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1878 tadini (art. 3) dispone in lettera che anco gli stranieri possono essere ammessi al beneficio del gratuito patrocinio, semprechè si trovino nelle condizioni prescritte nel successivo art. 9, tra le quali la prima è lo stato di povertà.

Che quindi la Commissione del gratuito patrocinio presso la Corte d'appello di Venezia, violò il ricordato art. 8, allorchè, creando una distinzione, non scritta nella legge anzi unanimamente respinta dalla Commissione legislativa, fra stranieri dimoranti, e stranieri non dimoranti nel regno, negò d'ammettere i ricorrenti al godimento dell' implorato benefizio, per ciò solo che essi sono stranieri non dimoranti in Italia.

Attesochè, non valga l'obietto, che trattandosi di stranieri non residenti nel regno, non possa la Commissione giudicare del loro stato di poverià col certificato del sindaco; imperocchè la prova che può desumersi da questo certificato non è nè tassativa, ed essendo rilasciato alla Commissione la facoltà di fare in proposito altre indagini, conviene ritenere che ella possa con altri mezzi equipollenti (come nel caso gli attestati della Giunta comunale e dell' autorità di polizia di Vienna), rinvenire la prova della povertà del richiedente.

Non pare fondato in legge il terzo motivo, perchè la progrediente civiltà ha introdotto nel diritto internazionale il principio, che non si abbia a distinguere fra cittadino e straniero, se non in quei casi in cui la legge, per ragioni speciali e tassativamente previste, domandò la reciprocanza di trattamento. Dove il legislatore la volle, ha saputo richiederla, dovo non la volle, tacque. Nel soggetto caso, ha esteso il beneficio del patrocinio gratuito agli stranieri (art. 8) senza introdurre nessuna distinzione.

Ai riguardi della reciprocanza, è utile avvertire, che la notificazione 3 ottobre 1846, vigente in Austria per l'esenzione da tasse e bolli (patrocinio gratuito), non contiene nessuna disposizione, la quale faccia differenza fra i sudditi austriaci e gli stranieri.

Il timore che tutti gli abilanti dell' universo possano impetire senza spesa i cittadini del regno d'Italia, è un timore immaginario; perchè bisognerebbe supporre, che tutto il genere umano potesse dimostrare di essere miserabile, e potesse dimostrare inoltre di aver crediti in Italia, od altre questioni con probabilità di esito favorevole.

Non pare fondato in legge nemmeno il quarto motivo, perchè il patrocinio gratuito è un beneficio accordato dalla legge, affinchè a nessuno sia negata giustizia; e perchè in faccia ai sommi principi della giustizia e della umanità, e ragioni del povero devono trovare quella stessa tutela, che trovano le ragioni del ricco. Ora, non si arriva a comprendere quale importanza decisiva possa avere in così grave materia l'accidentalità del domicilio, ossia (come si esprime la Commissione presso la Corte di Venezia), questo rapporto precario e di fatto collo Stato italiano.

Non pare finalmente che possa avere alcun peso la difficoltà del rimborso delle spese, a fronte del chiaro disposto dell' art. 8, il quale pronuncia, che dal beneficio del patrocinio gratuito, non sono esclusi gli stranieri. Avv. Leopoldo Bizio.

Attesochè, la maggiore difficoltà per l' erario italiano di con- 1878 seguire dallo straniere non residente in Italia l'eventuale rimborso delle spese anticipate, non sia una ragione che valga a limitare una disposizione di legge, la quale ammette lo straniere a godere di tutti i diritti concessi ai cittadini del regno.

Per questi motivi

Cassa il decreto della Commissione pel patrocinio gratuito presso la Corte d'appello di Venezia.

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Préliminaires de paix entre la Russie et la Porte, signés à San Stefano. Les ratifications ont été échangées à St. Pétersbourg, le 17/5 mars 1878.

(Parl. Pap. Turkey Nr. 22 [1878]).

Préliminaires de Paix.

