Progenies terra ? Quare ex me quis mihi quartus
Sit pater: haud promptè, dicam tamen. Adde etiam unum,
Unum etiam terra est jam filius , & mihi ritua
Manius hic generis prope major avunculus exit,
Qui prior es, cur me in decursu lampada poscas ?
Sum tibi Mercurius : Venio Deus huc. ego , ut ille eft,
Pingitur. An renuis ? Vin' tu gaudere reli&tis?
Deeft aliquid fumma. Minni mihi: fed tibi totum
Quidquid id eft. Vbi fit, fuge quarere, quod mihi quon
dam
D'un vil sang anobli veut-on savoir la source ? Jaquin dira , Je suis un enfant de la bource, C'est d'elle que je fors, mon pere fut Jaquet, Jacotin mon ayeul, Maître d'un Cabaret.. En vain vous prétendez pousser plus loin l'Enquête, Au nom de cet ayeul le souvenir s'arête : D'une profonde nuit tout le reste est couvert, Pourquoi donc les Camars agissans de concert, Ne pouroient-ils avoir comme enfans de fortune , Avec cet Appius une tige comune ? La plus sale roture avec un peu Prend sous l'apui de l'or des titres éclatans',, Par ce puissant savon toute ordure se lave, Il sait unir le sang du Maître & de l'esclare, Et le Duc échapé d'une fille à Jaquin Ne se trouve-t-il pas petit-fils d'un faquin ?:
Toi donc, mon heritier, & seul & le plus proche; Je viens encore à toi, je viens à ton reproche. Je vis, & marche encor éloigné du tombeau, Et tu veux de mes mains aracher mon flambeau Au gré de tes desirs prétens-tu que je vive ? Pour te combler de biens faut-il que je m'en prive ?? Contente-toi de ceux que je pourai laisser : Je t'entens tu me dis que loin d'én amaller
Legarat Tadius : neu dicta repone paterna.
Fænoris accedat merces : hinc exime sumptuse
Quid reliquum est ? Reliquum. Nunc nunc impenfius
unge,
Unge puer caules, Mihi feftâ luce coquatur
Vrtica, eo fifa fumofum fonciput aure ;
Ut tuus ifte nepos olim fatur anferis extis ,,
Cum morosa vago fingultiet inguine vena ,,
Patricia immeiat vulva ? Mihi' trama figura
Sit r:liqua : ast illi tremat omento popa venter ?
Vende animam lucro, mercare, atque excute folers.
Omne latus mundi, ne. sit prastantior alter
Cappadocas rigida pingues plaufusse catasta ..
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Le fond même, le fond chaque jour diminue ; Et que m'importe à moi d'en voir ta bile émue ? C'est mon bien, je m'en fers, & s'il en reste enfing Tu pouras & le prendre & bénir le destin. Ne vas point t'informter en Censeur cémeraire A quoi j'ai consumé ce legs qu'on ma sçû faire ; Et confrontant ma table avec mes revenus Me demander à moi ce qu'ils sont devenus. Ai-je de ma dépense à te rendre le compte ? Ce qui me reste reste , à fi peu qu'il se monte,
. Plus tu veux m'éplucher & mieux je me nouris. Laquais , que l'on me méte en broche deux perdrix ; Ce faquin d'heritier veut que je me contente De lard & de navees, comme ma vieille tante, Qui pour rendre plus riche un alteré neveu, N’ozoit le Mardi-gras se métre un pot au feu. Avare , que ton sort est triste & déplorable De prendre pour un autre un tourment qui t'acable ! Tu vends pour un vil gain ta vie & ton pos, Du Leyant au Couchant tu traverses les flots, Tu vas jusque dans l'Inde exercer ton comerce L'établir en Afrique & le porter en Perse, On te voir tous les jours sacs sur sacs entassez, Les doubler , & jamais ne dire, c'est assez ,
Rem duplica, Feci : jam triplex, jam mihi quart
Jam decies redit in rugam. Depunge, ubi sistam;
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