Grammaire historique de la langue française, Volume 1 |
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Common terms and phrases
accentué altération amuï amuïssement angl assimilation assonait changement comp conservé consonne nasale DARMESTETER dentale dér dérivé devant une consonne devant une voyelle développement devient dialectes Dictionnaire diphtongue disparaît Diss dissimilation doublet écrit Estienne étymologique exemples final FORMES ANALOGIQUES fran Franz französischen fricative gallo-roman grammaire grammairiens graphie groupe Henri Estienne inaccentuée inaug initial intervocalique ISOLÉS l'accent l'amuïssement l'ancienne l'e féminin l'influence l'orthographe labiale labialisation langage langue française langue moderne langue parlée langues romanes latin Malherbe médial ment métathèse Molière MOTS D'EMPRUNT mots savants mouillé moyen âge nasale nasalisation normand palatale parfois patois phonétique plosive poètes populaire pourtant probablement prononciation protonique prov Rappelons REMARQUE remplacé rime s'amuït s'est amuï Serments de Strasbourg sonore sourde suivi surtout syllabe terminaison tion tonique trouve Vaugelas verbes vieille langue vieilles formes vocalisé voyelle précédente vulgaire XIIIe XVIe siècle XVIIe Zeits
Popular passages
Page 59 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 26 - Pro Deo amur et pro Christian poblo et nostro commun salvament, d'ist di en avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in...
Page 80 - Qu'est-ce qui a rendu la langue française universelle? Pourquoi mérite-t-elle cette prérogative? Est-il à présumer qu'elle la conserve?
Page 65 - Chez tous les beaux esprits de la postérité; C'est le retranchement de ces syllabes sales, Qui dans les plus beaux mots produisent des scandales...
Page 66 - La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possible à donner des règles certaines à notre langue, et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences.
Page 62 - Prendre garde qu'un qui ne heurte une diphtongue ; Épier si des vers la rime est brève ou longue ; Ou bien si la voyelle, à l'autre s'unissant, Ne rend point à l'oreille un vers trop languissant.
Page 68 - Usage : c'est la façon de parler de la plus saine partie de la Cour, conformément à la façon d'écrire de la plus saine partie des Auteurs du temps.
Page 36 - Mon langage françois est altéré, et en la prononciation et ailleurs, par la barbarie de mon creu...
Page 61 - Le peuple est souverain seigneur de sa langue., et la tient comme un fief de franc aleu, et n'en doit recognoissance à aulcun seigneur. Lescolle de ceste doctrine n'est point es auditoires des professeurs hébreux, grecs et latins en l'Université de Paris; elle est au Louvre, au Palais, aux Halles , en Grève , à la place Maubert. » Cité par M. Livet , dans Grammaire française et Grammairien du xvi
Page 74 - Ma première règle , à moi qui ne me soucie nullement de ce qu'on pensera de mon style, est de me faire entendre. Toutes les fois qu'à l'aide de dix solécismes je pourrai m'exprimer plus fortement ou plus clairement, je ne balancerai jamais. Pourvu que je sois bien compris des philosophes , je laisse volontiers les puristes courir après les mots.