Page images
PDF
EPUB

veloppement, et conclusion, Schluss, dans son retour, dans le rapport des deux premiers termes, dans leur réidentification.

La vie dialectique, le mouvement logique ou le développement de l'idée, c'est la vie de Dieu. L'absolu se manifeste comme esprit passant de l'être au devenir (1). Il abandonne la forme de l'être et prend celle de la conscience dans l'existence: il devient soi, il se réalise (2).

Le premier moment de ce développement spontané, de cette procession infinie, est le passage de Dieu dans la nature, ou la forme de l'existence concrète de l'idée, dans laquelle Dieu se pose comme infinie différence de luimême (3); car, pour que l'être arrive à la conscience de lui-même, il faut qu'il se pose d'abord hors de lui, dans la nature; puis, que, triomphant de cette nature, il s'en dégage, s'en libère, revienne vers lui-même par l'esprit.

tout ce qui est réel; mais l'idée particulière, n'étant qu'une phase de l'idée, n'est pas adéquate à l'idée universelle. Celle-ci, unité absolue dans l'absolue universalité, ne se réalise complétement que dans tous les êtres particuliers ensemble et dans le rapport mutuel de toutes les réalités particulières.

Ainsi, l'Absolu ou Dieu étant à la fois l'être un et universel, le principe des existences individuelles et le système de toutes les existences réunies, Dieu est l'identité de l'infini et du fini, de l'être et du devenir, de l'unité et de la multiplicité. Il est le fondement, l'essence du monde; Dieu est la vérité du monde, et le monde est la réalité de Dieu.

La vie du monde est la vraie vie de Dieu même, se développant en une série infinie et une richesse sans terme de formes, d'apparitions, de phénomènes, qui le manifestent et le parfont. C'est par ces formes multiples, par ces moments de passage, que Dieu, deveIl était primordialement esprit, mais nant Dieu naturel, Naturgott, arrive esprit abstrait ne se sachant pas lui- au plus haut degré de sa vie personnelle, même. Ce n'est qu'après s'être posé quand, par le retour qu'il fait sur luihors de lui, opposé, objectivé à lui-même, il arrive, comme esprit, à la même, dans la nature, que, revenant sur lui, il acquiert conscience et connaissance et devient esprit se connaissant comme esprit (4), forme pure de l'idée se pensant elle-même.

L'idée une et universelle est Dieu. Le système des idées particulières est le monde; ces idées particulières sont des phases diverses par lesquelles Dieu, passant à l'existence, développe sa vie réelle (5). C'est pourquoi Dieu est aussi

(1) Uebergang vom Seyn zum Werden. (2) Sich selbst werden.

(3) Unendliches anders Seyn.

conscience de lui-même.

Dieu n'est donc pas seulement un être abstrait, comme celui des théistes, mais un être concret; il est l'unité concrète et pleine, absolue totalité des existences individuelles et finies: Die concrete, inhaltsvolle Einheit, als die absolute Totalität aller einzelnen endlichen Dinge.

Lui seul est par lui-même, et les existences n'ont d'être, de substance, de subjectivité, d'idiostasie, Selbstständigkeit, que par Lui. C'est Lui qui, par l'activité absolue de son éternel pro

(4) Sich selbst als Geist, wissender Geist; cédé, manifeste et détruit, pose et réab

Form der sich selbst denkenden Idee. Wiss. der Log.

(5) Golt in seiner Lebendigkeit und Wirklichkeit, und die Welt in ihrem Grunde und Wesen, sind sonach eines und dasselbe, und zu einem unzertrennlichen Ganzen vereiniget. ENCYCL. THEOL. CATH.-T. XVII.

sorbe les formes diverses qu'il prend dans son passage incessant d'une forme à l'autre; et cette production et cet anéantissement successif et perpétuel constituent la création. La création

n'est que l'histoire de la genèse ou du développement du Créateur même, s'engendrant éternellement lui-même, et se manifestant comme principe réel, unique et absolu, du monde, de la nature et de l'univers.

