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7.

Précision et rapidité. Portée: 800 mètres. Temps: 15 secon

dės. Trois rangs de cibles espacées de 20 mètres les unes derrière

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Le 5 novembre.

Essai de la mitrailleuse Gatling, à 10 canons;

tir à de grandes élévations. Portée: 1200 mètres. Cible de 9m 15m posée horizontalement sur le terrain.

1re épreuve. 76 1/2 degrés d'élévation, 30 coups trop courts. 2me épreuve. 76 degrés d'élévation, 40 coups: 18 en cible.

Autriche. Résultats des expériences faites à Felixdorf, 19 janvier 1884.

(Temps couvert et froid avec vent violent soufflant de gauche à droite normalement à la ligne de tir).

1. Portée: 500 mètres. Cible de 3m × 15m.

1re épreuve. 10 coups d'essai, 2 en cible, bas.

20

3e

40

5e

2.

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104 >>> 77 en cible, tir aussi rapide que possible.

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Grandes élévations. Portée: 500 mètres. Cible couchée à terre de 15m X 15m.

1re épreuve. 80° élévation, 3o gauche, 20 coups, point en cible. Le Comité renonce à l'essai, vu la force et l'irrégularité du vent. Rapidité avec oscillation à de grands angles; oscillation ver

3.

Un homme à la mani

ticale de 78 à 82o; oscillation latérale, 8°. velle; un second à l'oscillation; 200 coups en 8 1/2 secondes. Manivelle de côté.

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4. Angle de 55° en dessous de l'horizon, 104 coups furent tirés dans un fossé en 3 1/2 secondes.

5. Portée: 1000 mètres. Cibles: 3m × 15m.

1re épreuve. 10 coups d'essai, 2 en cible, bas, 3° d'élévation.

2e

3e

4o

50

6.

10

10

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>>> 3 au milieu, mais bas.

50 coups, manivelle de côté, 2 1/2 secondes.

50 >>> manivelle en bout, 1 1/3

87 coups en cible sur les 100 derniers.

Deux boîtes de chargement tirées par les membres du Co

mité, avec manivelle en bout et de côté.

7. 104 coups avec oscillation de 12° verticaux et 8o latéraux, un seul homme à la manivelle et à l'oscillation. Temps: 4 1/2 secondes. 104 coups, manivelle en bout, tirés en 2',6. 104 coups, manivelle de côté tirées en 4'',5.

8.

g.

520 coups en 27" 1/4. Un homme à la manivelle et au placement des boîtes de chargement. Un second homme pour enlever les boîtes vides.

En France des essais ont eu lieu les 27 et 28 mai 1884, à Fontainebleau, devant la Commission nommée par le ministre de la guerre, dont les généraux Grévy, de Contamine et autres officiers supérieurs font partie.

Ces essais ont bien réussi; ils ont valu des félicitations aux inventeurs et l'assurance que la mitrailleuse nouvelle serait appuyée devant le Comité. Le mécanisme s'est parfaitement comporté, sauf un petit accident sans importance, promptement réparé. Les premiers hommes venus sortis du rang ont tiré en moyenne de 800 à 1000 coups à la minute y compris le temps employé au remplacement des boîtes de chargement.

A 1000 mètres sur 476 cartouches il a été mis 240 coups en cible soit 50 %. La mitrailleuse employée était composée de 10 fusils Gras tirant la munition française 1874-81.

On continue maintenant dans tous les pays des expériences de ce genre, et dans plusieurs Etats européens des commissions spéciales fonctionnent d'une façon permanente.

En Suisse on s'occupe depuis longtemps de la question. On y a étudié diverses mitrailleuses très imparfaites du modèle de celles qui furent employées par les Français dans la guerre de 1870-71; elles ne donnèrent naturellement pas les résultats attendus non seulement il leur fallait une munition spéciale, mais le mécanisme et le chargement fonctionnaient mal.

