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1. Flétrissage 21 h., 2 roulages de 10', 2 fermentations de 1 h., séchage. 2. Flétrissage 24 h., 2 roulages 10', 2 fermentations: la 1 2 h., la 2o 1 h.

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On déduit de là que les 209 k. 957 de thé en feuilles vertes cueillis à la Station de l'Ivoloina au 16 mars ont fourni 52 k. 882 de thé préparé, et que par conséquent, pour produire 1 kilogr. de thé commercial, il a fallu 3 k. 970 de thé en feuilles.

Les rapports existant, pour les quatre variétés mises à l'essai, entre les poids de feuilles vertes et les poids de thé préparé sont les suivants :

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Le rendement en thé préparé fourni par 1.000 plants de chaque variété, du 1er octobre au 16 mars a été de :

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Il faudrait tenir compte que, surtout dans les théiers de Nanisana et de Maurice, moins vigoureux, un assez grand nombre de pieds trop faibles n'ont pu être exploités encore. En outre, ces rendements, cités à titre de renseignements, ne se rapportent, il faut le remarquer, qu'à de jeunes plants commençant à être exploités, et très loin par conséquent de fournir la production qu'on peut espérer d'une plantation arrivée à sa pleine productivité.

Une assez grande quantité de remplacements ont dû être faits dans les Manipury, principalement à la suite d'entraînement de plants par les eaux ou d'ensablement d'autres pieds. Aussi ne peuton attacher aux rendements par pieds notés ci-dessus qu'une valeur relative.

Le Manipury par exemple semble fournir un rendement moyen supérieur à celui de l'Assam.

La cueillette et la préparation ont exigé 204 journées d'hommes, soit à peine 4 journées par kilogr. de thé préparé.

Mais il faut tenir compte de ce que, au début, on a été obligé de tâtonner, que la main-d'œuvre n'était aucunement habituée au travail de récolte ou de préparation, et aussi de ce qu'on a essayé des procédés qui, tout en donnant un très bon produit, ont été jugés trop longs, et ont été remplacés, sans modification sensible de la qualité, par d'autres qui n'exigent qu'une main-d'œuvre bien moins considérable. Aussi, dès à présent (fin mars), le kilogr. de thé préparé ne demande-t-il, en dehors des soins d'entretien de la plantation, que 3 journées d'hommes environ.

Il est certain que les cueilleurs et rouleurs se perfectionneront encore. De plus, la cueillette deviendra plus facile lorque les plants seront un peu plus âgés, plus garnis de rameaux et de jeunes feuilles. Mais il est certain que pour une exploitation de quelque importance, il sera de toute nécessité de se pourvoir d'une machine à rouler, qui réduira de beaucoup les frais de préparation.

DESLANDES,

Sous-Inspecteur d'Agriculture,

CULTURE DU SORGHO

DANS LES VALLÉES DU NIGER ET DU HAUT SÉNÉGAL

(Suite 1.)

CHOIX DES SEMENCES

Le choix des semences est de la plus haute importance. Les sorghos demandent des terrains plus ou moins compactes suivant la variété, suivant que cette variété est plus ou moins hâtive.

Les sorghos sont très sensibles aux changements de régions. Un indigène quitte son pays en emportant ses semences habituelles, qu'il sème dans sa nouvelle résidence ; à la récolte, il s'aperçoit que ses grains toujours sûrs lui ont fait faux bon. Pour prévenir pareille surprise, le nouveau venu sur une terre fera sagement de s'adresser au village le plus proche pour se procurer ses semences. Il en choisira les variétés d'après les descriptions que nous avons données, tenant compte du récolement, la valeur commerciale, le but qu'il poursuit mil pour l'élevage, mil pour l'alcool, mil pour la nourriture de son personnel, mil pour la vente.

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La précocité peut offrir de l'importance la première année d'une entreprise. Avec les imprévus, avec le manque d'habitude du pays le colon peut voir ses provisions s'épuiser avant le temps. Plus tard, quand l'exploitation sera bien assise, il aura toujours en magasin assez de mil pour les besoins de la ferme. La prévoyance est une des supériorités de l'Européen sur l'indigène, l'imprévoyance incarnée. Les variétés précoces sont surtout avantageuses pour ce dernier qui opère sur de petites surfaces et compte sur sa récolte pour vivre.

On fera choix d'un grain bien conformé et bien nourri; on portera son attention sur l'odeur qui peut révéler des moisissures. En magasin, le mil fermente aisément, germe parfois. Après dessiccation au soleil, la radicelle tombe; rien ne paraît plus de la germination ;

1. Voir Bulletin n° 27.

cependant c'est une graine impropre au semis. Les indigènes conservent souvent du mil plusieurs années. Il prend de la poussière et des larves. Il faut rejeter le mil qui n'est pas de la dernière récolte. Quand l'indigène a gardé sa semence sur les panicules sans les battre, il est aisé de se rendre compte de la variété et de la qualité.

Si la récolte n'est pas encore faite et que le colon veuille se procurer des semences pour l'hivernage prochain, il choisira lui-même dans le champ les panicules qui lui conviennent. Cette sélection dans le champ de l'indigène, le colon fera bien de la pratiquer chaque année dans son propre champ.

La sélection des semences se fait de préférence quand le mil est encore sur pied. Avant la moisson, on fait couper les panicules reproduisant le mieux la variété d'origine, les plus chargées de grains, ceux-ci gros, bien nourris, sans charbon ni autre maladie. Ces panicules sont portées sur un pied talant bien ayant poussé en un point du champ représentant la composition moyenne de l'ensemble de la végétation. Car des débris organiques accumulés, ou un terrain remué plus profondément par l'arrachage d'un arbre par exemple peuvent donner une végétation anormale et trompeuse. Ces panicules sont mises en tas quelques jours; les grains achèvent de mûrir. Puis on bat, on vanne avec soin et on rentre. L'indigène qui n'a besoin que de peu de semences ne bat pas, conserve les panicules suspendues sous le chaume de la case.

Autant que possible, la semence sera trempée dans une solution de sulfate de cuivre, ou à défaut dans un lait de chaux, pour tuer les germes d'insecte ou les spores qui peuvent exister malgré les pré

cautions.

ÉPOQUES DES SEMIS

Le moment de semer en hivernage change avec les variétés. Les variétés précoces sont mises en terre dès qu'elle est suffisamment détrempée puisque l'on cherche à récolter le plus tôt possible, fin juin pour la zone moyenne, au commencement de ce mois pour la zone sud. Dans la zone nord, les pluies ne sont sensibles qu'en juillet et peu abondantes. Mais là, notamment à Gao où les eaux du Niger se retirent très tard, en février ou mars, on sème le sorgho dans les terrains inondés à mesure qu'ils se découvrent. L'humidité que le sol conserve fait lever le grain et conduit la végétation jusqu'à l'hivernage qui l'amène à maturité.

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