nos sicaires, et dans les prisons nous établirons encore une boucherie de chair humaine, où nous pourrons à notre gré nous désaltérer de sang... Et savez-vous, messieurs, comment disposent de la liberté des citoyens ces hommes qui s'imaginent qu'on fait la révolution pour eux, qui croient bonnement qu'on a envoyé Louis XVI au Temple pour les intrôner euxmêmes aux Tuileries?

Savez-vous comment sont décernés les mandats d'arrêt? La commune de Paris s'en re

pose à cet égard sur son comité de surveillance; ce comité de surveillance, par un abus de tous les principes, ou par une confiance bien coupable, donne à des individus le terrible droit de faire arrêter ceux qui leur paraîtront suspects; ceux-ci le subdélèguent encore à d'autres affidés dont il faut bien seconder les vengeances si l'on veut en être secondé soi

vait abattre la pomme fatale qu'un monstre avait placée sur la tête de son fils, il s'écriait : Périssent mon nom et ma mémoire, et que la Suisse soit libre!

Et nous aussi nous dirons: Périssent l'assemblée nationale et sa mémoire pourvu que la France soit libre !

Ici, dans un mouvement unanime et spontané, tous les membres de l'assemblée se lèvent, tous s'écrient avec enthousiasme : Oui, oui, périssons tous, et que la liberté reste! Oui, qui, périsse notre mémoire, et que la France soit libre! L'orateur ajoute :

Périssent l'assemblée nationale et sa mémoire, si à ce prix elle épargne un crime qui imprimerait une tache au nom français ! périssent l'assemblée nationale et sa mémoire, si sa vigueur apprend aux nations de l'Europe que malgré les calomnies dont on cherche à flétrir la France, il est encore, et au sein même de l'anarchie momentanée où des brigands nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publi

même. Voilà de quelle étrange série dépen-ques, et qu'on y respecte l'humanité! Pédent l'honneur, la liberté et la vie des citoyens! voilà en quelles mains repose la sûreté publique ! Les Parisiens aveuglés osent encore se dire libres! Ah! ils ne sont plus esclaves, il est vrai, des tyrans couronnés, mais ils le sont des hommes les plus vils, des plus détestables tyrans !

Il est temps de briser ces chaînes honteuses, d'écraser cette nouvelle tyrannie! Il est temps que ceux qui ont fait trembler les hommes de bien tremblent à leur tour! Je n'ignore pas qu'ils ont des poignards à leurs ordres; eh! dans la nuit du 2 septembre n'ont-ils pas voulu les diriger contre plusieurs d'entre nous ? Dans leurs listes de proscription n'ont-ils pas dénoncé au peuple plusieurs d'entre nous comme des traîtres? Et ma tête aussi est proscrite! la calomnie veut étouffer ma voix; mais elle peut encore se faire entendre ici, et, je vous en atteste, jusqu'au coup qui me frappera de mort elle tonnera de tout ce qu'elle a de force contre les cri

mes et les scelérats!

Eh! que m'importent des poignards et des sicaires? qu'importe la vie aux représentans du peuple quand il s'agit de son salut? Lorsque Guillaume Tell ajustait la flèche qui de

rissent l'assemblée nationale et sa mémoire, si sur nos cendres nos successeurs, plus heureux, peuvent établir l'édifice d'une constitution qui assure le bonheur de la France, et consolide le règne de la liberté et de l'égalité! Périssent l'assemblée nationale et sa mémoire, et que la patrie soit sauvée!

Je demande que les membres de la commune répondent sur leur tête de la sûreté de tous les prisonniers. >

Tel fut le dernier cri d'humanité et d'indépendance de cette assemblée, qui compta beaucoup de talens et peu de vertus publiques, et qui, après avoir commencé sa session par la violence, la termina par la

lâcheté.

Le 21 septembre, l'abbé Grégoire, à la tête de douze commissaires, se présenta devant l'assemblée et lui annonça que la convention nationale étant constituée allait commencer ses séances. Des applaudissemens couvrirent cette annonce, et l'assemblée législative, par l'organe de Cambon, son dernier président, déclara sa session terminée (1).

(1) La presque totalité des orateurs influens de l'assemblée législative ayant reparu dans d'autres législatures et surtout à la convention, nous avons cru utile d'ajourner à ces époques les notices biographiques qui les concernent.

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small]
[ocr errors]

SÉANCE ROYALE DU 23 JUIN. État des esprits. -Discours du Ro1. - Déclaration du Roi sur la tenue des états-généraux. —Seconde partie du Discours du Roi. -Déclaration des intentions du Roi. -Fin du Discours du Roi. La noblesse et une partie du clergé se retirent. — Paroles de MIRABEAU. Discours de SIEYES. — Réponse de MIRABEAU au grand-maître des cérémonies.-Motion de MIRABEAU sur l'inviolabilité de la représentation nationale.-Discours de LALLY-TOLENDAL.-Motion de CLERMONTTONNERRE dans la chambre de la noblesse. — Réunion des trois ordres en ASSEmblée NationALE. . .

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

Pages

1

i

1

6

17

27

CONSTITUTION. TRAVAIL DU PREMIER COMITÉ. I. IDÉES GÉNÉRALES.- Ordre du travail par MOUNIER. Rapport de CHAMPION DE CICÉ. Résumé des Cahiers par CLERMONT - TONNERRE.

II. DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME. Discours de MALOUET.- Discours de LALLY-TOLENDAL. - Adoption du projet de déclaration rédigé par le sixième bureau.

III. ORGANISATION DU CORPS LÉGISLATIF. VETO. Six articles de MOUNIER Sur la nature du gouvernement français. -Rapport de LALLY-TOLENDAL. Discours de MOUNIER Sur la sanction royale. État des partis dans le sein de l'assemblée. — Discours de MIRABEAU sur la sanction royale. -- Discours de SIEYES.-Délibération de l'assemblée: Chambre unique. Veto suspensif. - Retraite des principaux membres du comité de constitution..

DISCUSSION SUR LES FINANCES. État des finances. - Déficit. - NECKER propose un emprunt de 30 millions. - Nouvel emprunt de 80 millions. -Révélations de GOUY-D'ARCY. - Contribution du quart du revenu. - Discours de MIRABEAU. Adoption du plan de NECKER.

PROPRIÉTÉ DES BIENS DU CLERGÉ. Rapport de TALLEYRAND. Discours de MAURY. - Discours de MIRABEAU.-Réplique de MAURY.-Résumé et Réplique de MIRABEAU..

Pages

[blocks in formation]
[blocks in formation]

144

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
« PreviousContinue »