Lui seul, Dieu, dans son absolue activité, dans la formation de lui-même, Selbstgestaltung, est réel, positif. Tous les produits individuels qui paraissent et disparaissent, toutes les existences de la nature et du monde spirituel sout le non-réel, le non-actuel sind das Unreelle und Unwirkliche. Lui seul est vrai; mais il n'est vérité dans sa perfection qu'alors qu'il s'est lui-même réalisé dans le tout par son développement complet. Ce n'est qu'au terme, dans le résultat, qu'il est ce qu'il est en vérité, l'Etre qui s'est parfait par son parfait développement (1).

X. L'Allemagne était ainsi parvenue, par de longues et savantes élucubrations, à systématiser de la manière la plus rigoureuse et la plus absolue le spinosisme dans sa partie idéelle, quand, depuis longtemps, la France, toujours à l'avant-garde des nations modernes par le fait et par l'idée, avait réalisé le spinosisme dans sa partie positive et matérielle.

Disciples conséquents de Descartes et de Spinosa, qui avaient mis à l'écart la doctrine révélée sans oser encore l'attaquer en face, les philosophes du dixhuitième siècle lui déclarèrent ouvertement la guerre. Arts, sciences, poésie, éloquence, archéologie, découvertes modernes, philologie, théâtre, politique, tout convergea vers un seul but, tout tendit à un résultat suprême, écraser

(1) Mit dem Absoluten muss freilich wohl aller Anfang gemacht werden. Hier ist jedoch zugleich zu erinnern, dass der Anfang noch nicht das Ganze, dieses aber erst das Wahre in seiner Vollstændigkeit sey, als das durch seine Entwickelung sich vollendende Wesen. Phænomenol., XXII, XXV.

|

le Christianisme, que Fichté avait traîtreusement voulu confondre avec son propre système.

L'Encyclopédie, la sensation transformée de Condillac, le matérialisme de Lamétrie, la théorie de l'esprit d'Helvétius, le système de la nature d'Holbach, le fatalisme de Diderot, le déisme de Rousseau, l'optimisme de Voltaire, tout se résume dans la formule que proclama solennellement à la Convention celui qui s'appela l'orateur du genre humain (1): « C'est dans ce «< chef-lieu du globe, c'est à Paris qu'é<< tait le poste de l'orateur du genre « humain. Je ne le quittai plus depuis « 1789 : c'est alors que je redoublai de << zèle contre les prétendus souverains « de la terre et du ciel. Je prêchai hau<< tement qu'il n'y a pas d'autre Dieu « que la nature, d'autre souverain que « le genre humain, le peuple-Dieu. Le « peuple se suffit à lui-même, il sera toujours debout. La nature ne s'age« nouille point devant elle-même. Ju« gez de la majesté du genre humain << libre par celle du peuple français,

[ocr errors]

qui n'en est qu'une fraction. Jugez « de l'infaillibilité de tous par la saga« cité d'une portion qui, elle seule, << fait trembler le monde esclave. »

Et qu'on ne croie pas qu'un demisiècle d'expérience ait désabusé les esprits et les ait effrayés par les épouvantables catastrophes qu'ont enfantées ces doctrines, par le bouleversement des empires, l'horreur des guerres les plus sanglantes, l'anéantissement des croyances, l'anarchie des volontés, la corruption des mœurs, le perpétuel conflit des intérêts privés et le hideux despotisme de l'orgueil et de l'égoïsme. Écoutons les organes les plus répandus des idées nouvelles, et terminons cette longue série de citations par une cita

(1) 1793. Anacharsis Clootz. Thiers, Hist. de la Révol. franç., t. V, p. 439.

tion dernière (1), qui résume toutes les théories précédentes et en expose les conséquences dans leur plus complète application.

