Projet de Code pénal militaire suisse, p. 153. biniers, p. 170. Le rassemblement de la IVe Division (suite), p. 175. Nos tirs à la carabine, p. 180. Société des officiers de la Confédération suisse, p. 189. Bibliographie: La cavalerie française en 1884, p. 189. Inauguration du monument Dufour, p. 201. Les mitrailleuses perfection- nées, p. 221. Sur les bataillons de carabiniers (suite), p. 233. Opérations françaises contre Bach-Ninh, p. 238. Bibliographie: La wald, p. 273. Gestion du Département militaire fédéral en 1883, p. Sur les bataillons de carabiniers (suite), p. 281. Quelques mots au sujet des carabiniers, p. 288. Rassemblement de la IVe Division No 8. - 15 AOUT. Organisation du train dans l'armée suisse, p. 297. ment militaire fédéral en 1883 (suite), p. 310. Rassemblement de la IVe Division (suite et fin), p. 318. Le général français Margueritte, p. 322. Conférence internationale de la Croix-Rouge, p. 326. Bibliogra- Société des Officiers de la Confédération suisse (Section vaudoise), p. 345. Recrutement de 1884 pour 1885, p. 351. Gestion du Département mili- taire fédéral en 1883 (suite), p. 357. Conférence internationale de la Croix-Rouge, p. 362. Cours des IVe et IIIe brigades d'infanterie, p. No 10.15 OCTOBRE. Manoeuvres combinées de la IVe brigade d'infanterie, p. 393. Rassemble- ment de troupes de la VIIIe division, p. 423. Gestion du Département militaire fédéral en 1883 (suite et fin), p. 435. Société des Officiers de Chine et Tonkin, p. 457. Société des Officiers de la Confédération suisse (Section vaudoise), p. 477. Cours de la IIIe brigade d'infanterie, p. 482. Réseaux ferrés et fortifications, p. 505. dération suisse (Section vaudoise), p. 514. Hygiène et alimentation du cheval, p. 519. Rassemblement de la VIIIe division d'armée (suite), p. 533. Société des Officiers de la Confédération suisse. Section vaudoise. (Sous-section de Lausanne.) Circulaire du Comité, p. 539. Société fédé- rale de Sous-Officiers, p. 541. Nouvelles et chronique, p. 542. Table XXIX Année. N° 1. 15 Janvier 1884 Guerres de Chine. (Avec deux croquis.) La guerre éclatera-t-elle entre la France et la Chine à l'occasion de l'expédition française au Tonkin? La prise de Sontay par l'amiral Courbet et les efforts que les Français sont en train de faire contre la place de Bac-Ninh, tête du delta du fleuve Song-Cau, dont ils détiennent déjà les embouchures par la place de Haiphong, leur base actuelle d'opérations, deviendront-ils réellement le casus belli qu'avait annoncé le marquis Tseng, ambassadeur chinois à Londres et à Paris? Le meilleur préliminaire de la réponse à donner à cette grave question se trouvera dans l'historique des diverses affaires militaires que la Chine a déjà eues sur les bras dans des circonstances récentes et à peu près analogues, c'est-à-dire dans les guerres qu'elle a dû soutenir de 1840 à 1860, contre les coalisés européens et américains, qui voulaient pouvoir faire pénétrer dans ce vaste empire leurs commerçants et leurs missionnaires. On sait que de tout temps la Chine, fière de son antique civilisation, aujourd'hui plus que vermoulue, était fermée aux barbares, c'est-à-dire aux Européens. Si quelques exceptions furent faites parfois, notamment en faveur des Espagnols à King-po, des Portugais à Macao, des Anglais et des Français à Canton, un régime plus rigoureux fut inauguré dès 1815 et 1820 par l'expulsion de tous les chrétiens et le martyre de bon nombre d'entre eux. Leurs comptoirs, tolérés seulement à Macao et à Canton, furent en outre soumis à des vexations sans nombre. Cet état de choses étant très nuisible au commerce anglais surtout, lord Napier fut envoyé à Canton avec les pouvoirs les plus étendus. Sa diplomatie échoua devant l'inébranlable volonté des autorités chinoises; il mourut à Canton sans avoir obtenu le moindre résultat. Ses successeurs, M. Davis et le capitaine Elliot, ne furent pas plus heureux dans leurs tentatives; le gouvernement chinois leur refusa tout, même de résider à Canton. En 1839, les difficultés pendantes s'aggravèrent considérablement, par suite du décret exigeant, sous peine de mort, que tout l'opium chargé tant sur les navires-entrepôts que sur les bâtiments mouillés en rade, fût livré au gouvernement. Le commissaire Lin, homme d'une grande énergie, chargé de mettre ce décret à exécution, fit aussi bloquer toutes les factoreries anglaises et, le 17 juin, obtint la remise de 20,291 caisses d'opium, évaluées à plus de 100 millions. Ces caisses furent solennellement jetées à la mer. A cette occasion survint, entre un matelot anglais et un matelot chinois, une rixe dans laquelle ce dernier fut tué. Sur le refus exprimé par les Anglais de livrer le coupable, Lin défendit de leur fournir des vivres sous peine de mort. Ce que les Chinois leur refusèrent de gré, les Anglais s'en emparèrent de force; et ce fut alors que Lin fit placarder dans tous les quartiers de la ville un manifeste appelant aux armes tous les Chinois pour l'extermination des Anglais. L'amiral Kou-ang, ayant sous ses ordres 29 jonques de guerre, voulut s'emparer des bâtiments anglais, se fit battre et dut se retirer avec une perte de six jonques. Cependant les Anglais, craignant d'être enveloppés de toutes parts, évacuèrent Canton et se retirèrent à Macao, où ils furent poursuivis par le général Yih qui, le 12 février, réussit à les chasser de la colonie portugaise. La guerre étant déclarée de fait, le 28 juillet 1840, une flotte anglaise composée de 1 vaisseau, 2 frégates, 10 corvettes ou bricks, sous les ordres du capitaine Elliot, apparut dans la mer de la Chine. Pendant qu'une faible division bloquait Canton, le gros de l'escadre continua sa course vers le nord, bombarda d'abord Amoy, prit ensuite Ting-Haï, chef-lieu de l'île de Chu-san et, le 11 août, entra dans les eaux du Pe-ho. L'empereur, inquiet de la présence d'une flotte anglaise aussi près de sa capitale, promit de destituer Lin et d'envoyer des négociateurs à Canton. Confiant en la parole du Fils du Ciel, Elliot retourna à Canton attendre les commissaires, qui n'arrivèrent que le 20 novembre. Comme les négociations n'aboutirent point, le 7 janvier 1841 Elliot enleva les forts de la rivière de Canton et tua 600 Chinois sans perdre un homme. Le lendemain, il se disposait à remonter la rivière, lorsque l'amiral chinois fit demander une trève. Les Anglais accordèrent cette trève et les négociations reprirent leur cours; un traité s'ensuivit, aux termes duquel les Anglais abandonnaient l'ile de Chu-san et les forts dont ils venaient de s'emparer. En revanche, ils recevaient une indemnité de 32 millions de francs et on leur cédait l'île de Hong-Kong, beaucoup moins importante, quant à sa situation et à sa fertilité, que celle de Chu-san. Les Anglais espéraient attirer à Hong-Kong le commerce de Canton, détrôner cette ville et étendre ainsi leurs relations parmi tout l'empire. Jusqu'ici ces prévisions ne se sont pas réalisées. HongKong n'a guère d'autre portée que d'être le siège de la marine et de la puissance britannique dans les mers de la Chine. Les Anglais prirent possession de Hong-Kong, mais l'empereur |