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Pour éviter cet inconvénient, on sème dans les premiers compartiments des graines de variétés plus résistantes et plus précoces; l'espèce dite « bertone » est préférée dans ce cas.

On donne l'eau aux rizières avant l'ensemencement et on l'enlève quelques jours après; on renouvelle l'opération au moment de l'émondage et huit ou dix jours avant la moisson.

Lorsqu'on sèche les deux premières fois, il suffit de fermer les bouches d'irrigation; après la dernière opération, qui doit être très minutieuse, il faut couper aussi les digues des petits canaux.

L'élevage (allevamente) du riz se fait pendant la période intermédiaire entre la germination et la formation des trois ou quatre premières petites feuilles. C'est une période critique pendant laquelle la plante a besoin de toutes sortes de soins attentifs sans lesquels la récolte peut être sérieusement compromise.

Il faut maintenir les plantes dans un milieu favorable à un développement rapide et vigoureux. On y arrive en réglant rationnellement l'irrigation.

Après la germination, quand les plantes, à peine filiformes, commencent à croître, on enlève l'eau de façon à laisser le terrain sécher, un peu, pour permettre aux radicelles de pouvoir prendre. S'il fait froid et si on a de l'eau chaude, il convient de retarder cette opération de façon à combattre le froid; on évitera ainsi un retard dans la croissance de la plante et l'inconvénient de voir jaunir les jeunes pousses, ce qui est un grand préjudice pour la quantité et la qualité de la récolte.

Si la température est élevée, il faut aussi retarder cette opération, mais changer souvent l'eau afin d'éviter de la voir s'échauffer et «< cuire » les jeunes pousses très sensibles.

On procède à la moisson quand les épis sont devenus blonds et lorsque les graines, serrées entre les dents, ne se coupent pas facilement. Il vaut mieux commencer la moisson quand le riz n'est pas tout à fait mur; lorsque la maturité est complète, on est exposé à voir le grain tomber de lui-même.

On commence en Italie à moissonner vers la mi-août, pour recueillir les récoltes semées au mois d'avril. Plus tard, c'est-àdire en septembre, on récolte le riz semé plus tardivement. La moisson se fait à la main.

Le principal ennemi des rizières en Italie est le « brusone », parasite cryptogame qui attaque les nœuds de la plante et les feuilles.

Le seul remède vraiment efficace qu'on a trouvé jusqu'ici pour combattre cette maladie, consiste à donner les plus grands soins au terrain et à la plante en procurant à celle-ci le maximum de vigueur possible. On a employé avec succès un mélange de chauxmagnésie répandu sur le terrain, dans une proportion de 6 jusqu'à 15 quintaux par hectare; plus encore, si les terrains sont riches en humus. L'abandon des fumiers d'animaux est aussi recommandé afin d'éviter le développement du « brusone ».

On recommande aussi de ne pas laisser d'arbres dans les rizières. Le Gérant du consulat,

E. DE SAINTE-MARIE.

LÉPIDOPTÈRES DE GRAND-BASSAM

récoltés par M. Tristan Lacroix,
et déterminés par M. Mabille

président de la Société Entomologique de France.

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Le Gouverneur Général de l'Indo-Chine, officier de la Légion d'honneur, Vu le décret du 21 avril 1891;

Vu l'arrêté du 2 juin 1897 fixant l'assiette et le tarif de l'impôt foncier annamite au Tonkin;

Considérant que dans l'intérêt du développement économique de la colonie, il importe de favoriser l'industrie de la sériciculture et d'amener les indigènes à donner plus d'extension aux cultures qui s'y rattachent;

Vu l'avis du Conseil du protectorat du Tonkin;

Sur la proposition du Résident supérieur au Tonkin,

La commission permanente du Conseil supérieur entendue,

ARRÊTE :

ARTICLE 1er. A partir du 1er janvier 1905 et jusqu'au 31 décembre 1909, les terrains plantés en mûriers, compris jusqu'à présent dans la deuxième catégorie des terrains de cultures diverses, seront exonérés de tout impôt.

ART. 2. Sont et demeurent abrogées toutes les dispositions contraires à celles du présent arrêté.

ART. 3.

Le Résident supérieur au Tonkin est chargé de l'exécution du présent arrêté.

Hanoï, le 31 décembre 1904.

Bulletin du Jardin colonial.

BEAU.

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