Page images
PDF
EPUB

Rome (1) prétend que Paul parvint jusqu'aux confins de l'Occident, régua Ts duces, ce qui n'aurait pas été possible s'il n'avait été délivré de sa captivité. On a cherché à nier la valeur de ce témoignage; mais les interprétations forcées auxquelles on a dû recourir pour expliquer cette expression, tépμa tñs dúσε (2), sont une preuve qu'il n'est pas facile de détruire la force de cette preuve.

En second lieu le fragment connu de Muratori (3) parle d'un voyage de l'Apôtre en Espagne.

Enfin le même Clément de Rome (4) dit que S. Paul subit le martyre inì Tov youuévwv, Comme il est en général avéré que Paul ne mourut que sous Néron, on ne peut entendre par ces ἡγούμενοι que les administrateurs de l'empire qui furent institués sous le règne de cet empereur, savoir Tigellius et Nymphidius Sabinus, qui exercèrent ces fonctions durant les dernières années du règne de Néron (5), ou Hélius Cæsarien et Polyclète, qui remplirent cette charge durant l'aventureuse tournée que Néron fit en Grèce (67 apr. J.-C.), Cette der

la présumer. Il est probable que son espoir de liberté ne se réalisa pas et que sa situation ne fit qu'empirer, que même ses amis l'abandonnèrent, et qu'à la fin il se trouva presque seul. Du moins la seconde Épitre à Timothée suppose des circonstances de ce genre, et, comme il n'est pas impossible que cette situation ait été en effet la sienne, même durant sa première captivité à Rome, on peut aussi placer la rédaction de cette lettre à cette époque, comme l'ont fait un grand nombre d'exégètes, et finalement Wieseler, qui a déployé beaucoup de sagacité dans les preuves qu'il allègue (1). Toutefois il y a toujours quelque chose de forcé dans cette opinion, et elle donne à certains passages, et notamment au verset 20, ch. 4, de la seconde Épître à Timothée, un sens qui n'est pas impossible en lui-même, mais qui ne paraît pas tout à fait naturel et direct. En outre il faut, dans ce cas, qu'on nie presque nécessairement que l'Apôtre ait été délivré de sa première captivité et en ait subi une seconde, négation que nous trouvons pour le moins très-hasar-nière date nous paraît la plus probable, dée. Il est vrai qu'Eusèbe dit seule- tandis que Hug admet la première. ment (2) que, selon la tradition, S. Paul se remit à prêcher l'Évangile, que ce ne fut que lorsqu'il revint une seconde fois à Rome qu'il y trouva la mort, et il donne en preuve de cette tradition précisément la seconde lettre à Timothée. On en a conclu que les difficultés exégétiques que cette épître présente, en n'admettant qu'une seule captivité, ont été l'unique cause de cette tradition. Mais, abstraction faite du peu de solidité de cette conclusion, nous avons des témoins plus anciens qu'Eusèbe, qui insistent fortement sur le fait de la délivrance de l'Apôtre de sa première captivité. D'abord Clément de

(1) Chronologie, p. 461. (2) Hist. eccles., II, 22.

Si donc on ne peut nier une seconde captivité de l'Apôtre, voici ce qu'on doit à peu près présumer du reste de sa destinée.

Délivré de ses chaînes peu avant la Chrétiens sous Népersécution des ron (64 apr. J.-C.), Paul se rendit en Espagne. La nouvelle de la persécution qui avait éclaté put, avant qu'il se fût sérieusement fixé en Espagne, le déterminer à rejoindre les Églises qu'il avait fondées en Asie Mineure, pour les fortifier dans la foi. De là il revint à Rome, en passant par Corinthe, et il

(1)

Clem., c. 5.

(2) Cf. Héfélé, Patres apost., à ce passage.
(3) Muratori, Ant. Ital. medii ævi, III, p. 854,
(4) Voy. CLÉMENT.

