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De ce regard profond qui fait tant d'envieux,
Quelques chants de son cœur, ô vents délicieux,
Versez, versez-les moi, comme ces tièdes pluies
Que vous portez souvent aux campagnes fleuries.
J'ai vu les tourbillons qu'ont soulevés vos pas
Pivoter sur les flancs des collines, là-bas ;
Je les ai vu courir, danser comme des fées
. . . . . . .. et souffler leurs bouflées
Sur l'humble toit de chaume ... hélas ! sur l'humble toit
Où peut-être à présent l'on se souvient de moi ;
Où peut-être, à l'écart, la pauvre jeune fille
Regarde tristement la montagne qui brille,
Et dit, en essuyant une larme : — c'est là !

Oh ! l'hivcr est moins triste en son pâle climat,
La tombe a moins de deuil, la nuit moins de silence
Que l'amour dans nos coeurs sous le ciel de l'absence !

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