« Dieu est identique avec le monde; « il se manifeste dans les plantes, qui, << sans conscience d'elles-mêmes, vivent « d'une vie cosmo-magnétique; il se ma«nifeste dans les animaux, qui, dans << le rêve de leur vie sensuelle, éprou« vent une existence plus ou moins « sourde. Mais c'est dans l'homme qu'il se manifeste de la manière la plus admirable, dans l'homme qui « sent et pense en même temps, qui a sait distinguer sa propre individua«lité de la nature objective, et porte déjà dans sa raison les idées qui se <font aussi reconnaître à lui dans le a monde des faits. Dans l'homme la

[ocr errors]

«

a

« Aussi le but de toutes nos institutions « modernes est la réhabilitation de la « matière, sa réintégration dans tous << ses droits, sa reconnaissance reli«gieuse, sa sanctification morale.... « Nous poursuivons le bien-être de la << matière parce que nous savons que « la divinité de l'homme se manifeste « également dans sa forme corporelle... << nous fondons une démocratie de << dieux terrestres égaux en béatitude « et en sainteté.... nous voulons le nec<< tar et l'ambroisie, des manteaux de pourpre, la volupté des parfums, des a danses, des nymphes, de la musique « et des comédies (1) ! »

[ocr errors]

Nous disions, au commencement de cet article: L'histoire de la philosophie démontre que, hors de la doctrine fondée sur les textes sacrés, tous les systè

a Divinité arrive à la conscience de soi-mes métaphysiques ont erré sur la pre

[ocr errors]

même, et, cette conscience, elle la

« révèle de nouveau par l'homme. Mais a cela n'arrive pas dans et par les « hommes isolés, mais par l'ensemble « de l'humanité, de telle sorte qu'un « homme ne comprend et ne repré« sente qu'une parcelle du Dieu-monde, « mais que tous les hommes ensemble « comprennent et représentent dans a l'idée et dans la réalité tout le Dieu« monde. Chaque peuple a peut-être « la mission de reconnaître et de maanifester une partie de ce Dicu-monde, « de reconnaître une certaine série de « faits, de réaliser une certaine séa rie d'idées et d'en transmettre le ré<< sultat aux peuples suivants, aux* quels une semblable mission est imposée. Dieu est, en conséquence, le « véritable héros de l'histoire univer« selle. L'histoire n'est que sa pensée « éternelle, son éternelle action, sa " parole, ses faits, et l'on peut dire « avec raison de l'humanité entière qu'elle est une incarnation de Dieu...

(1) De l'Allem. depuis Luther, par H. Heine.

mière des vérités, l'Étre-Dieu, et aboutissent à un terme fatal, le panthéisme. Or nous avons vu ce panthéismeprotée, tour à tour mystique, intellectuel, rationnel, symbolique, physique, se représenter partout et dans tous les siècles, toujours le même au fond, toujours identifiant le Créateur et la créature, l'infini et le fini, le temps et l'éternité. Matérialisme, hylozoïsme, polythéisme; rationalisme indien, stoïcien, cartésien, kantien; idéalisme des brahmanes, de l'Académie, de la Cabale, d'Alexandrie, de la Germanie; mysticisme antique, du moyen âge et des temps modernes ; systèmes humains de tous les siècles, de toutes les nations, de toutes les formes, tous divinisent la nature ou matérialisent la Divinité, tous font un seul Tout de l'homme, de la na ture, de Dieu et de l'univers.

Quand Dieu est tout, quand l'homme est Dieu, tout est permis à l'homme,

(1) Voyez aussi la conclusion d'un des derniers articles de la Revue des Deux-Mondes: la Poésie moderne en Angleterre : II. Lord Byron, par H. Taine, 15 octobre 1862.

tout est dans son droit; son pouvoir n'a de limite que son vouloir, son vouloir n'a de borne que son bon plaisir. Dès lors plus de liberté morale; car, où tout est bien, il n'y a pas de choix possible. Plus de mérite ni de démérite; tout est fatal, tout est indifférent, tout est manifestation divine. Ce qu'on appelle crime est nécessaire, comme ce qu'on décore du nom de vertu ; le fond, le but est le même; la forme, le moyen change; la forme ni le moyen n'importent.