Aujourd'hui l'on pourra essayer avec plus de confiance, croyonsnous, le nouveau modèle Gatling, concurremment avec le Gardner, et nous savons qu'un de nos anciens et distingués officiers du génie, M. le lieutenant-colonel Huber, qui habite maintenant Paris, s'emploie avec zèle d'introduire ce progrès dans notre armement. Nous nous plaisons à espérer que ses efforts ne seront pas sans succès.

Sur les bataillons de carabiniers.

(Suite.)

L'habileté au tir ne s'acquiert que par l'exercice, et bien que l'instruction militaire, qui est ici indispensable, puisse être augmentée et perfectionnée, il faudra toujours, dans notre armée de milices, que la bonne volonté de chacun y supplée à plusieurs égards.

Les fruits de l'instruction militaire sont perdus si les miliciens ne les entretiennent et ne les cultivent pas par des exercices volontaires, l'Etat ne pouvant guère faire davantage, et les moyens dont il dispose étant trop faibles pour instituer des exercices de tir dont tous profitent. Quant à arriver, par les exercices volontaires seulement, à ce que la grande majorité de nos soldats soit sensiblement plus habile au tir, c'est un idéal irréalisable.

Pour devenir habile au tir, il faut, comme dans toute autre chose, une certaine aptitude naturelle. Il y a des gens qui, après avoir tiré mille coups, et malgré toute la peine que se sont donnée les instructeurs, demeurent de mauvais tireurs, tandis que d'autres arrivent comme en jouant à une certaine perfection de tir. Mais parce que l'on tend à amener toute la milice à un certain degré d'habileté, et que faute de temps et d'argent, cet objectif ne peut pas être atteint pour le moment, il en résulte que les meilleurs éléments, dans leur ensemble, ne dépassent pas une certaine limite.

Dans le corps de carabiniers dont nous proposons la formation, ces meilleurs éléments étant réunis, on pourrait alors réaliser les conditions d'un tir réellement bon.

Nous croyons aussi que par ce mode de recrutement, on obtiendrait, sans grande augmentation de frais pour l'Etat, un perfectionnement du tir et un développement militaire plus complet chez chaque carabinier. Nous désirons donc que les recrues de carabiniers reçoivent d'abord leur instruction confondus comme fusiliers dans les douze bataillons d'élite de leur division; que, comme tels, ils fassent au moins trois cours de répétition, et passent ainsi tous dans l'élite avant d'être recrutés dans le corps de carabiniers. Les bataillons de fusiliers seraient par là augmentés du nombre des carabi

niers recrutés annuellement sous le régime actuel, c'est-à-dire de 10-15 hommes chacun, soit ensemble de 120-150 hommes; ce qui certainement ne serait pas au détriment des bataillons, puisque tous les tireurs de 1re classe venant des écoles de recrues leur seraient incorporés et qu'ils pourraient alors à l'aise compléter leurs cadres. Ainsi tomberait de soi le reproche adressé aux bataillons de carabiniers d'absorber les meilleurs éléments de l'infanterie.

Mais le recrutement devrait être opéré sur tous les bataillons de la division et non pas comme on le fait actuellement, par exemple, dans la VIe division, où le canton de Schaffhouse tout entier et le bataillon de Schwytz no 72 ne peuvent fournir aucun carabinier. Ces deux bataillons, composés en grande partie de soldats agriculteurs, doivent renfermer d'excellents éléments pour le corps des carabiniers, tandis que le canton de Zurich seul n'envoie souvent que des gens trop turbulents. Dans la répartition des recrues au bataillon de carabiniers, on devrait partir du point de vue territorial, et tendre à ce que chaque compagnie soit formée de carabiniers d'une même contrée, ce qui présenterait de l'avantage pour les exercices volontaires de tir qu'ils sont appelés à faire plus tard. C'est ainsi que, pour le bataillon 6, par exemple, on pourrait former la 1re compagnie des carabiniers des Marches, des Hof, d'Einsiedeln, de la rive gauche du lac, et d'Affoltern; la 2o compagnie, de ceux de la rive droite et de la ville de Zurich; la 3 compagnie comprendrait ceux de Winterthour, de la vallée de la Toss et du plateau, et enfin la 4e compagnie tous les carabiniers du nord de la division, Schaffhouse compris.