(5) Voy. NERON.

fut une seconde fois jeté en prison, | ginairement écrite en hébreu, puis traduite en grec, peut-être par S. Luc, ou que S. Paul, en l'écrivant, se servit d'un aide.

La première opinion est absolument

sans pouvoir cette fois espérer de délivrance. Dans cette situation, comme ses compagnons habituels ou l'avaient abandonné, ou avaient été envoyés en mission par l'Apôtre, il désira la pré-invraisemblable; la seconde pourrait sence de Timothée, le plus dévoué de ses amis, et le but de sa seconde épître à ce saint disciple fut en effet de le ramener à Rome. Mais plus l'Apôtre devait être incertain de revoir encore une fois Timothée, plus il devait se sentir pressé de lui donner ses derniers avis sur la direction de son ministère apostolique. Ces avis portent soit sur les hérésies qui commençaient à se faire jour, soit sur celles qu'il prévoyait de loin, soit enfin sur les qualités nécessaires pour remplir dignement et avec fruit les saintes fonctions de l'épiscopat.

C'est à cette époque aussi qu'il faut assigner l'Épitre aux Hébreux. Cette épître ne porte pas, comme les autres, l'inscription habituelle indiquant le nom de l'auteur. Cependant la plus antique tradition désigne évidemment Paul comme l'auteur de cette lettre. Ainsi Pantène (1) et Origène (2) disent d'une manière générale : « C'est avec raison que les anciens nous ont appris que (cette épître) est une œuvre de S. Paul. »> Sans doute cette épître demeura longtemps, notamment dans l'Église latine, sans être admise comme une œuvre de S. Paul; mais on peut démontrer que ce fut bien plus par des motifs dogmatiques que pour des raisons d'exégèse. Du reste ceux-là mêmes qui nient que S. Paul en soit l'auteur ne méconnaissent pas que la doctrine de l'épître aux Hébreux ne soit la vraie doctrine de S. Paul.. Quant au style il diffère d'une manière si remarquable du style habituel de l'Apôtre qu'on eut de bonne heure la pensée ou que l'épître fut ori

(1) Eusèbe, Hist. eccl., VI, 14. (2) Id., l. c., 25.

bien être fondée, d'autant plus qu'Origène parle déjà (1) d'auteurs qui désignent S. Luc ou S. Clément comme les aides en question. Il faudrait, d'après cela, se représenter Paul, captif, ayant communiqué à un de ses amis présents, S. Luc, sans aucun doute (2), non-seulement les idées générales de l'épître qu'il veut écrire, mais encore s'entretenant avec lui de sa teneur en détail, et S. Luc finissant par la rédiger. C'est ce qui expliquerait aussi de la manière la plus simple le coloris paulinien que présentent incontestablement certains passages. Cette supposition n'a rien d'invraisemblable, car, durant sa seconde captivité, l'Apôtre eut beaucoup moins la possibilité d'écrire lui-même que durant la première. Si cette hypothèse est exacte, la situation dans laquelle fut écrite l'épître est à peu près celle-ci : Timothée avait répondu à l'appel de l'Apôtre, mais en route il était tombé en captivité. Dans l'intervalle l'Apôtre avait rédigé la lettre aux Hébreux avec S. Luc et l'avait terminée, lorsqu'il apprit que Timothée avait été relâché. Cette délivrance ranima peut-être l'espoir qu'il avait de recouvrer lui-même la liberté, et c'est pourquoi il mande à ses lecteurs non-seulement que Timothée a été mis en liberté, mais que, dès l'arrivée de ce disciple, l'Apôtre ira luimême leur rendre visite (3).

Il est certain que l'épître est destinée aux Judéo-Chrétiens, qui tenaient encore à l'observation de la loi, et précisément à ceux de Palestine, parce que

(1) L. c.

