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mort. L'on fçait qu'un évenement auffi funefte réduifit aux derniéres extrémités le fameux VESALE, le plus grand Anatomifte de fon fiécle. Ces exemples ne fuffifent-ils pas ? Faut-il des témoins connus, & à qui l'on puiffe s'informer de la vérité des faits. Le Reverend Pere Lecler, cidevant Procureur de la Maison des Penfionnaires au Collège de Louis le Grand, dont la probité eft connue, vous dira que la fœur de la premiere femme de fon pere ayant été enterrée dans le cimetière public d'Orleans, avec une bague au doigt, un Domestique attiré par l'appas du gain, découvrit le cercueil la nuit fuivante, & que ne pouvant parvenir à ôter la bague, il se disposoit à couper le doigt. La douleur fit jetter un grand cri à cette femme, ce qui effraya & mit en fuite le voleur; elle fe débarraffa des linges qui l'envelop

interim edità, vitam mariti fuperâffe. Teftatur integerrima fidei Sacerdos, DN. M. JOSEPHUS MARESCHAL Ecclefiæ Metropolitana Parifienfis Capellanus, ac S. Joannis à Mottâ apud Cenomanos Prior, anno 1714. circiter, dum tranfiret per plateam JOANNIS ROBERT dictam, fe vidiffe mulierem lodice laneá coopertam, ante fores domus in bifellio fedentem juxta loculum, in quo illuc delata, & è quo jamjam extracta fuerat. Teftatur idem anno 1722. vel 1723. fe vidiffe & audiviffe vefpillonibus vicum CAMPI FLORIDI petentibus obvios clamantes, non mortuum effe, quem quærebant, fed è feretro ereptum vivere. Teftatur peritiffimus Chirurgus Parifienfis D. BENARD, fe adolefcentulo unà cum patre pluribufque adftantibus in Parochia Reol præfente, Religiofum Ordinis S. Francifci, jam à tertio

poient, & revint à fa maison. Elle n'eft morte que dix ans après, ayant furvécu à fon mari, dont elle eut un enfant depuis cet accident. M.. Mareschal, Prêtre très-digne de foi, Chapelain de Notre-Dame à Paris & Prieur de S. Jean de la Motte au Mans, dit qu'environ l'année 1714.. passant dans la rue Jean Robert, il vit fur le pas d'une porte une femme enveloppée d'une groffe couverture: de laine, affiffe dans un fauteuil, à côté d'un cercueil dans lequel elle avoit été apportée jufques-là, & d'où on venoit de la tirer à l'inftant; il certifie auffi avoir vu en 1722, OU 1723. des gens qui crioient aux por teurs de morts qui s'avançoient vers la rue du Champ Fleury, que celui qu'ils venoient chercher, étoit forti de la bierre, & qu'il n'étoit pas mort. M. Benard, Chirurgien de Paris, affure qu'étant jeune, il a vu dans

vel quarto die tumulatum, è fepulchro protractum fuiffe adhuc viventem ac fpirantem, manibus circa ligaturam commorfis, fedè veftigio ferè extinctum; imò perfcripta fuiffe coram judicibus acta rei geftæ, cujus occafionem dederat epiftola amici monentis eumdem catalepticis infultibus obnoxium effe. Teftatur honeftiffima vidua D. LANDRY peritiffimi olim Calcographi, patrem fuum ftraminibus per aliquot horas mortui inftar impofitum, poft aquam falitam ori infufam, fuadente, quæ verè morsuum effe perfeveranter, negaverat, amica, denuo diuque poftea vixiffe. Allegata hæcce impræfentiarum fufficiant ut quod celeberrimus LANCISIUS inquit, Quis ignorat peftis tempore omnem rem nonnifi tumultuariè peragi; ac perinde leve dumtaxat ftudium ad fecernendos veros à pfeudo mortuis adhiberi; idem nobis

La

la Paroiffe de Réol en préfence de fon pere & de plufieurs perfonnes, tirer du tombeau un Religieux de l'Ordre de S. François qui étoit enterré depuis trois ou quatre jours. Il étoit encore vivant; mais il mourut un inftant après fon exhumation.Elle fut faite fur l'avis d'un de ses amis qui manda qu'il étoit sujet à des attaques de catalepfie. La Juftice dreffa un procès-verbal de ce fait. Madame Landry, veuve du fameux Graveur de ce nom, rapporte que fon pere a été tenu pour mort pendant plufieurs heures fur une paillaffe, & qu'il eft revenu par le moyen de l'eau falée qu'on lui fit couler dans la bouche, par le confeil d'une de fes amies,qui foutint avec obftination qu'il n'étoit pas mort. Tous ces faits fuffifent pour convaincre de ce que dit le célébre Lancifi, Qui ignore

qu'en tems de pefte tout se fait en Dd

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