Sa Majesté l'Empereur de Russie et Sa Majesté l'Empereur des Ottomans, animés du desir de rendre et d'assurer à leurs pays et à leurs peuples les bienfaits de la paix, ainsique de prévenir toute nouvelle complication qui pourrait la menacer, ont nommé pour leurs Plénipotentiaires à l'effet d'arrêter, conclure, et signer les préliminaires de la paix:

Sa Majesté l'Empereur de Russie, d'un part; le Comte Nicolas Ignatiew, Aide-de-camp Général de Sa Majesté Impériale, Lieutenant-Général, Membre du Conseil de l'Empereur, décoré de l'Ordre de St. Alexandre Nevsky en diamants, et de plusieurs autres Ordres Russes et étrangers; et le Sieur Alexandre Nelidow, Chambellan de la Cour Impériale, Conseiller d'Etat actuel, décoré de l'Ordre de Ste. Anne de première classe, avec les glaives et de plusieurs autres Ordres Russes et étrangers;

et Sa Majesté l'Empereur des Ottomans de l'autre, Safvet Pacha, Ministre des Affaires Etrangères, décoré de l'Ordre de l'Osmanié en brillants, de celui de Medjidié de première classe, et de plusieurs Ordres étrangers; et Sadoullah Bey, Ambassadeur de Sa Majesté près la Cour Impériale d'Allemagne, décoré de l'Ordre du Medjidié de première classe, de celui de l'Osmanié de deuxième classe, et de plusieurs Ordres étrangers;

Lesquels, après avoir échangé leurs pleins pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, sont convenus des Articles suivants:

Article I

Afin de mettre un terme aux conflits perpétuels entre la Turquie et le Monténégro, la frontière qui sépare les deux pays

1878 sera rectifiée, conformément à la carte ci-annexée, sauf la réserve ci-après, de la manière suivante:

De la montagne de Dobrostitza, la frontière suivra la ligne indiquée par la Conférence de Constantinople jusqu'à Korito par Bilek. De là la nouvelle frontière ira à Gatzko (Metochia-Gatsko appartiendra au Monténégro) et vers le confluent de la Piva et de la Tara, en remontant au nord par la Drina jusqu'à son confluent avec le Lim. La frontière orientale de la Principauté suivra cette dernière rivière jusqu'à Prijepoljé, et se dirigera par Roshaj à Sukha-Planina (laissant Bihor et Roshaj au Monténégro) En englobant Bugowo, Plava et Gusinje, la ligne frontière suivra la chaîne des montagnes par Shlieb, Paklen, et le long de la frontière de l'Albanie du nord par la crète des monts Koprivnik, Babavik, Bor-vik, jusqu'au sommet le plus élevé de Prokleti. De ce point la frontière se dirigera par le sommet de Biskaschik et ira en ligne droite au Lac de Tjiceni-hoti. Partageant Tjiceni-hoti et Tjicenikastrati elle traversera le lac de Scutari pour aboutir à la Boyana, dont elle suivra le thalweg jusqu'à la mer. Niksitch, Gatzko, Spouje, Podgoritza, Jabliak et Antivari resteront au Monténégro.

Une Commission Européenne, dans laquelle seront représentés la Sublime Porte et le Gouvernement du Monténégro, sera chargée de fixer les limites définitives de la Principauté, en apportant sur les lieux au tracé géneral les modifications qu'elle croirait nécessaires et équitables, au point de vue des intérêts respectifs et de la tranquillité des deux pays, auxquelles elle accordera de ce fait les équivalents reconnus nécessaires.

La navigation de la Boyana ayant toujours donné lieu à des contestations entre la Sublime Porte et le Monténégro, fera l'objet d'un règlement spécial qui sera élaboré par la même Commission Européenne.

Article II.

La Sublime Porte reconnaît définitivement l'indépendance de la Principauté du Monténégro.

Une entente entre le Gouvernement Impérial de Russie, le Gouvernement Ottoman, et la Principauté de Monténégro déterminera ultérieurement le caractère et la forme des rapports entre la Sublime Porte et la Principauté en ce qui touche notamment l'institution d'agents monténégrins à Constantinople et dans certaines localités de l'Empire Ottoman, où la nécessité en sera reconnue, l'extradition des criminels réfugiés sur l'un ou l'autre territoire, et la soumission des Monténégrins, voyageant ou séjournant dans l'Empire Ottoman, aux lois et aux autorités

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