(2) Cf. II Tim., 4, 11.
(3) Hébr., 13, 23.

la lettre suppose une exacte connais- | couvrir et déterminer la pensée dogmasance du culte du temple de Jérusa- tique et prédominante de l'Apôtre. Or lem. Le but de l'épître est d'établir la cette pensée n'est autre chose que suprématie du Christianisme sur le ju- l'idée de l'Évangile, dont il se redaïsme. L'Apôtre démontre que le Fon- connaît le serviteur comme les autres dateur de la nouvelle alliance est infini- Apôtres. Il faudrait, si on pouvait réusment élevé au-dessus des hommes et sir dans une pareille tentative, démonpar conséquent au-dessus de l'ancienne trer que l'Apôtre consigna le sommaire alliance; que le nouveau sacerdoce est complet de sa science religieuse dans bien supérieur à l'ancien ; qu'à la tête de les lettres, relativement peu nombreuce sacerdoce se trouve un Grand-Prêtre, ses, qu'il écrivit dans des occasions non pas mortel, pécheur, faillible, mais toutes spéciales et pour répondre à divin, impeccable et éternel, qui peut par- des besoins tout particuliers. Or qui donner les péchés non-seulement d'une oserait tenter une pareille démonstramanière typique, mais réelle; que par. tion? Mais on ne peut méconnaître qu'on conséquent les sacrements de l'Église trouve dans l'Apôtre un type particune sont pas seulement des ombres et lier d'enseignement, et sous ce rapport des figures sans vertu par elles-mêmes, il y a une grande différence entre lui et mais des grâces réelles et parfaites; S. Jean ou S. Jacques, par exemple. que le sang du nouveau sacrifice n'est pas, comme celui des boucs et des taureaux de l'Ancien Testament, incapable d'effacer les péchés des hommes, mais qu'une fois pour toutes il opère la rémission des péchés et la réconciliation éternelle. A cette exposition dogmatique l'Apôtre ajoute des encouragements; il exhorte les Hébreux à conserver la foi, à persévérer en face des persécutions et à mener une vie conforme à leur croyance.

L'espérance qu'avait manifestée l'Apôtre dans cette épître ne devait pas se réaliser: S. Paul trouva la mort à Rome. Suivant l'unanime tradition il eut la tête tranchée hors de la ville, sur la voie d'Ostie, en qualité de citoyen romain.

Il y a diverses opinions sur la date de ce martyre. Les savants qui nient une seconde captivité de l'Apôtre sont obligés de désigner l'an 64 ou 65 apr. J.-C.; mais, suivant l'opinion la plus probable, cette date est l'an 67, au plus 68, apr. J.-C. L'Église célèbre cette mort le 29 juin, en même temps que la mort de S. Pierre.

On a fait beaucoup d'essais pour dé

Quant à la personne de l'Apôtre tous les renseignements de l'antiquité s'accordent à dire que son extérieur n'avait rien de remarquable (1). Quoi qu'il en soit, son âme était grande, son intelligence sublime; son caractère était d'une fermeté telle que ni les persécutions, ni les plus dures extrémités ne purent le détourner de la voie que Dieu lui avait tracée. Sa volonté avait la force d'accomplir les vastes plans que concevait son esprit. Son intelligence pénétrait dans la profondeur des vérités révélées, et, ce qu'il avait découvert, il savait l'exposer de la manière la plus lumineuse et la plus vive. Son éloquence était un objet d'admiration même pour les païens et le demeurera dans tous les temps, bien plus à cause de la richesse des sentiments qu'il révèle qu'à cause de l'art avec lequel il les exprime. L'égoïsme lui était étranger, et il n'était jamais aveuglé par l'amour-propre; on le voit spécialement dans la seconde Épître aux Corinthiens, où il est obligé de se faire violence pour parler des dons qui

(1) Cf. Nicéphore, Hist. eccl., 2, 37.