Vivre, jouir, dans toute la plénitude de sa vie, de tout et toujours, tel est le droit, la loi de l'homme, proclamée par le spéculatif Hégel aussi bien que par le sensualiste Épicure. Apothéose de la chair, culte des sens, adoration de la matière identifiée avec l'esprit, telle est la conséquence fatale du panthéisme.

Toute doctrine se juge par ses fruits, comme l'arbre. Le panthéisme antique s'est réalisé et a été jugé par la profonde perversion, par l'immense dépravation de l'empire romain. Le panthéisme moderne non-seulement se juge par les conséquences que ses sectateurs proclament eux-mêmes, mais il s'est réalisé et se réalise encore dans la tendance matérialiste de la société actuelle, dans son goût effréné des plaisirs et son insatiable amour de l'or, dans la prédominance exclusive des intérêts matériels, seuls reconnus comme positifs, dans le dégoût du devoir, dans l'oubli de la vraie destinée de l'homme, dans la corruption des mœurs, descendue des sommités au plus bas degré de l'échelle sociale, où le suicide, dernière et nécessaire conséquence du panthéisme ou du droit souverain de l'homme sur lui-même, est devenu plus fréquent qu'il ne l'a jamais été aux plus abominables époques du paganisme.

Mais il y a trente siècles que le Prophète a dit : « Ne vous laissez point em. « porter par la multitude pour faire le

[merged small][ocr errors]

Une doctrine, éternelle comme son Auteur et révélée par son éternelle Parole, a proclamé à travers les siècles l'être, le verbe et la vie de Dieu dans sa gloire ineffable. Elle seule reconnaît et affirme le rapport entre l'Infini et le fini, entre le Créateur et la créature, sans jamais confondre ces deux extrêmes. Elle seule comble l'abîme entre Dieu et l'homme, entre l'homme et le monde, entre les créatures intelligentes et libres et celles qui se trouvent sous la loi de la nécessité. Elle seule dévoile le mystère de Dieu, de la créature humaine et du monde temporaire, en disant par la bouche du plus profond de ses docteurs (2) :

« Dans le principe était le Verbe, et « le Verbe était avec Dieu, et le Verbe « était Dieu. Il était dans le principe « avec Dieu. Toutes choses ont été fai« tes par lui. Dans le Verbe était la « vie, et la vie était la lumière des hom«mes. Le Verbe était cette vraie lu« mière qui éclaire tout homme venant « en ce monde. Il était dans le monde, « et le monde a été fait par lui, et le « monde ne l'a point connu (3). »

(1) Exode, 23, 2.

(2) Jean, 1.

(3) Et quid est? «In principio erat Verbum,»> In quo principio? « Et Verbum erat apud Deum. » Et quale Verbum ? « Et Deus erat Verbum.» Numquid forte a Deo factum est hoc apud Deum. »> S. Aug., Opera, Basilea, 1541. In Verbum? Non. « Hoc enim erat in principio Joann. Evang. tract. III, 4. In principio fecit Deus cœlum et terram. Quæri potest utrum tantum modo secundum historiam accipiendum sit, an etiam figurate aliquid significet, et quo

modo congruat Evangelio, et qua causa liber iste sic inchoatus sit. Secundum historiam autem quæritur quid sit in principio, id est utrum in principio temporis, an in principio, in ipsa sapientia Dei, quia et ipse Dei Filius principium se dixit... Principium sine principio solus Pater est; ideo ex uno principio esse

