Le Poéte blâme les væux impertinens, & montre avec quel esprit on doit aprocher l'autel. M ACRIN, marque aujourd'hui par ta ré jouissance Le retour fortuné du jour de ta naillance joins en l'heureux calcul à tes ans écoulez , Que ceux qui les suivront soient de bonheur comblez, Offre & répans du vin à ton Dicu tutelaire, Jamais tu n'as formé d'un esprit mercenaire De ces coupables voeux indignement conçus Et qu'on n'oze adreffer qu'à des Dieux corrompus, Plus un homme est puissant moins il veut qu'on entenCe qu'aux piez des Autels en secret il demande. [de, De ces coeurs indiscrets tous les temples sont pleins, Et loin d'en voir banis ces profanes humains (mes Peu de mortels voudroient dans le temps où nous somQuand ils parlent aux Dieux se faire entendre aux hommes, с iiij Mens bonn, fama, fides, hac clarè, & ut nidiat hofpes z Illa fibi introrfum, 6 sub lingud immurmurat : ő le Ebullit patrui praclarum fueus! fub rafro crepet argenti mihi seria dextro Herculo! pupillumue utinam quem proximus bart Impello, expungam: namque eft scabiofus, o acri Bile tumet, Neriojam tertia ducitur uxor. Mais quand un vertueux demande come toi Ecoutez Philocryse. O si, dit-il tout bas, Ne puis-je, dit un autre aufli charmé de l'or, Ciel! accorde à mes voux la mort de ce pupile, Hac fanétè ut pofcat, Tiberino in gurgite mergis Mane caput bis, terque, on noctem flumina purgas, Hens age, responde , minimum eft quod fcire laboro : De jove quid fentis ? eftne ut preponere cures HMn6 cuiquam ? cuinam ? vis Stajo? an scilicet hares Quis potior judex , puerisve quis aptior orbis ! Hoc igitur quo tu jovis aurem impellere tenths, Dic agedum Stajo : proh Juppiter ! 6 bone elamet, F uppiter ! at fefe non clamet fuppiter ipse? Ignoviffe putas, quia cum tonat, ocyus ilex Que Furgon eft heureux, que son destin cst beau, i Mais dis-moi toi qui fais des vaux fi criminels, Quel est ton sentiment touchant les immortels? A qui compares-tu le Maître du tonerre, Choisis, mets en balance un juge de la terre , Prens celui que tu crois avoir moins de vertu , Prens le plus scelerat, un Stains, le veux-tu ? Doutes-tu qui des deux est le plus équitable, Va faire à ce Staius ca demande coupable, Qu'il entende en secret tes facrileges veux, Bon Dieu ! s'écrira-t-il, qu'ai-je oui, malheureux ? Que dis tu, scelerat? Et dans ta fole rage, Tu crois qu'un Dieu plus juste en soufrira l'outrage, Tu crois par son oubli con crime pardoné, Lorsque fans te fraper sa vangeance a toné, Et que la foudre au lieu de t'écrazer la tête, Fait sur le tronc d'un chelne éclater fa tempêtea |