Recrutement pur la Confédération. Ce qu'il y aurait de mieux à faire, ce serait de remettre le soin de ce recrutement entre les mains de la Confédération, qui pourrait alors choisir dans toute la division et y trouverait toujours un nombre suffisant d'hommes de bonne volonté et bien qualifiés pour remplir la tâche dévolue, suivant le programme que nous venons de développer, au nouveau corps de carabiniers. S'il ne s'en trouvait pas suffisamment dans tel bataillon, il s'en trouverait d'autant plus dans tel autre, le goût du tir et des exercices militaires n'étant pas également répandu dans toutes les parties du pays. Mais, comme tout bon carabinier le témoignera, ce goût existe chez nous; il s'agit seulement d'en tirer parti pour former un tronc, autour duquel puissent se masser, au jour où il faudra défendre le pays, toutes les forces défensives que renferment nos sociétés de tir d'amateurs.

Le bataillon de carabiniers d'élite serait donc formé d'hommes de 26 à 32 ans. On les appellerait jusqu'à 30 ans, par exemple, aux cours ordinaires de répétition, et jusqu'à 32 ans aux rassemblements de troupes de division. Un bataillon composé d'hommes déjà formés au service et dans l'âge où la jeunesse est la plus vigoureuse, pré

sente évidemment les conditions les plus favorables au développement de l'instruction militaire. Quiconque se souvient des excellents soldats et des vigoureuses prestations de la réserve sous l'ancienne organisation aura souvent regretté que la nouvelle organisation ne permette pas de conserver à l'armée ces hommes capables. Nos bataillons de carabiniers, tels que nous proposons de les créer, présenteraient un commencement de réalisation de ce desideratum. Il va de soi que dans ses services d'instruction, un tel bataillon n'aurait pas à s'arrêter longtemps sur les préliminaires, et pourrait sans retard s'exercer au tir, aux feux de tirailleurs, au service de sûreté,

etc.

Nous croyons qu'on pourrait de cette manière et sans dépasser le cycle actuel de l'instruction militaire, former un corps spécial, bien préparé à remplir le but de sa création, lequel, comme il a été indiqué ci-dessus serait, entr'autres, de protéger les ailes de l'armée, d'occuper les points stratégiques importants, de faire des reconnaissances hardies, de batailler en escarmouches et de faire la guerre de partisans dans les montagnes.

N'est-ce pas dans l'accomplissement de ces tâches spéciales que le soldat peut le mieux déployer ses qualités militaires et son habileté au tir?

Après avoir montré le chemin à suivre, selon nous, pour obtenir un meilleur recrutement des bataillons de carabiniers, nous voulons maintenant passer à la composition des « Cadres ».

Sous-Officiers.

Tout d'abord, ils seraient pris comme les simples carabiniers dans les bataillons de fusiliers, où ils devraient avoir gagné, en passant les écoles nécessaires, leurs grades de caporal et de sergent. De même, ainsi que les autres recrues de carabiniers, ils devraient s'annoncer volontairement et appartenir, dans la vie civile, à une profession qui les rende propres à faire partie du corps des carabiniers. Ils devraient être bons tireurs, et s'engager à participer, jusqu'à la fin de leur temps de service, aux exercices volontaires de tir dans le lieu de leur domicile.

Mais il ne serait point nécessaire de tirer tous les sous-officiers des bataillons de fusiliers. On pourrait très bien, par exemple, don ner le grade de sergent à un certain nombre de caporaux, et remplacer les caporaux manquants par des carabiniers, après qu'ils auraient fait un cours de répétition,

De manière ou d'autre, il n'y aurait donc, à notre avis, aucune difficulté à pourvoir les cadres du bataillon de carabiniers de sousofficiers qualifiés, et cela sans porter dommage aux bataillons de fusiliers par une forte soustraction de leurs meilleurs éléments. Nous supposons, par exemple, que le bataillon de carabiniers ait besoin,

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