«

Aussi est-ce à cette idée de l'unité dans la trinité et de la trinité dans l'unité, si clairement exposée dans les paroles de l'Apôtre et incessamment proclamée depuis dix-huit siècles, que le panthéisme moderne a voulu se rat tacher pour se répandre dans le monde avec l'autorité de la parole sacrée. « Le « Dieu de la conscience, a dit un philo« sophe de nos jours, n'est pas un Dieu a abstrait, relégué, par delà la création, « sur le trône désert d'une éternité si<< lencieuse et d'une existence absolue qui ressemble au néant même de a l'existence. C'est un Dieu à la fois « vrai et éternel, substance et cause, « c'est-à-dire étant cause absolue, un et « plusieurs, éternité et temps, espèce « et nombre, infini et fini tout ensemble, c'est-à-dire à la fois Dieu, na<< ture et humanité. En effet, si Dieu n'est pas tout, il n'est rien.- Un « Dieu sans monde est tout aussi faux qu'un monde sans Dieu. Tel est le « fond même du Christianisme : le « Dieu des Chrétiens est triple et un « tout ensemble, et les accusations qu'on « élève contre la doctrine que j'ensei« gne doivent remonter jusqu'à la Tri«nité chrétienne (1).

"

а

[ocr errors]

«

omnia credimus. Id., de Genesi ad litter., c. 3, col. 480. Voir aussi Summa theol. S. Thoma Aquin., Lugd., 1677, I, quæst. XXXIV, art. 1, p. 80.

(1) Préface des Fragments philosophiques; Nouv. Fragm. philosophiques, p. 72, 5e leçon, 1828. Nous savons parfaitement et nous nous hátons de constater que, dans les nouvelles éditions de ses œuvres comme dans ses ou

Telle n'est pas la Trinité chrétienne, et tel n'est point le dogme fondamental de la doctrine de Jésus-Christ.

En proclamant le Père, le Fils et l'Esprit égaux en nature, un en substance et distincts en personnes; en proclamant que le Père, le Fils et l'Esprit sont consubstantiels, un en trois et trois en un, un Dieu seul, unique et parfait, incréé, éternel, tout-puissant, la doctrine chrétienne enseigne la génération éternelle de l'Étre et pose en même temps l'infranchissable limite qui sépare le créé de l'incréé, le monde de Dieu.

En effet, suivant les paroles du dogme, Dieu est l'Être étant, existant et vivant éternellement en lui, de lui, par lui, l'Etre voulant, sachant et aimant ce qu'il est, en lui, de lui et pour lui.

L'Être universel s'engendre et se pose lui en face de lui-même, tel qu'il est, dans son infinité, son universalité, son éternité, sa perfection absolue.

En Dieu, l'objet connu, le sujet connaissant, la connaissance qui naît de leur pénétration; l'être qui aime, l'être aimé et l'amour qui les unit; la puissance qui agit, le terme de l'action et l'action par laquelle ils se croisent et s'identifient, ne sont qu'un Dieu unique par la substance, triple par les termes et les relations. Tel est le Dieu absolu, le Dieu vraiment personnel, étant de lui, par lui, en lui, celui qui est, qui sera et qui a été de toute éternité, avant l'homme, avant le monde, avant le temps, avant la création.

Mais le panthéiste, au lieu du VerbeDieu, type parfait de son principe et consubstantiel avec lui, ne connaît que le monde-Dieu, c'est-à-dire Dieu réa

vrages postérieurs aux leçons de 1828, l'illustre philosophe a modifié ces paroles et a énergiquement et loyalement protesté contre toute doctrine philosophique qui nierait ou voilerait la vérité d'un Dieu unique et personnel, créalisé dans la matière, Dieu manifesté

teur et indépendant de toute créature. Il n'en reste pas moins vrai que, au moment où l'auteur des Fragments philosophiques écrivait les paroles citées dans notre texte, elles étaient le résumé, sinon de sa propre pensée, si heureusement modifiée depuis, du moins celui de la philosophie moderne, celui surtout de la philosophie allemande mise à la portée des intelli

dans les éléments, Dieu confondu avec sa créature, identifié avec son œuvre.

gences françaises en termes clairs, précis, positifs, qui, dans leur énoncé catégorique, ne laissent aucun doute sur le sens de la doctrine qu'ils proclament.

« PreviousContinue »