lui ont été accordés et qui justifient
son apostolat. Ce qui l'animait, c'était
l'amour de Dieu et des hommes, aux-
quels il s'était consacré sans réserve. Ce
qui le caractérise encore, c'est sa pro-
fonde humilité; il ne peut se délivrer
de la pensée qu'il a un jour persécuté
l'Église, et il y revient sans cesse pour
y trouver un motif de s'humilier. Le
grand fait de sa vie est l'énergique réa-
lisation de la pensée que les païens |
étaient appelés comme les Juifs à pren-
dre immédiatement part au salut ap-
porté par le Christ. C'est pourquoi l'É-
glise place S. Paul, représentant de son
universalité, à côté de S. Pierre, garant
inébranlable de son unité.

un clergé déprávé, à cause de la sévérité de ses prédications, et chassé de Ratisbonne. Il alla se réfugier dans le couvent nouvellement fondé des chanoines réguliers de Saint-Augustin de Bernried, dans la haute Bavière, et devint une des gloires de ce chapitre. Il séjourna quelque temps à Rome, sous le règne de Calixte II, pour obtenir l'approbation de son couvent par le Saint-Siége. On ne sait pas autre chose de sa vie et l'on ignore la date de sa mort. On a de lui deux écrits précieux : Vie du Pape Grégoire VII et Vie de la sainte solitaire Herluca, que publia le célèbre P. Gretser, Jésuite, à Ingolstadt, 1610 (1), et que les Bollandistes et les autres collections de vies des saints ont adoptée. Herluca, née en Souabe, demeura après sa conversion pendant trente-six ans à Epfach, dans le diocèse d'Augsbourg, près de l'église de Saint-Laurent et du tombeau de l'évêque Wikterp, et mena une vie d'une merveilleuse sainteté. Paul de Bernried la visita souvent et entretint avec elle une amicale cor.

Cf. les Biographies de S. Paul par Hemsen, Göttingue, 1830; Schrader, Leipz., 1880; Néander, dans son Histoire de la Propagation, etc., I, 107; Baur, Stuttgard, 1845; Anger, Recherches chronologiques, et Wieseler, Göttingue, 1848. Les commentaires sur les Épîtres de S. Paul les plus remarquables, parmi les auteurs catholiques, sont ceux de Windischmann, sur l'Épitre aux Galates; de Maier et Reith-respondance. Elle fut contrainte par la mann, sur l'Epitre aux Romains; de Mack, sur les Épîtres pastorales. Parmi les nombreux commentateurs protestants on peut nommer Meyer, Commentaire critique et exégétique du Nouveau Testament.

ABERLÉ.

PAUL (CONVERSION DE S.). Voyez CONVERSION DE S. PAUL.

PAUL (VINCENT DE). Voy. VINCENT DE PAUL.

PAUL DE BERNRIED, Contemporain et fidèle compagnon de Priscus Géroch (1), naquit probablement en Bavière, et fut d'abord prêtre, ou, selon certains auteurs, chanoine à Ratisbonne. Fidèle et ardent partisan du Pape Grégoire VII, il fut persécuté par

Foy, GEROCH.

persécution des habitants d'Epfach de quitter sa solitude, et se réfugia à Bernried, où, enfermée dans une cellule, elle continua sa vie d'austérité et de contemplation. Paul écrivit sa vie trois ans après sa mort.

Cf. Braun, Hist. des Évêques d'Augs| bourg, II; Kobolt, Lexique des Savants; Gretser, Boll., 1. c.

SCHRÖDL.

PAUL DE BOURGES. Voyez LYRA.
PAUL (S.) (DE LA CROIX). Voy. Pas-

SIONISTES.

PAUL DE SAMOSATE, ainsi nommé du lieu de sa naissance (Samosate sur l'Euphrate, dans la Syrie Comagène), devint vers 260 évêque d'Antioche.

