Histoire de la langue romane (roman provençal).: Depuis la conquête des Gaules par César, jusqu'à la croisade contre les Albigeois;-suivi d'une histoire de la littérature et des poëtes au moyenâge, d'un chapitre sur le cours d'amour et de considérations sur les principaux dialectes de la France méridionale

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Dauvin et Fontaine, 1840 - Provençal language - 387 pages
 

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Page 114 - Farai un vers de dreyt nien Guillem de Peiteus Farai un verse de dreyt nien: Non er de mi ni d'autra gen, Non er d'amor ni de joven, Ni de ren au, Qu'enans fo trobatz en durmen Sobre chevau. No sai en quai hora -m fuy natz: No suy alegres ni iratz, No suy estrayns ni sui privatz, Ni no-n puesc au, Qu'enaissi ruy de nueitz fadatz, Sobr
Page 44 - Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in...
Page 54 - Lodwig garde le serment qu'à son frère Charles il jure , et si Charles, mon seigneur, de son côté, ne le maintient, si je ne puis l'y ramener, ni moi, ni aucun autre, je ne lui donnerai aucune aide contre Lodwig.
Page 272 - ... un jeu d'envoyer les Chrétiens au martyre. Mais dans quel livre as-tu lu, que tu doives exterminer les Chrétiens ? — Comme une bête enragée, tu as dévoré les grand et les petits.
Page 127 - Vlui, et se mirent à visiter le monastère , espérant faire un riche butin. Leur projet était de s'emparer des moines les plus jeunes et les plus vigoureux , et de les vendre en Espagne comme esclaves. Quand ils reconnurent que les moines étaient partis, et que les objets les plus précieux avaient été enlevés , ils entrèrent en fureur, et l'abbé s'étant enfin offert à leurs yeux, ils l'accablèrent de coups. Ce jour-là était pour les barbares un jour de fête , où ils avaient coutume...
Page 126 - ... troupeau ; que peut-être il aurait le bonheur d'ouvrir les yeux des barbares à la vérité, et que s'il était mis à mort, son sang désarmerait la colère céleste, irritée sans doute par les péchés des hommes. A la fin les moines se résignèrent , et leur départ fut fixé pour le lendemain. Après qu'ils eurent entendu la messe , l'abbé leur fit une nouvelle exhortation ; ensuite ils se chargèrent des objets les plus précieux du couvent, et s'éloignèrent. Deux d'entre eux...
Page 169 - Ah ! que doivent désirer de plus les rois et les comtes, si par leurs hauts faits ils peuventjse racheter de l'enfer et de ses flammes infectes et dévorantes, où les réprouvés seront éternellement tourmentés? » « Sans doute il est excusable celui que la vieillesse et les infirmités retiennent sur nos bords, mais alors il doit prodiguer ses richesses à ceux qui partent; c'est bien fait d'envoyer quand on ne peut aller, pourvu qu'on ne demeure point par lâcheté ou par indifférence.
Page 148 - ... l'entière expulsion des Arabes du sol français. Les monumens de la littérature romane qui nous sont parvenus , sont tous postérieurs à la première moitié du dixième siècle ; et sans doute , l'occupation d'une partie du royaume par les Sarrazins...
Page 128 - ... si on en croit l'auteur d'après lequel nous parlons , lorsque le Seigneur, justement irrité d'un tel attentat, suscita une horrible tempête , accompagnée de grêle et de tonnerre, qui força les barbares à prendre la fuite. Le saint mourut quelques jours après ; mais les moines purent revenir en toute sûreté (i).
Page 374 - L'accusé lui-même agréa le tribunal. La comtesse , ayant convoqué auprès d'elle soixante dames , prononça ce jugement : Que cet amant fourbe , qui a rencontré une femme digne de lui, jouisse s'il le veut de plaisirs si mal acquis , puisqu'elle n'a pas eu honte de consentir...

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