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Au Morne Rouge, un soir. il pleuvait. — Furieux,
Des noirs, battant des mains, rythmaient un chant macabre,
Quand la Houngiénikon, invoquant ses grands dieux,
Au flanc d'un cochon noir, d'un coup, plongea son sabre.

La victime aussitôt dans le funèbre bois

Lança des cris aigus, puis des grognements sombres

Et la Bande emplit du tonnerre de sa voix ^ Le silence étonné des arbres vêtus d'ombres. ..

Les conjurés, après s'être gorgés de sang,
D'un signe de Bouckman se mettent tous en rang,
Et s'en vont - silencieusement — vers la plaine . ..

Tout à coup l'incendie éclate ; — les lambis
« Lugubrent » les échos. Partout des pleurs,— des cris...
Sur des corps éventrés, ivre, danse la Haine !

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Né à Jérénnie le 1" Juillet 1875, a fait ses études en cette ville chez 1es Frères de l'Instruction Chrétienne. Auteur d'un recueil « Pour elle », dont la Ronde a publié quelques poésies.

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L'ombre s'adoucissait sur ton visage pâle ;
Et tes cheveux légers, comme un voile soyeux,
Découvraient amoureusement à la rafale
La sereine blancheur de ton front radieux.

El, comme se mêlant aux nuances d'opale
De cet rès-midi monotone et pluvieux,
Ton ' uste adorable, à la forme idéale,
| )e rêve émergeait, gracieux.

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