Né de parents pauvres, il avait rem

(1) Voy. GRETSER.

pli d'abord d'assez maigres emplois, et devint cependant fort riche, une fois parvenu à l'épiscopat, grâce à toutes sortes d'exactions qu'il exerça. Sa conduite morale n'était guère plus pure que son administration financière; on lui reprocha d'avoir entretenu des relations scandaleuses avec des femmes perdues et d'avoir toléré dans son clergé des désordres du même genre. Il donna des preuves nombreuses d'orgueil et de vanité. Il se fit revêtir des fonctions de ducenarius (c'était une magistrature, selon les uns, une inspection des finances, suivant les autres), probablement à la cour de la princesse Zénobie, de Palmyre, auprès de laquelle il jouissait d'un grand crédit. Il préférait ce titre à celui d'évêque, s'entourait toujours d'une suite nombreuse, se faisait applaudir par des claqueurs quand il prêchait, aimait à s'entendre louer en face par des prédicateurs, se donnait à lui-même les louanges qu'il mendiait des autres et qu'il refusait aux grands docteurs de l'antiquité chrétienne, abolit les cantiques habituels de l'Église et les remplaça par des hymnes en son honneur, qu'il faisait chanter par des femmes, etc., etc. C'est ainsi que le dépeignent les Pères du concile qui le condamna (1). Le désir de plaire à la princesse Zénobie eut, dit-on, une grande influence sur les erreurs judaïques qui le rendirent suspect dans l'Église; car cette princesse avait elle-même un penchant prononcé pour les opinions judaïques, et, suivant quelques auteurs, elle était Juive. Le premier évêque qui s'éleva contre les hérésies de Paul fut S. Denys d'Alexandrie (2). Paul lui avait écrit en termes équivoques; Denys le pria de s'exprimer plus clairement. Paul répondit assez ouvertement et provoqua par là

(1) Voy. ANTIOCHE (concile d'). (2) Voy. DENYS D'ALEXANDRIE.

|

une réfutation longue et vigoureuse de la part de Denys. Paul résuma ses objections contre la doctrine de l'Église en dix questions, que Denys réfuta dans un écrit très-détaillé. Tel est le récit de Théodoret. Le P. Turrian, Jésuite, publia aussi, en 1608, un écrit de S. Denys (1), dont toutefois l'authenticité est très-douteuse (2).

En 264 plusieurs évêques se réunirent en synode à Antioche pour prendre une décision relative à l'enseignement de Paul. Parmi eux se trouvaient Firmilien, de Césarée en Cappadoce, Grégoire le Thaumaturge, Athénodore, Hélénius de Tarse, Maxime de Bostre et le diacre Eusèbe d'Alexandrie, plus tard évêque de Laodicée. S. Denys y fut aussi invité, mais son grand âge ne lui permit pas de comparaître. Il envoya au concile une lettre dans laquelle il exprimait son sentiment (elle est per due) et mourut bientôt après. Paul promit de renoncer à ses erreurs, et ie concile ne prononça pas de sentence contre lui; mais Paul avait simplement dissimulé et demeura attaché à ses erreurs. Vers la fin de 269 ou le commencement de 270, 70 à 80 évêques se réunirent à Antioche, vraisemblablement sous la présidence d'Hélénius de Tarse (quelques auteurs admettent qu'il y eut également, à Antioche, entre 264 et 269, un concile qui n'eut pas d'autre résultat que le premier). Paul essaya encore cette fois d'échapper par des subterfuges; mais le prêtre Malchion sut le démasquer. Malchion avait antérieurement enseigné avec beaucoup de succès les sciences profanes à Antioche et avait été plus tard ordonné prêtre dans cette ville, à cause de sa piété et de sa grande érudition (3). II

Il

(1) On le trouve dans la Bibl. Patr. Par., t. XI. (2) Voir Mæhler-Reithmayr, Patrol., p. 632. (3) Eusèbe, Hist. eccl., 7, 29. Hieron., Catal., c. 71.

« PreviousContinue »